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sur 3080 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
À l'instar de Franck Thilliez et d'Olivier Norek, Bernard MinierSoeurs », « La Vallée ») fait partie de ces auteurs de polars français dont je n'hésite jamais à lire les ouvrages. L'avantage de ce dernier est que j'ai encore quelques trous à combler dans sa biographie, dont ce roman qui délaisse le commandant Martin Servaz et le Sud-ouest de la France, pour nous emmener dans le Nord-Ouest des Etats-Unis, avec la volonté de rendre hommage aux thrillers américains. Un thriller qui s'avère donc de surcroît être une belle porte d'entrée pour ceux qui désirent découvrir cet auteur car il s'agit d'un récit totalement indépendant de ses autres romans.

Cette putain d'histoire est celle d'Henry, jeune lycéen de dix-sept ans, élevé par ses deux mères sur la petite île de Glass Island, au large de Seattle. Lorsque sa petite amie est retrouvée morte le lendemain d'une violente dispute qu'il a eu avec elle sur le ferry qu'ils prennent pour revenir du lycée, Henry devient non seulement très vite le principal suspect des flics, mais il se retrouve surtout au centre de l'attention des médias alors qu'il était censé faire profil bas à cause d'origines particulièrement troubles…

Flirtant régulièrement avec la crédibilité, l'auteur livre un « page turner » d'une efficacité redoutable, qui devient très vite impossible à lâcher. Soutenu par des personnages finement campés et abordant des thématiques intéressantes, tels que les dérives d'Internet et la surveillance à distance via les nouvelles technologies, il propose un huis clos sans temps mort et parfaitement ficelé, multipliant les rebondissements et se terminant par un final pour le moins renversant.

Le titre n'est donc pas mensonger : une putain d'histoire !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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En commençant ce bouquin, je me suis posée la question : Pourquoi tous nos auteurs Français doivent placer leur intrigue aux States ? et j'ai eu ma réponse dans la postface. Après Chattam, et bien d'autres, c'est au tour de Minier de rendre hommage aux thrillers américains.

Une chose est sure, c'est que l'auteur a réussi à me surprendre. Il a su tenir le suspens jusqu'aux toutes dernières pages avec des révélations fracassantes dans les 40 dernières.
Meme, si je n'ai pas eu d'affinités particulières avec les personnages, ils ont su me mener là ou le voulait l'auteur. J'ai donc passé un bon moment de lecture de ce coté là.

Par contre, j'ai beaucoup moins aimé le style d'écriture; trop de personnages avaient un vocabulaire grossier.
Oui, moi aussi je dis des gros mots et des insultes ! (parfois)
Non, je ne suis pas choquée par ce style de vocabulaire
Mais trop, c'est trop. ce qui conduit à des personnages qui sont un peu comme des acteurs qui surjouent et cela devient lassant à la lecture. du coup l'effet escompté par l'auteur tombe complètement à l'eau.

J'avoue que l'on peut passer outre ce petit inconvénient parce que la chute du livre en vaut quand meme le coup.
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Un thriller bien propret qui cache une machination machiavélique.
Henry est un adolescent de seize ans qui vit sur une île, Glass Island, au large de Seattle. Il a été adopté par un couple lesbien, Liv et France. C'est en prenant le ferry pour rejoindre le continent qu'il a une violente altercation avec sa petite amie, Naomi. Celle-ci lui demande qu'ils fassent une pause et lui révèle : « Je sais qui tu es ! ». Peu de temps après le corps de Naomi est retrouvé sur une plage, sans vie, emmêlé dans un filet de pêche. Henry devient rapidement le suspect N°1…
Evidemment, sous la plume de Bernard Minier, l'histoire n'est pas aussi simple qu'il n'y parait et elle promet un dénouement inimaginable.
« Une putain d'histoire » n'est pas forcément à la hauteur de la vulgarité accrocheuse de son titre. On est loin du sensationnalisme ou du gore de certains polars addictifs. On ne s'ennuie pas mais l'auteur ne nous bouscule pas trop non plus. C'est un peu comme une promenade de santé. L'auteur ne développe pas assez le côté sombre de ses personnages. Néanmoins, on passe un agréable moment.
Editions XO, Pocket, 593 pages.
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"Tout ça pour dire que ceci n'est pas un authentique roman américain : c'est un authentique hommage au roman américain... et au cinéma américain."
Ainsi s'exprime Bernard Minier à la toute fin de son ouvrage dans la longue liste (très explicite) de ses remerciements.
Car en lisant ce thriller, on peut effectivement se demander si l'on a affaire à un écrivain américain au patronyme francisé, ou bien à un auteur francophone ayant vécu aux USA, comme d'autres expatriés ont vécu au Japon... je pense à Amélie Nothomb, à Jake Adelstein ou encore à Nick Bradley.
Tout le culturel, tout le sociétal, le politique, l'historique, le géographique, l'océanique, la flore, la faune sont restitués avec un souci d'exactitude et de précision qui tourne à l'obsessionnel, à la peur du syndrome de la montre- bracelet du légionnaire dans un péplum qu'aurait signé Cecil B.DeMille.
Un très bon point est cette île fictive ( Glass Island ) où se situe en majeure partie l'action du roman, île inspirée de celles qui se trouvent dans l'État de Washington... à savoir Orcas Island, San Juan Island et Whidbey Island.
Minier les a visitées, y a séjourné, a fait connaissance des autochtones et en particulier des flics, qui ont, dans une certaine mesure, contribué au label d'authenticité de cette île, de son mode de vie, de son rapport à la nature, à la modernité et à la violence de la société qui semble en être un corollaire.
Rentrant du collège par le ferry du soir, Henry un adolescent de seize ans a une violente dispute avec sa petite amie Naomi qui veut faire un break, arguant du fait "qu'elle sait maintenant qui il est".
Naomi disparaît puis est retrouvée morte assassinée quelques jours plus tard.
Henry, fils adoptif de deux mamans lesbiennes, va tout tenter avec sa bande de copains pour découvrir la vérité et le ou la meurtrier(ière).
Car un compte à rebours a débuté pour le jeune homme dont la police a fait son principal suspect.
Dans le même temps, un des tout-puissants milliardaires du pays, cherche depuis seize ans le fils qui lui a été enlevé par Meredith sa petite amie de l'époque.
Ce milliardaire, futur politicien, règne sur un Empire numérique, une sorte de Big Brother tentaculaire qui voit tout et peut tout... ou presque.
La narration d'Henry est parallèle à la recherche de ce potentat en quête de son fils disparu.
Qui est qui ?
Qui peut quoi ?
Tout est dans ce thriller très bien pensé du point de vue de l'intrigue mais poussé aux limites du blockbuster hollywoodien... genre - Piège de cristal -, dans lequel Bruce Willis serait un ado de seize ans capable de balancer du haut d'un phare un truand averti cent fois plus fort que lui, d'affronter tel Tarzan transformé en chevalier Neptune des orques intimidées à sa seule vue ou bien encore nager dans une mer tempétueuse comme un Michael Phelps amphibien gavé d'une potion magique concoctée par un druide gaulois.
Si vous passez outre à ces aspects caricaturaux de l'histoire, celle-ci vous réservera d'incessantes surprises... car le rythme ne baisse jamais d'intensité... Vous ne pourrez pas ne pas être interpelé par la densité des personnages.
Et enfin, cette numérisation globalisée du monde vous rappellera à travers les puces, les drones, votre ordinateur... à quel point vous n'êtes pas tout à fait dans le monde que vous croyez à tort être le vôtre.
J'ai lu donc ce Minier avec le plaisir du lecteur qui a envie de se divertir, d'essayer de se faire un peu peur, qui a besoin qu'on l'étonne, qu'on le surprenne, qu'on l'épate.
Minier tient son pari.
C'est certes borderline, mais j'ai lu peu de thrillers qui ne l'étaient pas... - Meurtres pour rédemption - de Karine Giebel dépasse à lui seul toutes les vraisemblances possibles et imaginables.
Donc, dans la catégorie ou le genre thriller, celui de Minier a plutôt de l'allure, et sa chute une cohérence avec son réquisitoire contre un monde qui met à nu chaque homme de cette planète... jusqu'à la moindre de ses cellules.



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Titre : Une putain d'histoire
Année : 2015
Auteur : Bernard Minier
Editeur : XO éditions
Résumé : Henry 17 ans mène une vie paisible sur l'île de Glass island au nord-ouest des états-unis. Lorsque le corps de sa petite amie Naomie est découvert par la police locale, tous les yeux se tournent vers cet adolescent au passé trouble. Soupçonné de meurtre, pris au piège dans une île seulement accessible par ferry, le jeune Henry va devoir chercher la vérité entre pègre locale, dénonciations calomnieuses et certains secrets de famille qui vont être révélés au grand jour.
Mon humble avis : Votre humble serviteur continue sa découverte des auteurs de polars francophones. Elevé au biberon des auteurs anglo-saxons tels que James Ellroy, Edward Bunker, RJ Ellory ou Tim Willocks, j'ai décidé il y a quelques mois de partir à la rencontre de quelques auteurs Français de romans policiers. Sans méthode précise, au feeling, j'alterne mes lectures habituelles par des auteurs de polars tels que Bussi,Loevenbruck, Tackian ou Bernard Minier pour l'ouvrage évoqué aujourd'hui. Pour être franc le polar est un genre qui me semble aujourd'hui presque à bout de souffle tant les personnages de flics au bout du rouleau me semblent tous interchangeables et les intrigues très souvent cousues de fil blanc ou peu crédibles. Très souvent l'originalité de ces ouvrages ne tient qu'aux décors évoqués mais aussi aux milieux dans lesquels ces polars prennent place; c'est peu, répétitif, mais c'est l'impression diffuse dégagée par la plupart de mes lectures de policiers de ces dernières années. Ceci étant dit et exclusivement valable pour ce genre précis (les lectures policières n'étant qu'un genre particulier au milieu d'un océan de merveilles littéraires) il me faut bien admettre que parfois je fais des découvertes enrichissantes. C'est le cas avec ce texte de Minier dont le savoir-faire et l'efficacité forcent l'admiration. Une putain d'histoire est un pavé de plus de 500 pages. Les chapitres sont courts et l'histoire centrée autour d'Henry le personnage principal. Les protagonistes de ce roman sont finement campés, la construction du roman extrêmement brillante et les rebondissements incessants. Efficace vous dis-je… le dénouement est à la hauteur des attentes suscitées ce qui est très rare dans ce type d'ouvrage et le lecteur est tenue en haleine par une intrigue qui ne cesse d'évoluer jusqu'à ce final mené de mains de maître. Bravo Mr Minier, bravo pour les thèmes évoquées (big brother vous surveille), bravo pour le savoir-faire (encore une fois) et surtout bravo pour cette écriture simple et directe qui plonge le lecteur au coeur d'une intrigue pas toujours très réaliste mais pourtant très divertissante. Restant dans le cadre du roman policier Minier se permet néanmoins une incartade hors des sentiers battus, ici pas de flics brisés par un passé douloureux, pas de descentes de police dans les caves d'une cité quelconque, pas de braquages à l'arme lourde bref une incartade plutôt rafraichissante. Une putain d'histoire remplit parfaitement son rôle et l'on se prend à rêver que Minier (à la manière de RJ Ellory avec seul le silence) ait un jour l'ambition de casser les codes du polar pour nous offrir une oeuvre encore moins formatée et marquée du sceau de la liberté. C'est tout le mal que je puisse souhaiter à cet auteur : nous pondre bientôt un putain de bouquin.
J'achète ? : Oui bien sûr, une putain d'histoire est un thriller haut de gamme, un roman qu'il est quasi-impossible de lâcher. Bref une sacré réussite et un bel hommage aux auteurs anglo-saxons.
Lien : http://francksbooks.wordpres..
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Bernard Minier revient sans Servaz et exploite d'autres contrées.
L'auteur aime aborder ses thèmes de prédilection comme les non-dits, les fuites en avant et les disparitions. Il nous livre un roman choral angoissant, foisonnant de mystères et des liens relationnels torturés, et des secrets qu'on pensait enfouis.
Il se plaît à perdre le lecteur dans les méandres de l'enquête gommées de fausses pistes.

Un polar énervé, haletant, avec ce qu'il faut de comique grinçant. Un délice brutal.
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Ah ça, pour une putain d'histoire, c'était une putain de bonne histoire !

Un résumé des plus énigmatiques, ça change des 4èmes de couverture qui en dévoilent beaucoup trop et c'est bien mieux ainsi.

C'est donc vierge de tout résumé que j'ai commencé ce roman, ne sachant vraiment pas à quoi m'attendre comme histoire, sauf que c'était une putain d'histoire !

L'introduction était tout aussi énigmatique, tout aussi mystérieuse, mais elle vous donnait envie de dépiauter l'histoire de suite. L'auteur était déjà un putain de conteur qui me donnait envie dès les premiers frémissements.

Après de tels préliminaires qui me laissaient entrevoir et espérer un truc de malade, le récit s'est un peu calmé. Faut pas monter dans les tours directement non plus, faut se faire désirer, se faire mousser.

Tout ce que je vous dirai, c'est que nous sommes à Glass Island, une île au large de Seattle, que le Dr Mamour du Seattle Grace Hospital n'est pas présent et que nous en compagnie d'une bande d'ados. D'ailleurs, c'est Henry, 16 ans, qui nous raconte cette putain d'histoire.

Mon seul regret sera de ne pas avoir eu d'atomes crochus avec ces ados…

Autant j'avais de l'empathie et de l'amour pour les 7 gamins du Club des Ratés dans « ÇA », autant je n'ai rien ressenti de tel pour ces ados-ci. Je ne me suis pas retrouvée en eux.

Bon, je n'ai pas grandi avec les PC et les réseaux sociaux, comme eux et j'ai même eu une vie privée étant ado, c'est vous dire le gouffre entre nous. Les jeunes des années 2000 ne savent même pas ce que veut dire « vie privée » !

Malgré tout, Henry et Charlie sont deux ados sympa et j'ai passé un très bon moment avec eux, j'ai eu quelques frayeurs aussi, durant leur petite enquête.

Le roman se lit tout seul, pas de grandes envolées lyriques, des phrases simples mais pas simplistes, un ton agréable, de l'humour et des trucs de jeunes.

Sans oublier quelques tacles bien senti sur la surveillance accrue dont nous sommes les premières victimes, consentantes, qui plus est.

C'est peut-être un auteur français qui écrit, mais il a tout de même des accents américains, ce thriller. Yeap, si on me l'avait fait lire en aveugle, j'aurais parié deux hamburger bien gras sur un auteur amerloque. Il y aura des cuisses de grenouilles dans le burger.

Plus on avance dans l'histoire, et plus la tension monte. Si, au départ, ça avait l'air gentillet et un peu banal, genre du « déjà-lu », et bien, ce n'était qu'une impression. Comme un kayak dans des rapides, on se fait bousculer et nos certitudes s'ébranlent.

Mon dieu… mon fondement me fait encore mal du retournement de situation que l'auteur a donné à son histoire dans les 40 dernières pages.

Là, je me suis faite entuber grave ! Pire qu'aux élections, même. La seule différence, c'est qu'ici, c'est le pied de se faire avoir de la sorte ! D'ailleurs, j'en redemande.

Si l'après préliminaires avait l'air d'un déjà-vu, si un roman raconté par un ado de 16 ans pouvait sembler rébarbatif au départ, on est loin d'une resucée.

Comme quoi, faut jamais se fier aux apparences ! Un auteur qui a l'air tout gentil, vous franchissez le pas avec lui et bardaf, il vous retourne comme une crêpe un jour de chandeleur.

On croit qu'on vogue tranquille sur l'océan, certes, un peu agité, mais quand le kayak se retourne, ça vous surprend et ça vous glace. Et l'orque nomade vous croque. Je ne m'en suis pas encore remise.

Rien à dire, c'est bien une putain d'histoire que je viens de lire. Un truc pas banal et pas bancal. Magistral. Avec une belle morale et un putain de final qui te fait mal dans le futal. Et j'en termine là avec les rimes en « al » sinon ça finira avec ****.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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344 Critiques sur ce livre.

Plus grand chose à rajouter, je pense.

J'ai bien aimé, c'était rythmé et je me suis creusée la cervelle pour découvrir le Pourquoi du Comment ?

Bon, pour certains trucs j'avais deviné mais pas pour tout ; et je me suis laissée piéger , bien que me doutant qu'il y avait anguille sous roche et que ça ne pouvait manquer de rebondissements spectaculaires.

Ce fut le cas.

Bonne lecture.
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Efficace. très efficace.
Si vous cherchez un thriller plein de rebondissements, de fausses pistes et d'actions en tous genres, alors Une putain d'histoire devrait vous plaire : un décor grandiose battu au gré des éléments, un groupe de jeunes ados à l'amitié indéfectible, des méchants pourris jusqu'à l'os, d'autres individus puissants et retors, sans oublier le passé mystérieux du héros, et le meurtre d'une jeune fille de 17 ans retrouvée dans un filet de pêche sur une plage.

Un livre d'action donc, servi par une plume qui tient en haleine. Un poil too much parfois au niveau du déroulement de l'intrigue, mais on ne lui en tiendra pas rigueur. J'ai beaucoup aimé toute la réflexion menée sur la surveillance à outrance des uns et des autres avec une facilité apparente et glaçante. J'ai juste un petit regret personnel pour le choix du titre, qui ne reflète pas vraiment à mes yeux l'intrigue complexe échafaudée par l'auteur.

La fin tient ses promesses, c'est même savoureux.
Un bon moment de lecture.
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Je ne pensais pas lire ce livre. J'avais beaucoup apprécié les précédents de l'auteur, mais je n'avais pas envie de quitter la montagne pyrénéenne pour la côte Nord-ouest des États-Unis. Quel dommage,me disais-je, cet exil américain!

Et puis finalement j'ai mordu à l'hameçon, je me suis laissé ferrer, en compagnie des orques...

Je vous ferai grâce de l'histoire, d'autres l'ont évoquée ( sans la déflorer surtout!) avant moi. Par contre, je vous propose un petit jeu de piste et de titres qui pourraient refléter l'intrigue de ce roman. Alors, on pourrait proposer " L'archipel d'une autre vie" et l'associer à de la littérature jeunesse " le club des cinq en embuscade". Pour compléter ," Arrête tes mensonges" et " Quelqu'un d'autre" conviendraient bien... J'ai en tête un dernier titre , à chercher du côté d'une auteure de romans policiers mais chut! Il en dirait trop...

Je conseille de ne pas s'arrêter aux quelques invraisemblances qui jalonnent le livre, et de ne pas s'impatienter de cette enquête bien juvénile en apparence sur un meurtre et une disparition, car la dernière partie vous réservera une grande surprise! C'est en cela que Bernard Minier réussit une construction plutôt machiavélique et l'écriture est toujours aussi soignée. Enfin,il met bien en avant cette intrusion informatique de plus en plus affolante dans notre vie intime.

le lecteur navigue en eaux troubles, plonge, refait surface pour une éclaboussure de vagues finale assez violente et surprenante!

Faites escale sur cet archipel inquiétant, prenez le ferry, éloignez vous de la terre ferme,vous ne le regretterez pas.. .

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