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EAN : 9782915459838
148 pages
Les Cygnes (28/06/2012)
3.98/5   131 notes
Résumé :
Par une nuit pluvieuse, au fin fond des Ardennes, Martin Martin doit enterrer son père. Il est alors loin d'imaginer que la découverte d'un carnet manuscrit va l'entraîner dans une quête vertigineuse à travers l'Histoire et les continents. Quinze ans plus tard, au coeur du désert algérien, une mère et sa fille disparaissent mystérieusement. Elles ont été entraînées par le récit d'un inconnu, à la recherche d'un amas de livres frappés d'un étrange calice, et d'un tré... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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En Algérie, dans un petit village, en 2001 une femme, Alia Ben Mahmoud, et sa fille Jeanne reçoivent la visite d'un homme qui recherche l'hospitalité. Il se met à leur raconter une histoire, son histoire. Il y a 13 ans, à l'occasion du décès de son père, il a découvert dans une tombe abandonnée des carnets écrits entre 1820 et 1830 par une certaine Adélaïde de Saxe de Bourville. Celle-ci serait l'héritière d'une très riche famille et le narrateur Martin Martin, se serait mis sur les traces d'Adélaïde et des mystérieuses Lysistrates. Retrouvera-t-il le trésor caché par les Saxe de Bourville ? Y a-t-il un lien entre cette famille disparue et la jeune femme algérienne ? Comment la petite Histoire rejoint-elle la grande Histoire ?
Je remercie tout d'abord Babelio à travers Masse Critique et les Editions des Arènes qui m'ont permis de découvrir cette BD pour adultes. Ce que j'en avais lu sur Babelio m'avait donné envie de lire cet ouvrage un peu mystérieux. Il m'a fallu deux lectures pour bien comprendre cette BD car elle est assez complexe : les histoires sont emboîtées les unes dans les autres à la manière de poupées russes, les personnages sont nombreux et il y a sans cesse des changements chronologiques : on va de 2001 à 258 en passant par 1830 et on voyage à travers l'Algérie, la France et le Canada. Il faut rester bien concentré pour ne pas perdre le fil. L'intention de l'auteur est louable d'avoir alterné les époques, les personnages et les intrigues mais au final, ne reste-t-il pas de perdre son lecteur dans les méandres de l'intrigue ? Pourtant, le début de la BD était prometteur et on se trouve vite pris au piège du livre, tournant les pages les unes après les autres. Par ailleurs, je m'interroge sur la véracité des aspects biographiques d'Alexandre Dumas, d'Eugène Delacroix dont il est question, je pense que je vais chercher des renseignements à ce sujet. Je ressors donc de ma lecture avec une impression complexe, je ne suis pas sûre d'avoir vraiment tout compris et j'ai peur d'être passée un peu à côté des intentions de l'auteur, c'est dommage.
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4e de couverture : Par une nuit pluvieuse, au fin fond des Ardennes, Martin Martin doit enterrer son père. Il est alors loin d'imaginer que la découverte d'un carnet manuscrit va l'entraîner dans une quête vertigineuse à travers l'Histoire et les continents. Quinze ans plus tard, au coeur du désert algérien, une mère et sa fille disparaissent mystérieusement. Elles ont été entraînées par le récit d'un inconnu, à la recherche d'un amas de livres frappés d'un étrange calice, et d'un trésor colossal, accumulé à travers les âges par une légendaire société secrète.


Mon avis : Martin Martin, découvre dans la maison de son père décédé, une bibliothèque et un carnet manuscrit. La lecture de ce carnet va l'entraîner sur les pas d'une belle et mystérieuse aristocrate qui a été éperdument aimée par Dumas et Delacroix et dans le désert algérien où une mère et sa fille détiennent elles aussi et sans le savoir les pièces manquantes du puzzle évoqué par le carnet…

Dans ces récits qui s'enchaînent, nous allons à la rencontre de personnages célèbres tels que Delacroix, Dumas, le pape Clément VI, Marie-Antoinette...


Une pièce extraordinaire que j'avais vue en 2014 à la Comédie Champs Élysées à Paris.

C'est une intrigue formidable, une réflexion sur le pouvoir des mots, des livres, sur l'engagement et la transmission…

Un livre à se procurer absolument !


À lire dans une bibliothèque avec un verre de thé à la menthe et des biscuits secs.

Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes
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Depuis qu'"Edmond" m'a éblouie, je suis devenue une inconditionnelle d'Alexis Michalik, que ce soit en tant que spectatrice (surtout en tant que spectatrice à vrai dire) ou en tant que lectrice (parce qu'après tout, il faut bien trouver le moyen de prolonger la magie de la représentation!).
"Le Porteur d'histoire" trônait en bonne place dans ma bibliothèque mais j'avais juré que je ne lirai la pièce qu'après l'avoir vue. Les dieux du théâtre, et mes amis surtout, m'ont exaucée puisque j'ai eu le bonheur d'assister à une représentation au théâtre des Béliers il y a quelques jours à peine.
J'ai été si transportée par la mise en scène, le jeu des comédiens et l'intrigue surtout que je me suis jetée sur le livre comme une assoiffée sur une fontaine.

1988: Martin, un homme tourmenté et un peu cabossé par la vie, vient de perdre son père. Au volant d'une voiture mal-acquise, il se jette sur les routes pluvieuses des Ardennes afin d'aller enterrer ce père qu'il n'a pas vu depuis des années et de fermer la maison. Il y retrouve une incroyable bibliothèque et un vieux carnet manuscrit qui l'attire inexorablement, lui qui n'aime pourtant ni lire, ni écrire. le jeune homme ne se doute pas encore que cette découverte va l'entraîner dans une quête haletante sur les pas d'une belle et mystérieuse aristocrate qu'ont follement aimée Dumas et Delacroix et au coeur du désert algérien où une mère et sa fille détiennent elles aussi et sans le savoir les pièces manquantes du puzzle évoqué par le carnet...

L'intrigue de la pièce est romanesque en diable, cadencée comme un roman feuilleton et toute entière nimbée de réminiscences du "Comte de Monte-Cristo" et de ce XIX°siècle littéraire que j'aime tant et cela suffirait à mon plaisir sauf qu'il y a bien plus.
En effet, "Le Porteur d'Histoire" est aussi une très belle réflexion sur le pouvoir de la fiction et des histoires, sur la transmission et enfin sur l'engagement, servie par des répliques qui tantôt font mouche, tantôt sont d'une sensibilité et d'une poésie confondante.
Alexis Michalik a tout d'un grand, d'un Dumas, d'un Rostand ou d'un Mouawad. Il me réconcilie avec le théâtre contemporain, moi qui suis si méfiante à son égard, me donne envie de belles histoires, de rideaux rouges et de grands frissons. de beauté dans ce monde qui en manque souvent.

Bientôt "une histoire d'amour", que je tombe en pâmoison.

















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Nombreux personnages, récits enchâssés, époques emmêlées, carnets perdus, retrouvés, reperdus.... de quoi écrire un vrai feuilleton, comme Alexandre Dumas, le maître auquel cette petite pièce fait un gros clin d'oeil.
A la représentation, cinq comédiens seulement et des changements à vue. Difficile de s'en faire une idée tant le texte foisonne, se dédouble, se perd dans les époques et les pays. Et c'est peut-être justement ce qui a en partie causé ma déception. Devant les louanges déjà lues, je m'attendais à un texte plus dense, des personnages plus développés et attachants, ici, le temps de se souvenir de qui est qui, on est déjà passé à un autre tableau, autre lieu, autre époque. Peut-être vaudrait-il mieux voir jouée la pièce pour en apprécier le texte.
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Pièce à tiroirs avec une histoire dans une histoire qui traverse les siècles et les continents en croisant Alexandre Dumas, Delacroix, etc.
Livre sorti de cette pièce de théâtre réalisée par des inconnus, que je n'ai pas vu, et qui a eu un succès retentissant. C'est drôle, poétique, et surtout cela parle des livres et de leur importance sur nos vies. de la concentration est demandée pour se repérer parmi cette multitude de personnages et d'époques. L'histoire commence par Martin Martin homme qui arrive dans les Ardennes, après un appel téléphonique lui informant que son père est décédé. Il va y découvrir un manuscrit.
J'ai appris une chose qui m'a amusée. A savoir que le livre de Artamène ou le Grand Cyrus de Georges de Scudéry est connu pour être le plus long roman français jamais écrit (13 095 pages dans l'édition originale et environ 2 100 000 mots). le porteur d'histoire : quel titre magnifique !

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critiques presse (2)
BoDoi
12 décembre 2016
L’ensemble de l’album est cohérent, jamais théâtral et véritablement passionnant. Pari réussi.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
22 novembre 2016
Une relecture sensible et malicieuse du thème rebattu de la société secrète, offrant quelques beaux portraits de personnages et un élégant badinage ludique autour de l’œuvre d’Alexandre Dumas.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Alexandre : Il est beaucoup de gens dont la facilité de parler ne vient que de l'impuissance de se taire.
Adelaïde : C'est joli... mais ce n'est pas de vous.
Alexandre, intrigué : Non.
Adelaïde : Savinien Cyrano de Bergerac.
Alexandre : Parfaitement.
Adelaïde : Et je rajouterai que ce n'est pas de lui non plus, car Sénèque disait déjà : "Celui qui ne sait pas se taire, il ne sait pas non plus parler."
Alexandre : Et La Fontaine de conclure : "Il est bon de parler et meilleur de se taire". Mais si tous font tant l’éloge du silence, pourquoi est-il si bon de parler ?
Adelaïde : C’est un vaste sujet, Monsieur. (elle regarde par la fenêtre) Sur lequel j’ai, si vous le permettez, une théorie que j’ai eu le loisir de développer…
Alexandre : Rien ne me ferait plus plaisir que de l’écouter. ?
Adelaïde : Ma théorie est simple : la vie est un récit
Alexandre : Poursuivez.
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L’homme
Dans une de mes mains, il y a une pièce. Si vous tombez dessus, je continue mon histoire.

Alia choisit, main vide.

Alia
Encore.

L’homme retend ses deux mains. Elle choisit main vide.

Alia
Encore une fois.

Une autre fois, main vide. Elle ouvre l’autre main, de force : main vide. Les deux mains sont vides. (...)

Alia, après un temps
Encore une fois.

Martin passe les mains derrière son dos, puis les présente à Alia, encore une fois. Elle passe ses mains autour de la main gauche de Martin, et emprisonne celle-ci.

Alia
Je choisis cette main. Maintenant, ouvrez l’autre.
(Martin ouvre l’autre : elle est vide.)
Si cette main est vide, alors celle que j’ai choisie contient une pièce.

L’homme
Ça y est, vous êtes passée du côté des livres.


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Adélaïde
La vie est un récit, et chaque vie et chaque récit sont eux-même composés de plusieurs récits, d’une multitude, d’une infinité de récits. Tout est fiction.

Alexandre
Tout ?

Adélaïde
Tout. Et en ce monde, celui qui détient l’information, celui qui détient les clés du récit, celui qui sait mieux que les autres raconter une histoire devient le maître. Peu importe les titres de noblesse et les privilèges, l’homme qui raconte bien peut lever des armées et embraser des nations.
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Je vais vous raconter une histoire… Mais auparavant, nous allons nous interroger sur le fait même de raconter une histoire, sur l’importance qu’on accorde à un récit, et sur les frontières qui séparent la réalité de la fiction.
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16. Station-service, 1988

Martin prend son café, épuisé.
Il retourne à sa voiture, s'assied.
Il fouille, cherche quelque chose.
Il boit son café.
Il tombe de sommeil.

L'HOMME _ J'ai pris un livre, machinalement.
Je l'ai ouvert, au milieu.
Ce n'était pas un livre, c'était un carnet, manuscrit.
Et là...
Je suis entré dans l'histoire.
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Videos de Alexis Michalik (24) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alexis Michalik
Dans sa pièce "Passeport", le metteur en scène Alexis Michalik met son sens du rythme et du dynamisme au service d'un texte engagé sur la migration : conscient de l'importance de son sujet, cet adepte du romanesque a basculé dans un théâtre politique, engagé contre la droitisation de la société. À l'occasion de cette pièce, qui se joue au Théâtre de la Renaissance jusqu'au 30 juin 2024, il est l'invité de Géraldine Mosna-Savoye et Nicolas Herbeaux.
Visuel de la vignette : Joel Saget / AFP
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