AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,91

sur 3086 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Mon Minier m'a miné.
J'emploie le possessif car l'auteur, dans ses trois derniers polars a mis en avant ma ville d'adoption, Toulouse et sa region ( pyrennées et le gers): j'aimais ses romans mi-noirs mi psychologiques, plutôt lents qui montraient toute la complexité de l'être humain et cette eternelle lutte entre le bien et le mal.
Là, il part aux USA, à proximité de Seattle et change complètement de style: thriller pur et dur, il a troqué l'argile malléable contre un granit sculpté à coups de b(o)urin. L'auteur nous explique dans la post face qu'il a voulu rendre hommage aux polars US, quelle grandeur d'âme! je suis même sûr qu'il donnera tous ses droits d'auteur liés à la traduction de son livre aux indiens d'Amèrique!

L'histoire se situe dans une petite ile du nord ouest du pacifique à une heure de ferry du continent. Notre héros, un ado de seize ans se dispute sur ce bateau avec sa petite amie que l'on retrouvera, le lendemain, noyée sur une plage de l'ile, empétrée dans un filet de pêche. Il nous raconte sa "putain d'histoire" alternativement avec un narrateur omniscient qui relate l'enquête de police et la quête d'un magnat d'une entreprise de nouvelles technologies à la recherche de son fils.

Le microcosme de cette petite ile balayée par les vents et la pluie, opposé à la toute puissance planétaire fournie par les nouvelles technologies ainsi que la recherche de la vérite par 5 ados confrontés à la dureté du monde adulte sont intéressantes . de même les retournements de situation sont nombreux et la fin est surprenante.

Mais, que de caricatures et d'invraisemblances: un super patron/futur sénateur, big brother aux pouvoirs quasi illimités, des flics à la dérive, des super ados qui font la nique aux grands méchants, notre jeune super héros capable, fin novembre de nager dans un océan déchainé pendant plus d'un kilomètre... et j'en passe!
L'auteur en fait trop, beaucoup trop pour que son histoire soit crédible.

Mais ce n'est que mon humble avis
Commenter  J’apprécie          838
« Est-ce que vous n'avez rien à cacher ? Est-ce que vos vies sont nickel-chrome, pas le moindre petit secret nulle part ? Ou est-ce qu'il y a des trucs que vous n'aimeriez pas que les autres sachent ? Des trucs dont vous avez honte... » (p. 248-249)
Allez, vous avez au moins un petit secret inavouable ! Tremblez, alors : avec Grant Augustine et sa boîte de surveillance WatchCorp, la vie privée n'existe plus - merci les téléphones portables, les ordinateurs qui tracent tout et n'oublient rien, jamais rien.
C'est d'autant plus inquiétant que cet Augustine se présente pour être gouverneur en Virginie et qu'il a de grandes chances d'être élu. C'est pas de bol non plus pour les gens sur lesquels il souhaite mettre le grappin, ils risquent fort d'être localisés rapido, de voir leur vie et celle de leurs proches ruinées, même si Augustine les cherche pour de bonnes raisons - parce qu'il a envie d'être un bon papa, par exemple.

Ce roman pourrait s'appeler 'A fucking story' : il se passe aux Etats-Unis et a le goût d'un polar américain, de certains polars US, ceux que je n'aime pas, qui ressemblent aux films d'action avec de l'espionnage, des gros méchants puissants et des rikikis qui osent les affronter et ne s'en sortent pas si mal - petits, mais costauds du ciboulot. L'auteur s'en explique en postface : ceci n'est pas une copie mais un hommage au polar US. Il n'empêche que si on n'aime pas, on n'aime pas. le thème principal et les réflexions que ce roman suscite ne manquent pas d'intérêt (surveillance accrue de nos vies intimes via le numérique) mais trop d'action, d'invraisemblances, de noeuds dans l'intrigue, et d'enquête à la Club des 5 pour moi. Pourtant, dans ce registre, je peux me régaler avec un Patrick Bauwen ou un Harlan Coben de temps en temps... Je salue quand même les surprises finales de cette "putain d'histoire", les quarante dernières pages m'ont réveillée et consolée d'être restée malgré l'agacement croissant à la lecture.
Commenter  J’apprécie          839
Mais qu'il est lourd et encombrant ce livre ! Cela commençait mal entre nous car il est vraiment pesant physiquement parlant (tout à fait le genre de livre à découvrir avec une liseuse).

L'histoire m'a également paru pesante, beaucoup de longueurs dans les explications et dès le deuxième tiers j'ai commencé à le lire en diagonale, ce n'est pas bon signe.

Le début était assez prometteur mais je me suis lassée assez vite. C'est dommage car j'aimais bien les personnages, surtout les jeunes qui essayaient de mener l'enquête. Surtout Henry qui voulait résoudre le mystère de ses origines.

J'ai de beaucoup préféré les livres de cet auteur qui se passent en France et qui ne m'avaient pas paru aussi tarabiscotés.

Dommage....
Lien : http://www.pagesdelecturedes..
Commenter  J’apprécie          113
Pensant que ce livre était une suite de la série "glacé", "Le cercle" et "N'éteins pas la lumière", je l'ai lu dans la foulée des 3 autres. J'ai bien évidemment compris assez rapidement que ce n'étais pas une suite, mais une histoire avec des personnages tout à fait différents des 3 autres tomes.

Je ne peux pas dire que je n'ai pas apprécié cette histoire, qui se lit toute seule, malgré d'intempestifs flashbacks qui nous perdent un peu dans la chronologie des évènements plus qu'autre chose mais je ne l'ai pas trouvé fantastique non plus. Trop de grossièretés, trop de détails qui délayent ce récit un peu tarabiscoté, même si la fin donne une note nouvelle aux évènements.

On peut remarquer dans cette histoire la place du numérique et des moyens de communication et de détournement de ces mêmes communications à des fins qui ne sont pas très élogieuses.

Sans rien dévoiler de l'intrigue, on peut s'arrêter sur la dernière remarque de l'auteur dans le chapitre consacré aux remerciements :
"Quand à l'un des sujets de ce livre - la fin de la vie privée, la menace que fait peser sur nos libertés politique et personnelle le développement tous azimuts d'Internet de la façon dont, d'un instrument d'émancipation planétaire, il est sur le point de devenir un instrument de contrôle et d'endoctrinement planétaire que se disputent gouvernements, fanatiques et simples citoyens - , il ne concerne pas seulement les personnages de ce libre : il nous concerne tous"
Commenter  J’apprécie          100
Rien que le titre vous met mal à l'aise… Pourquoi ? Je ne sais pas trop, il cingle comme une gifle, un crachat, une insulte…
On m'a prêté ce livre il y a un moment, je l'ai emporté pour les vacances avec d'autres. Putain d'erreur ! Ce n'est pas un livre pour l'été ! Dès les premières pages le temps est couvert, 360 jours par an ça ne laisse pas beaucoup d'espoir. Et au bout de 80 pages, j'avais le sentiment que je n'irais pas au bout. Pas de feeling, pas de fil conducteur. Des bouts de chapitres avec des tas de gens sans rapports (les chapitres et les gens). Et quand les gens avaient des rapports, ce n'était pas joli-joli : névroses, jalousies, ambition du pouvoir, possessions, violences.
Bon, je l'ai tout de même terminé ce bouquin, je voulais en avoir le coeur net, et c'est là la réussite de Minier, ferrer le lecteur comme un poisson, et remonter doucement la ligne jusqu'à la dernière page. le problème c'est que j'en ressors avec un drôle de sentiment, un peu déprimé, l'impression d'avoir loupé quelque chose. Les polars, j'en ai lu des centaines, des très bons et des très mauvais, des bons et des mauvais, et d'autres au milieu, sans âme ; celui-ci en fait partie.
Si d'aventure vous le prenez en mains pour le lire, attendez-vous à ne rien piger au départ, puis vous laisser accrocher, et tomber sur le cul à la fin. Vous ne devinerez jamais la fin de cette putain d'histoire.
Commenter  J’apprécie          91
Je suis déçue de voir que Bernard Minier verse dans le "triller américain". Après un début des plus prometteurs, l'histoire part dans tous les sens et notre malaise grandit, avec une véritable poussée de tension à cent pages de la fin. Une fin qui m'a mis on ne peut plus mal à l'aise, et pourtant je suis une habituée des romans noirs.

Commenter  J’apprécie          80
Henry, un adolescent de 16 qui vit une petite île isolée avec son petit groupe d'ami, prend le ferry tous les jours pour aller au lycée et son enfer commence lorsque sa petite amie Naomie disparaît lors du retour en bateau et est retrouvée morte quelques heures plus tard sur une plage de l'île. La mère de cette dernière a elle aussi disparu. Après le visionnage de la vidéo-surveillance du bateau, il apparaît qu'Henry est le dernier à l'avoir vue vivante et qu'en plus ils se sont disputés. Tout accable le jeune homme nouvellement arrivé sur l'île avec ses deux mamans Liv et France.

Après, n'éteins pas la lumière du même auteur que je n'avais guère apprécié de part les éloges de cet auteur, je me suis dit que j'allais tenter un second livre me voilà donc avec une putain d'histoire. J'ai apprécié la façon dont cela est raconté via Henry et Jay la plupart du temps, mais je lui ferai le même reproche que le précèdent que de longueur , un livre qui sans problème aurait put être réduit de moitié, putain (je reprends Minier qui impose ce mot, je ne sais pas combien de fois dans ce bouquin.) mais qu'est ce que c'était long , le rythme ne s'accélère qu'a la toute fin , tout cela pour en arriver à une chute concernant Henry prévisible des les premières pages même si une petite surprise est venue de la part de Jay ... Bon allez vu que j'ai subis ce mot pendant tous le livre un dernier pour finir la critique, Putain, il faut que j'arrête de lire des Bernard Minier, ce n'est apparemment pas mon style de livre !
Commenter  J’apprécie          50
Ayant bcp aimé les trois premiers titres de Bernard Minier, je me réjouissais de lire Une putain d'histoire même  si l'action se déroule très loin des Pyrénées et ne met pas en scène Servaz et son équipe que j'ai eu plaisir à suivre dans les trois précédents volumes. Malheureusement, ce 4ème titre ne m'a pas convaincue du tout.

Si j'ai apprécié le cadre insulaire et sauvage dans lequel se déroule l'intrigue, les descriptions de la nature tant végétale qu'animale ainsi que les réflexions sur l'omniprésence des nouvelles technologies de l'information et les dangers liés à une surveillance tjrs plus importante de la sphère privée, j'ai trouvé l'intrigue en elle-même peu originale, trainant en longueur et somme toute assez peu crédible.

Ce super ado de 16 ans qui se mesure à une panoplie de méchants vraiment très méchants m'a un peu lassée. Par ailleurs, j'ai ressenti un manque de finesse et une exagération dans l'utilisation de certains termes qui au final sonnent faux. Enfin, la soudaine accélération du rythme et les rebondissements plutôt  intéressants à 50 pages de la fin n'auront malheureusement pas suffi à me faire changer d'avis.

En bref: un thriller selon moi très inégal et que j'oublierai probablement très vite. Dommage.
Commenter  J’apprécie          40
Le titre (et la publicité radio) ne rendent pas ce livre très attrayant. C'est dommage car c'est un polar honorable
Commenter  J’apprécie          40
J'ai dû totalement passer à côté de ce thriller car je n'ai absolument pas apprécié ma lecture. Est-ce dû au fait des nombreuses critiques élogieuses qui ont mis la barre trop haut ?

Le fait est que j'ai eu du mal à trouver crédible ce roman. Alors pour le coup, chapeau pour le titre, il reflète bien l'histoire. Sauf que pour moi ça prend surtout le sens de "ça part dans tous les sens".

Je n'ai rien à dire sur l'écriture qui est vraiment bien maîtrisée. le texte est fluide et se lit facilement.

C'est bien l'intrigue en elle-même qui ne m'a pas embarquée. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai eu tout le long de l'enquête avec les ados, l'image "du Club des cinq" et des "Goonies". Rien à voir bien sûr, mais c'est tellement rocambolesque avec ces ados soudés "à la vie, à la mort" et surtout ils sont surdoués pour déjouer comme ça "les méchants" !

Bref, ça n'a pas été une lecture pour moi, mais je retenterai cet auteur car il a quand même de belles critiques. Donc à voir sur un autre de ses romans afin de me faire une opinion définitive.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (8652) Voir plus



Quiz Voir plus

Une putain d'histoire (Bernard Minier)

Où vit Henry Dean Walker ?

Sur Cedar Island
Sur Deer Island
Sur Glass Island
Sur Pine Island
Sur Sugar Island

12 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Une putain d'histoire de Bernard MinierCréer un quiz sur ce livre

{* *}