Une putain d'histoire

[Critique écrite en 2017, retrouvée sur un bloc note]

Si vous avez lu les 3 premiers livres de Bernard Minier et que les personnages, la localité de l'action ou l'ambiance ne vous ont pas plu : bonne nouvelle, Une putain d'histoire est un roman totalement indépendant des autres ouvrages de l'auteur.

Au point qu'il se déroule en Amérique et met en scène des jeunes lycéens, notamment un groupe d'amis très soudés, dont l'une d'entre eux disparait. le narrateur, son petit ami, voit sa vie changer et découvre de multiples détails louches qui vont le pousser à enquêter sur le (désormais) meurtre de sa copine dont il devient aux yeux de la police un des principaux suspects.

L'aspect de "perdre quelqu'un et être au même moment considéré comme un suspect" est très bien traité et on est glacé par cette double peine et la manière dont un ado de 16 ans va l'encaisser.

On ne sait pas toujours vers quoi l'auteur nous embarque au fil du récit mais c'est avec grand plaisir et suspens que nous suivons le jeune Henry dans ses aventures aux nombreux rebondissements.
Il est délicat d'en parler sans trop en révéler mais si les 500 premières pages se lisent l'une après l'autre, les 100 dernières se dévorent littéralement. le dénouement est l'un des plus excitants que j'ai lu ou vu dans des romans, séries, films policiers et je pense que tout amateur de polar devrait avoir un avis sur Une putain d'histoire!

J'ai découvert Bernard Minier avec le livre: "Soeurs" qui m'a beaucoup plu. J'ai ensuite enchainé avec les thrillers : "Nuit", "La vallée", "La chasse" dont les intrigues m'ont happé du début à la fin. Donc, pour lire celui-ci, je ne mes suis pas posé de questions. Mais je n'ai pas du tout aimé, je n'ai accroché à aucun moment donc je l'ai très largement survolé. Dommage.

Avis un peu mitigé pour ce thriller. L'intrigue est efficace mais les personnages sont peu attachants et il y a eu beaucoup de longueurs. Et même si les situations et les réactions sont trop invraisemblables, la fin m'a bluffé. Néanmoins, j'ai préféré glacé et son personnage Martin Servaz.

On est à Glass Island, au Canada. Sur cette île à l'atmosphère toujours brumeuse, le corps de Naomi, 17 ans est retrouvé au bord de l'eau. Elle venait de se disputer avec son petit ami Henry, un enfant adopté par un couple de mamans. Il va rapidement être soupçonné mais l'enquête va faire émerger des secrets bien gardés... pourquoi Henry n'a t'il pas le droit de mettre sa photo sur internet? Pourquoi son accès aux réseaux sociaux est-il limité?
Qu'est-ce qui se cache derrière ces façades, ces familles apparemment sans histoires?

Un thriller plutôt bien mené, un rythme soutenu et une fluidité d'écriture.
J'ai aimé mais j'ai trouvé quelques longueurs, beaucoup d'invraisemblances et un vocabulaire parfois grossier qui n'apporte pas grand chose à l'histoire.
Je pense qu'il m'a manqué du dynamisme au niveau de l'enquête. On a l'impression d'être pendant des heures dans ce ferry glacial et dans cette ambiance humide.
J'ai été tenue en haleine la dernière partie de l'histoire lors des différentes révélations.

Avez vous des choses à cacher ? Des secrets honteux que personne ne connait sur vous ?
Tout le monde a des secrets, de petits, des gros ... Mais si votre vie est basée sur un secret et que celui ci est dévoilé que se passe-t-il ?

Dans une île perdue, une jeune fille est assassinée mais par qui ? Et pourquoi ?
Un livre palpitant qui nous fait découvrir une un endroit où il n' est pas peut être pas aussi idyllique que décrit dans les bouquins pour les orques.

Un livre qui vous donne envie de le lire jusqu au bout. Tout est dans le titre c est " une putain d histoire "

Wouah !

L'intrigue ne s'essouffle pas durant ces 524 pages.
Les rebondissements sont nombreux.
Le décor est parfaitement planté, les descriptions ne noient pas l'histoire mais savent nous immerger dans ce milieu.
Les personnages bien campés, forment un groupe plutôt attachant, unis par une amitié forte, presque exclusive, constituant, à la limite, une sorte de huis clos, ce qui colle parfaitement à l'ambiance de cette île favorisant cette sorte de repli. La description de cet ensemble d'ados est plutôt réaliste et donnerait envie d'y être intégré.
Seuls la famille marginale constituée de semi demeurés pourrait paraître irréaliste... mais on en trouve dans certains milieux, alors...

La montée en tension est régulière et s'intensifie. le dénouement, plutôt inattendu même si l'on commence à trouver certains points suspects, offre une situation quasi machiavélique.

Le style limpide se fait oublier ce qui permet au lecteur de se laisser totalement immerger.
Cela faisait un moment que je n'avais pas été autant pris par un polar.
Une superbe ouvrage dans le genre qui remplit son rôle et peut être qualifié sans hésitation, de page turner.
Une seule question, pourquoi Bernard Minier ancre ses histoires dans un contexte américain ?

Un excellent thriller que l'on a du mal à lâcher.
Beaucoup de personnage (mais pas trop) aux personnalités différentes et bien dévoilées progressivement.
Un suspense bien mené avec de nombreuses pistes crédibles, ce qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement.

Ça, on peut dire que c'est vraiment une putain d'histoire ! Je ne sais pas quoi rajouter au résumé pour ne rien spoiler, mais on est rapidement emportés dans l'histoire et les tourments de cette petite île de Glass Island. Moi qui n'aime pas vraiment les thrillers, j'ai bien apprécié celui-ci. Je relirai du Bernard Minier, c'est sûr !

Un thriller bien propret qui cache une machination machiavélique.
Henry est un adolescent de seize ans qui vit sur une île, Glass Island, au large de Seattle. Il a été adopté par un couple lesbien, Liv et France. C'est en prenant le ferry pour rejoindre le continent qu'il a une violente altercation avec sa petite amie, Naomi. Celle-ci lui demande qu'ils fassent une pause et lui révèle : « Je sais qui tu es ! ». Peu de temps après le corps de Naomi est retrouvé sur une plage, sans vie, emmêlé dans un filet de pêche. Henry devient rapidement le suspect N°1…
Evidemment, sous la plume de Bernard Minier, l'histoire n'est pas aussi simple qu'il n'y parait et elle promet un dénouement inimaginable.
« Une putain d'histoire » n'est pas forcément à la hauteur de la vulgarité accrocheuse de son titre. On est loin du sensationnalisme ou du gore de certains polars addictifs. On ne s'ennuie pas mais l'auteur ne nous bouscule pas trop non plus. C'est un peu comme une promenade de santé. L'auteur ne développe pas assez le côté sombre de ses personnages. Néanmoins, on passe un agréable moment.
Editions XO, Pocket, 593 pages.

Je suis enfin arrivée au bout de cette Putain d'histoire…. J'ai eu beaucoup de mal à me mettre dans le récit de cet auteur que j'affectionne. Ça a été très laborieux. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et la complexité de l'histoire m'a un peu laissée perplexe. Finalement je mets 4 étoiles parce que c'est bien ficelé, tordu plus que de raison et m'a poussé à me poser des questions sur la sincérité des gens en général et l'utilisation des nouvelles technologies. J'espère que vous arriverez mieux que moi à vous immerger dans ce troublant univers. Peut-être que la période ne s'y prêtait pas. Bonne lecture à tous