Dans ce pavé de près de 800 pages, on retrouve le commandant Servaz, ce flic qui a raté sa vocation d'écrivain et qui mène ses enquêtes jusqu'à l'obsession. J'ai découvert cet enquêteur dans "
N'éteins pas la lumière", ensuite dans "glacé" et "
Nuit".
Dans ce roman, on retrouve aussi, outre ses collègues et sa fille Margot, Julian Hirtmann, cet ancien procureur devenu tueur en séries, fou de la musique de Malher (tout comme Servaz, ce qui les rapproche) et enfui de l'hôpital psychiatrique dans lequel il était enfermé.
Servaz le sent, à nouveau, rôder autour de lui.
Serait-il lié d'une manière ou d'une autre à l'affaire qui occupe Servaz : une professeure d'une université a été assassinée, noyée dans sa baignoire après avoir été ligotée, une lampe de poche dans le gosier?
Sur les lieux du crime, Hugo, un élève, fils de Marianne, une ex maitresse de Servaz.
Je suis toujours en admiration devant les auteurs de thrillers. Comment est-ce possible d'écrire une histoire (surtout aussi longue) qui se tient, où tout se recoupe et qui se termine de manière tout à fait inattendue?
Bernard Minier arrive à tenir ses lecteurs en haleine durant presque 800 pages sans que l'envie de continuer la lecture ne s'émousse !
Comme toujours, le coupable est celui qu'on attend le moins !
Minier balade bien ses lecteurs, l'envoie sur des fausses pistes, avant de donner le nom du coupable et ses motivations !
J'ai été accro à ce roman dès le début de ma lecture, mon intérêt n'a jamais faibli et j'ai avalé les 800 pages très vite. Elles se boivent, en effet, comme du petit lait !
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