AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,16

sur 267 notes
5
12 avis
4
7 avis
3
6 avis
2
4 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On retrouve dans « Batman : Dark knight » tout l'univers violent, sombre et désespéré de Franck Miller avec un dessin austère et macabre en relation directe.

L'intérêt principal de cette intégrale est de montrer un héros vulnérable, affaibli, en perte de vitesse et en proie à un doute permanent sur le fondement de sa lutte et sa capacité à la mener encore à bien dans une société qui l'a déclaré hors la loi.

Outre les classiques et toujours efficaces histoires avec Double Face et Joker, je n'ai pas spécialement adhéré aux histoires de gangs mutants.

Le contexte historique et politique des années 80 donne une saveur particulière au récit, avec la crise des missiles de Cuba et le probable affrontement nucléaire Est-Ouest.

Miller caricature également la sur médiatisation de la société avec les continuels (et assez insupportables) flashs d'informations qui viennent hacher en permanence le récit.

Enfin, l'affrontement symbolique entre Superman et Batman oppose deux faces de l'Amérique, celle du parfait soldat surhomme invulnérable à la solde du gouvernement face à un héros solitaire, libre, rebelle et ambivalent.

Intéressant mais moins culte que « Daredevil » ou que le film« The dark knight » de Christopher Nolan.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
Commenter  J’apprécie          100
J'ai bien aimé l'audace des cases ainsi que la noirceur voulu du récit. Cependant, c'est un peu trop irréaliste et artificiel à mon goût. Il faut s'y faire progressivement. Bref, je m'attendais à beaucoup mieux au vu des critiques élogieuses. Ce n'est pas du même acabit que Watchmen par exemple dans le même genre.

La référence aux deux tours jumelles et l'avion qui s'écrase sur "Gotham New-York City" rappelle le triste drame du 11 septembre. C'est visiblement prémonitoire car cela a été imaginé avant la date fatidique.

On peut également mesurer toute la portée du débat sur le fait de faire justice soi-même pour éviter des actes de banditisme ou pire de terrorisme! A t'on besoin d'un justicier pour nettoyer la ville au karcher? Personnellement, cela me fait froid au dos l'idéologie que prône le vengeur masqué. Je n'adhère pas à cette philosophie de justification de la violence. de là, à penser que c'est le livre de chevet de militaire ou autre dirigeant en mal de puissance, non ! Frank Miller a souvent été taxé de soutenir une idéologie nauséabonde. Je crois plutôt qu'il la dénonce. Je reconnais également certains atouts à cette BD qui est bien pensé et qui soulève certaines interrogations légitimes.

Pour toutes ces raisons et après mûres réflexions, je décide de remonter la note de cette oeuvre qui marque incontestablement après avoir lu un bon nombre de comics.
Commenter  J’apprécie          70
Frank Miller est quelqu'un qui aura beaucoup apporté à Batman. Aussi bien par l'intensité dramatique qu'en explorant les origines de ses personnages, il est sans doute l'auteur le plus influent parmi ceux qui auront orienté ce super-héros vers un univers résolument sombre et adulte. En découlent des récits haletants doublés d'un certain nombre de questionnements sur la justice et d'élégies sur notre humanité si fragile.
Mais Frank Miller, c'est aussi beaucoup de sorties provocatrices, une fascination pour la violence, et de nombreuses accusations de fascisme. Un cas épineux que je ne pouvais pas me contenter d'éluder : si je ne fais d'ordinaire jamais de politique dans mes critiques (et j'insiste : dans mes critiques, plus sur le blog en général), ici il va bien falloir que je livre malgré tout une analyse de ce qui m'a déplu dans sa pensée, d'autant plus que je m'attaque à son oeuvre-phare : The Dark Knight Returns.

Scénario

TDKR innove en ceci qu'il fait vieillir Batman à l'occasion de ses cinquante ans : un parti pris surprenant pour l'époque mais tout à fait cohérent avec le personnage. En effet, Bruce Wayne affaibli face à une Gotham toujours aussi tentaculaire ne fait que renforcer le pessimisme de l'univers, et accentue ce que Miller appelle lui-même « des tourments wagnériens ». La plupart des super-héros possèdent une retraite confortable ; mais il en est un qui ne s'en satisfait pas. Nous découvrons donc un Batman torturé par son inaction face à l'injustice, hanté par l'idée qu'il mourra en laissant Gotham aussi dangereuse qu'il l'avait trouvée, fasciné par la mort au point de l'esthétiser à travers les différentes façons d'envisager la sienne. Mais Batman n'a plus de Robin, Gordon s'apprête à quitter son poste, et Albert aurait dû embrasser une vie plus paisible depuis bien des années. Bien entendu, l'arrivée d'un certain Gang des Mutants, sur fond d'une petite guerre de routine des USA contre un petit État d'Amérique latine, va forcer notre justicier à reprendre sa casquette…
Sur ces faits qui fleurent bon la joie de vivre, Miller va déchaîner tous les principaux antagonistes du Batverse tout en en faisant apparaître quelques nouveaux : Double-Face, le Joker, Superman, le nouveau et tout frais gang des Mutants, et Catwoman qui reste malheureusement de côté en maquerelle grisonnante. Là où des comics plus récents comme Silence se vantaient de réunir tous les personnages de Batman (tout en oubliant le Pingouin) pour accoucher au final d'un récit boursouflé et incohérent, on assiste ici à une surprenante maîtrise de la succession des adversaires au sein du récit : ni trop peu ni trop nombreux, ils s'enchaînent en rythme tout en faisant franchir à chaque affrontement un nouveau palier dans l'élévation de Batman au rang de légende.
Batman oblige, le Joker possède une place de choix : si vous n'avez pas réussi à regarder The Dark Knight jusqu'au bout, sachez seulement que ce n'est rien par rapport à ce qui vous attend ici. Plus laid et vicieux que jamais, il prépare une revanche pour toutes ces années passées à l'asile d'Arkham. Une case en particulier, dans une certaine émission télé, n'a pas fini de me traumatiser… Des trucs que je ne souhaiterais même pas à Ruquier ou à Hanouna.
Enfin, le retour d'un justicier violent et s'érigeant au-dessus des lois n'est pas sans déranger quelques figures intellectuelles ou judiciaires. le récit est donc ponctué de différents débats et journaux télévisés visant à établir si Batman doit ou non se faire arrêter par les flics. La question elle semble vite répondue… jusqu'à ce que des gens se voulant les alliés de Batman aillent bien, bien plus loin que lui.

Dessins

Disons-le : j'ai mis du temps à me décider sur l'aspect plastique. le style de Frank Miller est le total opposé de celui qu'on attendrait pour les super-héros : simple, sans grand décor, à la fois nerveux et rigide, le tout en privilégiant des cases petites voire le gaufrier. S'il adopte ce qu'en BD franco-belge nous appellerions le style « fil de fer », il est loin de posséder la précision d'un Schuitten ou l'harmonie d'une « ligne claire » à la Hergé ou Jacobs ; les personnages sont carrés et tout en muscles, avec un mélange entre simplification et détails prosaïques qui rappellent presque au premier abord des dessins d'enfant. Se faire surprendre, pourquoi pas ; mais les scènes d'action en prennent un coup.
Du moins, c'est ce que je me disais… jusqu'à ce que je me prenne une claque avec une scène grandiose et tragique montrant un Superman au bord de l'agonie. le travail des couleurs y sublime la scène, tout comme il vient rajouter à l'album avec ce qui semble de l'aquarelle cette esthétique assez unique. le style pictural est également adapté au récit qu'il raconte : la vie de différentes boules de nerfs ambulantes, qui passent plus de temps à appréhender le prochain coup de l'autre qu'à se caillasser. Et ça caillasse beaucoup.
On trouve aussi des découpages très intéressants (bien que pas si novateurs si comme moi vous avez eu des cours de fac sur l'underground de la BD) : case scindée en deux rompant un gaufrier pour signifier l'écoulement d'un silence, grandes images longeant d'autres petites pour montrer d'un côté les catastrophes et de l'autre l'intensité de l'urgence du compte à rebours avant la prochaine, changement de couleur des cartouches pour indiquer qu'on change de voix off… Autant d'expérimentations qui servent toujours le récit plutôt que de le complexifier.

Fond politique

Mais vous m'avez vu venir, là où je serai plus réticent, c'est bien entendu le message qu'il y a derrière. Si dans les productions comics récentes, l'ambiguïté sur l'héroïsme que suscite nécessairement un milliardaire tabassant impunément les pauvres a été exploitée avec intelligence selon la critique par Batman White Knight (que j'ai choisi de ne pas lire pour tout un tas de raisons, ce qui s'avère une décision que je commence à sérieusement regretter), ici nous sommes dans la pure tradition conservatrice et libertarienne dans laquelle Batman a infusé. Gotham City est rongée par l'insécurité due au laxisme des autorités, et il nous faut un homme fort (j'ai envie de dire : providentiel) pour nous sauver. Et qui de mieux pour ça qu'un riche pour remettre tout le monde dans le droit chemin ? Quant aux criminels, les seuls motifs sociologiques qu'on avance sont des excuses incompréhensibles ou bidons servies par des hommes de paille sur les plateaux télés. Ils semblent être méchants juste parce qu'ils sont méchants (la palme revient à la néonazie avec des croix gammées tatouées sur les seins). La seule critique intelligente qui en ressort est que Batman est motivé avant tout par le sexe qu'il refoule : quand on voit Wayne qui accepte un duel avec le chef des Mutants juste parce que « son corps l'appelle », on se demande si Miller n'a pas fait, peut-être malgré lui, une brillante analyse de ses pulsions profondes.
Là où ça devient véritablement problématique, c'est que Batman va bien plus loin dans la violence que ce à quoi on était habitués, décidé même à la fin à faire ce qu'il s'était toujours interdit : tuer, même un être aussi dangereux et irrécupérable que le Joker. le message autour des méchants peut se résumer ainsi : « les ennemis ne changent jamais : détruis-les avant qu'ils ne te détruisent ! » Les vies des Soviets ne comptent visiblement pas, soit dit en passant : Superman en dézingue à la pelle alors qu'il continue d'être le Gary Sue de DC Comics.
The Dark Knight Returns, c'est l'anti-Watchmen, sorti à la même époque : un comic super-héroïque introduisant des thématiques philosophiques et expérimentant de nouvelles formes d'histoire et de narration, mais délivrant un message politique d'un bord totalement opposé. Je ne suis ni le premier ni le dernier à le dire. Quand Alan Moore critiquait fermement les méthodes expéditives d'un Rorsach ou un Comédien, ici elles semblent les seules envisageables pour faire régner l'ordre. Ça passe quand ça casse.

« J'ai des droits… »
KRAAAASHHH
« Tu as des droits. Des tas de droits. Parfois, je me surprends à les compter jusqu'à en devenir fou. Mais dans l'immédiat, tu as un éclat de verre planté dans l'artère de ton bras. Tu te vides de ton sang. Et je suis la seule personne au monde qui puisse t'amener à l'hôpital à temps. »

Ceci étant posé, Frank Miller ne va pas non plus faire une promotion de la violence totalement décomplexée : on est tout de même dans une BD se voulant avoir une dimension philosophique, il faut donc s'interroger un minimum sur le moment où elle cesse d'être légitime. Et les admirateurs de Batman adoptent un tel puritanisme qu'ils finissent finalement par desservir leur cause. Jusqu'à ce que Batman les prenne en main… et montre qu'un héros ne sert pas qu'à la baston.
La misère sociale n'est pas totalement occultée : Bruce Wayne refuse de s'en prendre au menu fretin qui n'a choisi l'illégalité que pour survivre à la pauvreté (on trouve d'ailleurs quelques belles pages bien que complètement désespérées sur la misère sociale, dont notamment une qui m'a fortement ému). Les femmes ne sont pas non plus en retrait, avec quelques figures très déterminées… dont le nouveau Robin, et d'autres illustrant des réalités plus tristes (comme Catwoman). Miller condamne également les racistes et les homophobes par différents personnages secondaires, trop stupides pour donner envie d'être comme eux ; au final, le discours reste suffisamment nuancé pour qu'on accouche de l'oeuvre d'un conservateur autoritaire plutôt que d'un facho pur jus.

Bon, bon, bon…

Par contre, la production récente de l'auteur ne s'encombre pas de toutes ces subtilités. Miller était militariste et patriote dans TDKR, soit ; mais cela l'a peu à peu amené à devenir xénophobe, notamment envers le Moyen-Orient. Parmi ses récents faits d'armes, il a notamment incorporé Greta Thunberg au sein des méchants de l'univers DC sur la dernière planche de sa courte BD The Golden Child. le comble étant qu'il l'a réalisée pour lutter contre les dérives populistes…
Niveau dessin, on a définitivement basculé dans l'auto-caricature. L'autre jour, durant mon pèlerinage hebdomadaire à l'excellentissime librairie de bandes dessinées L'étrange rendez-vous, je tombe sur Terreur sainte, son brûlot post-11 septembre. Et les persos sont… comment dire ? des bites sur pattes qui se marravent de la façon la plus bourrine possible.
Enfin, quitte à râler, touchons un mot de DC, dont la politique est incompréhensible pour le néophyte. Double-Face retrouve un visage normal dans TDKR, mais aussi dans Silence. Bon, la maison a fait des reboots, toussa toussa, mais Miller continue de sortir des suites à son Dark Knight ! Donc, qu'est-ce qui est canon et qu'est-ce qui ne l'est pas ?

Conclusion

Bref, The Dark Knight Returns est un classique de la BD étasunienne, à lire ne serait-ce que pour son intérêt historique. de mon côté, j'y ai trouvé ce que j'attendais d'une aventure de Batman, bien qu'au départ j'aie eu toutes les peines du monde à m'y accrocher. Si on met de côté le fond idéologique douteux de l'auteur, on découvre un récit intelligent et rythmé qui n'a eu de cesse de nourrir les imaginaires. Il paraît qu'on en a sorti un dessin animé très cool, qu'il faudra bien que je regarde un jour, car après tout, c'est pour ma culture…
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
Commenter  J’apprécie          50
Le cinquième livre dans cet abonnement d'Eaglemoss et ce que j'apprécie, c'est qu'ils publient des comics de différentes époques, que ce soit des années 2010 ou bien de 1986, comme ce classique de l'histoire de Batman, revu par Frank Miller. En passant, ce que j'apprécie un peu moins avec Eaglemoss, c'est que ça tourne pour l'instant beaucoup autour des mêmes artistes : Geoff Johns et Jim Lee sont les auteurs des quatre premiers titres de l'abonnement. Bien sûr, ce sont des artistes très talentueux et c'est un plaisir de découvrir leurs oeuvres, mais sérieusement, il y en a d'autres à découvrir. Frank Miller est un bon début et j'espère qu'on aura également d'autres artistes par la suite.

Dans cette réécriture, Batman est devenu vieux et sacrément aigri. Si, si. Et il est également très, très seul. À part Alfred, personne dans son entourage. Il n'a pas vu Dick depuis sept ans (ce que je trouve difficilement concevable, mais ce qui explique peut-être à quel point il est aigri) et son dernier Robin, Jason Todd est mort. Bon, okay, il a de quoi être aigri.

On voit de suite que ce comic n'est pas contemporain puisqu'il est très verbeux (ce qui me semble être le cas des « vieux » comics, de ce que j'ai pu remarquer sur Superman et sur les premiers X-Men). En soit, ce n'est pas dérangeant mais ce qui pose problème, c'est bien le mauvais cadrage / découpage des livres de Eaglemoss, que j'avais déjà mentionné dans mes critiques précédentes. Sérieusement, c'est trop demandé que de pouvoir lire le texte du livre que j'ai acheté ? Bon, passons outre. Miller utilise énormément les médias pour nourrir son histoire : la plupart des bulles sont en fait des écrans de télévision et c'est ainsi qu'on nous apprend que Batman est très mal vu par la population et les instances, et Jim Gordon avec lui. Mais ce dernier ne va pas tarder à être remplacé de toutes façons, par quelqu'un qui compte bien se débarrasser de Batman.

Bref, Bruce Wayne entreprend de se remettre dans la peau de Batman et il se rend bien vite compte qu'il n'est plus tout jeune et que c'est bien difficile pour lui. Heureusement, dans sa quête contre le mal et la corruption, il est rejoint par Carrie Kelley. Cette dernière décide, sans demander l'avis de quiconque, d'enfiler un costume à la Robin. Et j'étais bien heureuse d'avoir enfin entre les mains l'un des récits où elle intervient, depuis le temps que j'entends parler de la « Robin fille » (en dehors Stéphanie Brown, du coup). Elle n'en fait qu'à sa tête, ce qui semble être l'une des qualités requise pour devenir Robin. D'ailleurs, Bruce ne rechigne pas trop (ce qui prouve à quel point il a vieilli, vu comme il rechignait à l'idée que Tim Drake le rejoigne) et fait de son mieux pour garder sa protégée hors de danger. Une relation très touchante donc, qui s'établit très rapidement et qui fait plaisir à voir.

Je trouve Superman assez antipathique dans cet arc, puisqu'il s'est plus ou moins vendu au gouvernement états-uniens pour avoir la paix. Les autres super-héros sont en disgrâce, lui peut continuer tranquillement tant qu'il obéit au doigt et à l'oeil du gouvernement, jusqu'à faire des choses vraiment pas jojo.

La fin – que je ne vais pas spoiler – est très bien faite, même si le traitement d'Alfred me chiffonne quelque peu. En tous cas, je suis ravie d'avoir enfin pu lire ce grand classique des Batman !
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
Commenter  J’apprécie          50
Bande dessinée de la fin des années 80. le dessin, le coup de crayon en est typique. Mais l'essentiel n'est pas dans le graphisme, tout se passe dans le récit. L'histoire est sombre. Batman a disparu depuis 10 ans. le crime a repris ses droits sur Gotham. A plus de cinquante ans, Bruce Wayne reprend du service. le récit montre une Amérique corrompue, sale, dégueulasse, mais présentant un façade puritaine bien hypocrite. Batman, ou plutôt Bruce Wayne, en reprenant du service, doute. Pris entre la quête de la justice et ses vieux démons, Batman n'est finalement que l'homme caché derrière un masque, un homme qui se ment. le récit est très bien réalisé, bien construit avec un aspect psychologique intéressant, loin du typique Batman ou autre. Heureusement que le récit est bon, parce que je n'adhère pas au graphisme vieillot.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
Commenter  J’apprécie          40
Batman : The dark Knight returns de Frank Miller, Klaus Janson et Lynn Varley
Edition Urban Comic / Dc Comix
Collection DC essentiels
240 pages

Bruce Wayne a cinquante-cinq. Depuis plusieurs années, Batman a disparu, et Bruce a l'impression d'être mort. Sans cesse l'homme chauve-souris l'appelle, le tente. Un soir, il va décider de remettre son costume, au grand dam de son fidèle Alfred.
Au même moment, alors que le commissaire Gordon va bientôt prendre sa retraite, Harvey Dent, autrefois double-face, est libéré après une chirurgie esthétique et une thérapie. le joker sort de la léthargie dans laquelle il était plongé depuis des années.
Alors que les médias s'interrogent sur la légitimité de Batman, qui s'acharne avec l'aide de la jeune Robin contre le gang des "Mutants", les grands méchants se réveillent et se préparent. Gotham City va redevenir le terrain d'une guerre entre le bien et le mal... Et cela va empirer quand Clark Kent va venir se mêler des affaires de Bruce Wayne.

Avec un scénario absolument bien construit, "The dark Knight returns" arbore un mode de narration surprenant (en tout cas pour qui, comme les Muses, lit assez peu de comics...) où l'histoire à proprement parlée est entrecoupée de passages où les médias traitent du "problème Batman".
Les dessins et les couleurs sont merveilleusement bien faits, et servent l'histoire en révélant la puissance et la faiblesse du dark knight.

L'ouvrage proposé par Urban comic est magnifique. Il commence par une préface où Frank Miller raconte la genèse de cet opus. Vient ensuite un article du Daily Planet (le journal de Métropolys où officie Clark Kent/Superman) qui rappelle que les super-héros sont partis, et que, si les méchants sont prompts à parler de Superman, ils refusent de parler du seul qui les a vraiment terrifiés, LE Batman.
Après l'histoire, vous trouverez tout une série de dessins préparatoires et des impressions de Miller.

Bref, ce livre est non seulement un très bon Batman, mais aussi un très beau livre ! Un bon moyen de découvrir Batman.
Commenter  J’apprécie          20
Sept ans qu'on ne l'a plus aperçu, sept ans que le crime est en perpétuel augmentation et malgré les efforts de la police et de James Gordon, cela ne s'arrange toujours pas.
Pourtant, malgré le poids de l'age, Bruce Wayne ou plutôt Batman est bien décider, de nouveau à combattre la criminalité à Ghotam City.

Après "Année Un", Franck Miller replonge dans l'univers de Batman, L'auteur nous pond ici tout simplement le meilleur comics qui soit sortie depuis une dizaine d'années. Miller à cette capacité à transcendé la BD comme un roman, ne vous attendez pas à de long dialogues entre les personnages, le combat de Batman se fait avec lui - même.
En effet, Bruce Wayne à vieilli, et l'univers de la criminalité quand à lui évolue et ne meurs jamais et c'est la tout l'originalité de The Dark Knight Returns. Batman lutte contre soi-meme, avec ses faiblesses mais aussi ses nouveaux atouts, comme par exemple la maturité.
La magnifique réalisation des dessins et le soin du détails aide à passer un agréable moment lors de la lecture, malgré l'ordre des cases qui reste difficile à appréhender.

Pour conclure, la lecture, on à droit dans cette nouvelle édition, à de nombreux croquis, des galeries de couverture et des litographie dédicacée. Bref, un indispensable de DC Comics.










Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (595) Voir plus



Quiz Voir plus

Nique Les PDGSSS

Est u con

ouii
ouiii
ouiiii
ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

1 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Batman : Année Un de Frank MillerCréer un quiz sur ce livre

{* *}