AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,99

sur 153 notes
5
21 avis
4
34 avis
3
8 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
V’la un chouette polar que je trippe en masse! Merci infiniment à Babelio et aux éditions Kennes pour m’avoir permis de découvrir cet auteur et son univers, parfumé au sirop d’érable.

Tout d’abord, une belle première impression lorsqu’on sort le livre de son carton d’expédition : c’est un beau pavé (challenge en cours) avec une très élégante couverture noire, le nom de l’auteur en relief et une petite silhouette rouge qui tombe dans un décor urbain. Ensuite, lorsqu’on jette un oeil à l’intérieur, on découvre une belle police (un minimum syndical pour ce genre de littérature), une texture de papier agréable et des typos variées pour représenter différents documents qui interviennent dans l’enquête : bravo à l’éditeur, c’est un bel objet.

Ensuite les personnages et en tête le sergent détective Victor Lessard, un séduisant (dans l’histoire et pour le lecteur) quinqua, soucieux de son apparence (eh oui quand on s’amourache d’une jeunette , il faut assurer), une batterie complète de casseroles à trainer (alcool, dépression, séparation, deuil….) et bien sûr, très très malin pour démêler des affaires complexes. Le couple professionnel qu’il forme avec Jacinthe, boulimique compulsive, un vocabulaire de charretier, une apparence originale, est un vrai régal (un peu le pendant de notre Adamsberg national avec Rétancourt).

Plus une palette de personnages secondaires bien campés, l’équipe est gagnante.

On n’est pas dans le polar sociologique, mais plutôt sur de l’espionnage. Comme l’auteur s’en explique en post face, à partir de faits réels, on imagine ce qui aurait pu se passer. Et là on n’est pas déçu, l’intrigue est complexe à souhait, l’enquête riche en fausses pistes et chausse-trappes pour le lecteur qui pense avoir tout compris. Ça se dévore avec avidité, tant le chemin pour parvenir à une explication est captivant. On peut y ajouter des embrouilles perso pour Lessard, dont le fils fricote avec des nazillons profanateurs de tombes, ce qui montre bien que le sergent détective est multi-tache, avantage incontestable lorsqu’on est à ce point badloqué*.

Enfin, dernier commentaire, argument majeur dans l’attrait suscité par ce polar, les dialogues savoureux, (l’avantage de les lire plutôt que de les écouter est qu’on peut aisément les comprendre), et la verve de Jacinthe leur donne un relief très plaisant.

C’est un coup de coeur qui m’a fait me précipiter sur les autres tomes qui mettent en scène le sergent détective, afin de découvrir à l’envers, le parcours qui l’a conduit là où il en est. Avec l’espoir que les aventures ne sont pas terminées, et que l’on pourra se régaler de la suite.


*malchanceux.

Challenge Pavés 2015-2016
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          630
Quand Babelio a proposé « Je me souviens » de Martin Michaud, j'ai pensé à mes cousins canadiens, à cette phrase longtemps inscrite sur la plaque de leurs voitures au Québec, et j'ai eu envie de découvrir ce maitre du polar proposé par les éditions Kennes. Apparemment un auteur qui marche bien chez nos cousins, et comme je les comprends. On a vraiment du mal à lâcher ce lourd et imposant pavé, et si le format peut laisser dubitatif face à l'effort qui s'annonce, j'avoue, je l'ai un peu laissé de côté, me demandant comment l'aborder ! En fait les pages tournent seules et il bien difficile de s'arrêter.
Montréal, à la veille des fêtes de fin d'année, la neige a commencé à recouvrir les rues et les paysages, habillant le récit d'une atmosphère particulière dont on s'imprègne au fil des pages. le sergent-détective Victor Lessard est de retour à la Section des crimes majeurs, après quelques péripéties et un accident (à aller explorer dans les opus précédents pour ceux qui comme moi découvrent la série, mais sans que cela gêne la lecture). Il a une coéquipière, Jacynthe Taillon, forte femme au caractère bien trempé avec laquelle il forme un duo totalement désassorti mais qui fonctionne, nous faisant penser à Adamsberg et Rétancourt ou à l'inspecteur Thomas Lynley et à sa fidèle adjointe Barbara Havers.
L'enquête est multiforme, l'auteur nous plonge, après quelques scènes de meurtre assez sordides à la Jean-Christophe Grangé (et moi qui ne voulais plus en lire !) mais en légèrement plus soft, dans toutes sortes d'ambiances, meurtres au relents moyenâgeux, recherche d'un tueur en série, assassinat et enlèvement politiques, enquête dans un hôpital psychiatrique où se seraient pratiquées des recherches plutôt louches des années en arrière, recherche et expérimentations qui n'auraient pas été sans risques pour les cobayes, résurgences des théories du complot de l'assassinat de Kennedy, tout y est. Nous suivons Victor Lessard alors qu'il cherche à assembler les pièces du puzzle Avec son équipe de choc. Personnalités décalées et complémentaires, une équipe de flics comme on l'imagine, en cohérence avec des caractères et des relations de travail classiques.
Et bien sûr, en parallèle sa vie n'est ni calme ni sereine, divorcé, une petite amie plus jeune avec qui il faut assurer, des enfants qui s'embraquent sur des chemins un peu tordus, des collègues perturbés, il a malgré tout de l'empathie pour son supérieur dont la femme est gravement malade, il assure sur tous les fronts. Au début, j'ai eu un peu de mal à plonger dans sa vie privée qui me paraissait peu réaliste, comme s'il fallait meubler , mais finalement tout s'imbrique parfaitement.
Au final, un très bon polar, une écriture qui sait faire monter le suspense, découpé en chapitres courts qui font facilement intégrer la taille du bouquin. J'ai adoré les formules, les tournures, le langage, dans lesquelles je retrouvai avec un bonheur total les expressions entendues lors de rencontres avec ma famille canadienne, un régal !
Commenter  J’apprécie          120
Quelle fraîcheur ! Quel plaisir ! Voici une brique littéraire des plus surprenantes !
Alors tout d'abord...j'ai adoré le style, idéal pour ce type de roman, ni trop chargé, ni trop nu, le bouquin se lit facilement, et on progresse dans l'histoire sans avoir l'air d'y toucher.
Ensuite, cerise sur le gâteau, les expressions québécoises, à lire absolument à voix haute, afin de donner l'effet "kiss cool" recherché. Il faut parfois se creuser un peu les meninges, pour comprendre l'équivalent en français, mais cela donne un charme certain au roman.
Ajoutons à cela, une histoire bien structurée, des personnages riches en couleur, et une bonne dose de dépaysement...ahhhh la neige, le verglas, le vent....Un excellent roman, tout simplement !
Je vais de ce pas ajouter les autres romans de cet auteur
à ma liste de Noël !
PS : Un grand merci à Babelio pour la découverte de ce livre !


Commenter  J’apprécie          110
Critique démarrée avant les évènements dramatiques du 13 novembre 2015 à Paris et reprise ce jour, 1er jour de deuil national.
Difficile de reprendre, mais cette lecture m'a apporté énormément de plaisir, il ne faudrait pas que ma critique se ressente trop des attentats.
Son titre « Je me souviens » qui fait référence au peuple québécois, je le reprends à mon compte pour toutes les victimes de cette barbarie sans nom.

« Je me souviens » est le 2e thriller que je lis de Martin Michaud et je remercie vivement Babélio et son opération Masse critique et les éditions Kennes pour cet envoi. Car je m'étais promis de lire tous les livres de cet auteur québécois. Et cette lecture me donne encore plus envie de tous les lire.
J'avoue que le plaisir a tout d'abord été visuel car le « livre objet » est magnifique. Un gros pavé de 634 pages avec une classe folle. Noire, sobre tout en étant d'un style très élégant et épuré avec une petite silhouette rouge qui ressort, petite touche comme une goutte de sang. Et puis le nom de Martin Michaud juste en relief. Quand je vous dis classe… Oui j'ai eu un coup de coeur !
Cela ne s'arrête pas là. La lecture est un vrai plaisir, agréable, rythmée, haletante, parfois drôle, dramatique, tendre, poétique…. Et avec un côté exotique pour la Française que je suis, car truffée d'expressions québécoises, pur jus. Souvent durant cette lecture, j'ai eu le sourire aux lèvres, et puis avec Montréal comme décor, donc beaucoup de nostalgie heureuse avec mes souvenirs de voyage là-bas, dans ce si beau pays qu'est le Québec.
L'intrigue est un peu confuse au tout début. Mais je vous rassure cela ne dure pas. Les personnages se mettent bien en place, et on les suit tous dans leur complexité, leur souffrance, leur folie. Et puis le duo principal, l'enquêteur Victor Lessard et sa coéquipière, Jacinthe Tailllon. Rien que pour ces deux-là, il faudrait lire ce thriller. Mélange de complicité, de répulsion, d'énervement, de confiance et ma foi d'affection, ce mélange est explosif et très chouette à suivre. Autrement l'intrigue policière en elle-même est très bien menée de bout en bout, les crimes se suivent, pour certains relativement cruels et faisant référence au Moyen-Age, époque passée maître dans l'art de la torture et des meurtres horribles. Elle s'entrechoque avec les histoires personnelles des personnages de ce roman. J'ai aimé que tous les personnages prennent chaire et humanité. Même les plus salauds.
Voilà, que dire de plus…. J'ai beaucoup aimé et Martin Michaud devenu le maître du thriller québécois n'a pas usurpé sa place. Lisez-le, ça vaut vraiment le coup !
Bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          100
Merci à Babelio et aux éditions Kennes pour m'avoir sélectionner pour ce roman qui :

Me laisse sans voix. J'ai adoré la manière dont Martin Michaud écrit. Une plume fluide, des chapitres au nombre de 95, courts, succincts, directs et qui donnent le rythme à l'ouvrage.

On a souvent lu des romans sur l'assassinat du Président Kennedy, du complot autour de ce dernier mais jamais avec une telle force de persuasion.

Des armes médiévales détournées pour mieux faire souffrir en juste retour. Un duo d'assassins insoupçonné, une histoire dans l'histoire mais tout est neuf.
Rien ne ressort d 'un ancien livre sur l'assassinat de Kennedy.

Une histoire originale qui sur des faits historiques se veut peut-être réaliste. Cette vision de ce moment de l'histoire d'Amérique est bien occulte.

C'est avec ce parlé Québéquois, dont on saisi quand même les expressions et qui bien souvent nous amène le sourire aux lèvres, que l'auteur nous fait passé pendant 634 pages, une enquête haletante, pleine de rebondissements, d'insoupçonnés et de tragiques.

On ne lâche pas ce roman d'une superbe qualité comme sa couverture qui en relief nous annonce déjà que l'auteur joue et nous fait jouer dans la cours des grands.

Le blizzard bien présent ainsi que la neige.
On sent le froid nous transpercer au premier meurtre puis par la suite pour les autres y compris lors du suicide de Lortie.

Il n'y a pas de répits pour les meurtriers, les meurtres et la police et ce même pendant les fêtes de fin d'années.

Victor Lessard est un sergent-détective qui mène l'enquête, avec pour le meilleur et le pire, la colorée Jacinthe Taillon son adjointe.
Et dans la Crow Victoria sous la conduite de Taillon, personne ne peut leur échapper.

Nous avons ici, un auteur Québéquois de polar dès plus talentueux et que l'on peut qualifier à juste titre de maître du polar.

On se contente plus d'auteurs scandinaves on va plus loin pour notre plus grand plaisir.

Ce roman est un chef d'oeuvre et en attendant la sortie de son prochain roman en 2016, je vais m'attaquai à la chorale du diable , du même auteur.

Je suis conquise.
Commenter  J’apprécie          90
En août dernier, à l'occasion d'une opération de propagande pour la littérature et les auteurs québécois, j'ai eu le plaisir de découvrir Martin Michaud, avec La chorale du diable.
Moins connu chez nous, cet auteur jouit pourtant d'une certaine notoriété parmi les connaisseurs de polars québécois.
Je me souviens, son troisième roman, publié en 2012 au Québec, a reçu le Prix Saint-Pacôme du roman policier 2013, a été finaliste au Prix Tenebris 2013 et au Prix Arthur-Ellis 2013, et s'est classé dans le Top 50 des livres de l'année 2012 du Journal La Presse.
Martin Michaud peut être comparé à des auteurs comme Michael Connelly, Dennis Lehane, Maxime Chattam, Frank Thilliez, …

L'intrigue démarre sur les chapeaux de roues. On retrouve à des endroits différents de Montréal un homme et une femme assassinés de la même manière, à l'aide d'un mystérieux instrument de torture moyenâgeux. Un sans-abri se suicide en se jetant d'un immeuble. Il veut se souvenir, dit-il à la policière qui tente de l'aider. Dans ses poches, les deux portefeuilles des victimes.
L'enquête est confiée à Victor Lessard et sa partenaire Jacinthe Taillon, les deux personnages récurrents de Martin Michaud, qui auront fort à faire pour délier le vrai du faux, surtout avec les indices que disperse le (ou les ?) tueur qui semble aimer jouer au jeu du pendu !

L'intrigue complexe repose sur une action soutenue, avec de nombreux rebondissements et un certain nombre de cadavres. Les événements se bousculent, les suspects sont nombreux mais le lecteur n'est jamais laissé au dépourvu. L'auteur a su tisser sa toile pour que chacun s'y retrouve et s'y déplace avec une certaine facilité.

L'épaisseur du livre peut décourager de prime abord, mais il n'en est rien !
La fluidité du style, les chapitres courts, le charisme des personnages, les rebondissements de l'enquête, … renforcent au contraire ce plaisir de tourner les pages jusqu'au dénouement final.
Lire Martin Michaud, c'est aussi un peu une façon de découvrir Montréal, ses principaux édifices, ses quartiers chics, ou ses endroits les plus pauvres,.
J'aime aussi le ton employé, en particulier dans les dialogues, alternant naturellement français neutre et québécois plus marqué. Leurs expressions, mots et tournures de phrases sont à peine déstabilisants au début, et font sourire ensuite. Cela aide à donner plus de couleurs aux personnages.

Certainement à bientôt pour une autre enquête !
Commenter  J’apprécie          70
Tout d'abord , merci à Babelio et aux éditions Kennes pour cet envoi.
A l'arrivée du pavé, un peu d'appréhension. Et si ce n'était pas bien ?
Ça vous rendrait presque tiède (oui, je sais , c'est un peu vaseux comme blague...)
Sans être réfractaire aux policiers, il y a plus inconditionnel que moi!
Toutefois, n'ayant jamais lu de "cousin Canadien", l'occasion était rêvée.
Et Tabarnac, révélation!
Tout d'abord, la langue est exotique , sans aucun souci de compréhension. C'est vivifiant.
Les personnages sont truculents. Si le héros peut être rencontré ailleurs (le policier à la situation amoureuse compliquée, les relations avec ses enfants distantes et le verre d'alcool prohibé mais bien tentant), ses coéquipiers ,ne manquent pas de piquant, du gnome au kid , en passant par Jacinthe, sorte de Homer Simpson dès que de la nourriture apparaît sur ses radars.
Bon, tout ça ne nous fait pas un bon polar. On pourrait malheureusement tomber sur une auteur britannique permanentée ou un homonyme de Kurt, à nous sortir toujours les mêmes histoires et les mêmes ficelles.
Là, on a deux zigouillés à la fourche hérétique , une cochonnerie venue du moyen âge. On a un suicidé qui radotait, un dessin énigmatique, un dossier d'une sous firme, une citation de Oswald( la seule passée à la postérité...), des personnages proches des zigouillés qui s'affolent, Jacinthe (la coéquipière gloutonne)) qui bouffe.... et de la "poudrerie " partout avec "ces méchants fuckés" qui sont introuvables.
C'est un très bon polar , un idée très originale et une enquête complexe avec une chute pas classique pour un sous . A recommander vivement.
Le meilleur lu depuis "le bonhomme de Neige de Nesbo". (Je ne mets pas Carlos Salem dans la catégorie polar!)
Commenter  J’apprécie          50
J'ai eu la chance de découvrir ce roman grâce à mon partenariat avec les Editions Kennes, que je remercie vraiment car j'ai passé un moment remarquable !

Autant vous le dire tout de suite, lorsque j'ai reçu ce roman, j'ai d'abord était impressionnée par son volume, quasiment 650 pages ce n'est pas rien, et en grand format en plus. J'ai mis un peu de temps à le terminer, non pas parce que je n'aimais pas l'histoire, bien au contraire mais parce que j'avais un peu de mal à lire longtemps au lit, le roman pesant 920 grammes (oui, je l'ai pesé) j'ai parfois eu les muscles endoloris.

Ce roman est le troisième volume des aventures du sergent-détective Lessard, mais il peut très bien se lire de façon indépendante.

Le prologue de l'auteur nous indique sa démarche créative et pourquoi le roman s'intitule "Je me souviens", qui est la devise du Québec.

Les personnages sont intéressants, Lessard n'est pas un policier lisse, il a connu son lot de soucis et est resté marqué par ses précédentes enquêtes, sa coéquipière Jacinthe est un brin agaçante mais donne un côté parfois amusant à un roman assez dense. Loïc, la nouvelle recrue, malgré de graves erreurs sur le terrain, fait preuve de bonne volonté et parvient à se faire une place dans la résolution de l'enquête. Je trouve que les portraits sont dressés de façon subtile par des petites touches éparses, distillées quand il faut, ce qui donne de la profondeur au récit et c'est ce qui m'a permis de m'attacher à certains personnages.

Le roman se compose de six parties distinctes et de 95 chapitres assez courts, ce qui donne un rythme de lecture très agréable. J'ai pris plaisir à lire chacune des pages de ce roman, aucune n'est inutile et toutes sont essentielles au développement de l'intrigue et à la compréhension des tenants et aboutissants. Chaque pièce du puzzle s'imbrique dans les autres et fait de ce roman un incontournable. le côté psychologique de l'intrigue est fascinant et très documenté ce qui le rend crédible, l'implantation de l'histoire dans le contexte politique des années 60 est un pari osé, on sait bien que cette théorie n'est pas une relecture des faits mais est juste issue de l'imagination de l'auteur, mais elle en vaut bien d'autres qui sont prises au sérieux.

Même si le déroulement du roman nous mène doucement vers la résolution de l'enquête, j'ai tout de même était surprise à plusieurs reprises ce qui est plutôt rare. La fin est un peu ouverte, ce qui permet à notre imagination de continuer à faire vivre l'histoire, de se questionner sur les suites qui seront données à cette enquête très controversée.

J'ai été fascinée par ce roman, il s'agit pour moi d'un véritable coup de coeur. Un thriller historico-psychologique à lire et relire qui m'a permis de perfectionner mon québecois et qui m'a donné envie de lire la bibliographie entière de Martin Michaud !

Je ne développerai pas davantage mon avis sur le récit pour ne pas spoiler mais je vous invite vraiment à le lire !!
Lien : http://taste.for.troubles.ov..
Commenter  J’apprécie          40
Merci à Babelio pour cette découverte!

Un thriller chez nous cousins québécois au pays du froid mordant, des chums et des blondes.
Un thriller en compagnie de Victor Lessard et de Jacinthe Taillon, personnages attachants et hauts en couleurs (surtout Jacinthe).
Une histoire bien construite, un suspens qui monte en pression au fur et à mesure.
C'est dense, riche, détaillé : Martin Michaud a gagné une nouvelle fan et je vais me hâter de commander les autres!
Commenter  J’apprécie          40
Ah qu'est ce que j'adore lire ce genre de bouquins ! Ça me requinque ! J'aime tellement les policiers/thrillers mais alors quand ils sont bien faits c'est encore meilleur... Ce roman a pratiquement été un coup de coeur, honnêtement je ne sais pas vraiment ce qui a manqué si ce n'est le petit plus qui fait que... En tout cas, ce n'est pas passé loin.

J'ai tout de suite su que j'allais aimer, et ce fut rassurant car je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que ça fait 635 pages en grand format mais voilà la brique quoi ! Bref, l'écriture m'a happé aussitôt, j'ai eu beaucoup de mal à chaque fois à mettre ma lecture de côté. J'ai lu ce livre relativement vite 5 jours je crois, alors que je peux mettre autant de temps à lire un livre de 200 pages...

La plume est prenante, fluide malgré les expressions québécoises, j'ai trouvé qu'elles étaient très bien intégré que même si on ne connait pas du tout, comme moi, et bien on arrive quand même à comprendre le sens de la phrase selon la situation. Il aurait par contre fallu je pense des annotations pour les phrases en anglais, tout le monde ne le parle/lit pas. Moi je le comprends approximativement à l'écrit donc ça a été mais pour d'autres ça peut être un véritable frein.

En ce qui concerne les personnages, j'ai adoré le duo d'enquêteurs ! Ils sont naturels, des personnes qu'on pourrait côtoyer dans la vraie vie. J'ai aussi beaucoup aimé les petites intrigues accolées à l'histoire principale, ça nous fait douter sur des liens (ou pas), ça nous repose quelques minutes de l'enquête en elle-même et surtout ça nous permet de cerner davantage tous les personnages.

Sinon comme je vous le disais plus haut, le lecteur n'a pas envie de lâcher sa lecture avant de savoir la fin, je n'ai pas vu les pages se tourner tellement j'étais prise par l'enquête.
Le lecteur peut néanmoins avoir une impression de lenteur pendant sa lecture, c'est sans doute dû au fait que l'auteur exploite au maximum ses personnages et les lieux visités.
Pour certains, ça peut être rédhibitoire mais pour moi, c'est une très belle réussite d'autant approfondir personnages et ambiance sans pour autant ennuyer le lecteur avec de longues descriptions inutiles.

Ce n'est pas un thriller haletant, le suspens n'est pas à son comble, nous suivons une enquête policière même si l'auteur intègre d'autres points de vue tout au long de son roman, en principe ce n'est pas du tout ce que je préfère mais là, ce fut une vraie réussite pour moi. Il faut dire que l'auteur réussit quand même à bien nous promener dans son intrigue et que même s'il n'y a pas tant de rebondissement que cela, le final est juste excellent !
J'adore me creuser les méninges, essayer de trouver le coupable en me mettant à la place de l'auteur, parfois j'y arrive, parfois pas. Ici, j'en étais loin ! Et c'est ça que j'adore, j'en étais loin mais pourtant l'auteur arrive à nous faire passer tout près sans que le lecteur ne se rende compte de rien... Bel exploit !

Si comme moi, vous êtes amateurs de ce genre littéraire, je n'ai qu'un conseil : Foncez !
Lien : http://lalecturedeslivres.bl..
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (395) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Je me souviens" de Martin Michaud.

Comment s'appelle la femme d'André Lotie ?

Sandy
Betty
Sylvia

10 questions
5 lecteurs ont répondu
Thème : Je me souviens de Martin MichaudCréer un quiz sur ce livre

{* *}