Avant de commencer la lecture de «
soeurs », j'avais déjà lu 5 livres de
Bernard Minier ; glacé,
le cercle,
N'éteins pas la lumière,
Une putain d'histoire, et
Nuit. Mais, à n'en pas douter, «
Soeurs » sera le dernier. En effet, je me suis copieusement ennuyée pendant la lecture de ce soi-disant thriller. Il ne m'appartient pas d'en construire un résumé, celui-ci figure sur la quatrième de couverture, mais d'en faire une critique tout à fait personnelle.
L'histoire débute pourtant pas un flashback qui nous ramène tout au début de la carrière du flic Martin Servaz, le héros favoris de
Bernard Minier, et le crime particulièrement atroce de ces deux
soeurs vêtues de robes de communiantes et attachées à des troncs d'arbres, qui, promettait de nous transporté dans un thriller au suspense haletant.
Néanmoins, au fil des pages, je n'ai pu que constater une fois de plus, que monsieur Minier noie ses lecteurs dans une marée de détails sans fin, qui n'apporte absolument rien au récit et qui en complique singulièrement la lecture. J'en veux pour preuve cette leçon de zoologie sur les serpents venimeux, à grand renfort de noms scientifiques, dont on se demande qu'elle place elle a dans ce thriller. On comprend comment, en format livre de poche on arrive allègrement à 500 pages.
Bref, non seulement ces multiples détails inutiles, nuisent au récit, mais, de plus, je n'ai pas du tout été emporté comme dans les autres livres de
Bernard Minier, par un suspense insoutenable, avec une irrésistible envie de dévorer les pages pour en connaître le dénouement.
En un mot et pour conclure, je n'ai vraiment rien aimé de ce livre, ni l'histoire sordide, ni l'absence d'un véritable suspense, ni le dénouement qui fait flop, et encore moins les détails sans fin.