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3,91

sur 3080 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Salon du Livre à Paris 2017.

Bernard Minier est en dédicace, j'en profite pour me faire dédicacer son dernier ouvrage en date "NUIT". L'homme est sympa sous des allures un peu froides mais là n'est pas notre propos.

Je me décide donc à lire un des ses ouvrages en préférant un "one shot", ayant compris après avoir flâné sur le net que ses autres ouvrages se "suivent" avec un héros récurent.

Je ressors de cette putain d'histoire plutôt mitigé.

C'est bien écrit. Les ingrédients d'un bon page turner, le talent en plus, également.

Pourtant je ne me suis pas régalé. Arrivé au trois quart du livre, j'étais pressé d'en finir et la fin, loin de me surprendre a juste sonné la délivrance.

Je ne sais pas mettre le doigt sur ce qui n'a pas fonctionné. Peut être trop américain, trop déjà lu ...

Je m'attaque bientôt à "glacé" pour me faire un avis définitif!

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Très distrayant, mais niveau crédibilité, on repassera.
Quand on s'interroge sur la crédibilité, c'est qu'il y a un souci. Par exemple, pour rester chez les ados et leurs démons, à la lecture de Carrie, on ne se pose jamais la question de la cohérence. C'est la marque de la réussite complète.
Ici, il y a des failles abyssales, mais aussi des qualités qui font qu'on ne lâche pas le bouquin.
Bon, la "putain" d'histoire, c'est celle d'Henry, 16 ans, habitant depuis sept ans sur une île euh, au climat trèèèès océanique au large de Seattle. Il y pleut environ une fois par an, d'octobre à juin. Il a été adopté par deux femmes dans des circonstances troubles, et a des super copains à la vie à la mort dans son ilot. Un soir de houle et de pluie ( comme tous les soirs) sur le ferry qui le ramène du lycée, il se dispute avec sa petite amie Naomi. Celle-ci est retrouvé morte noyée le lendemain sur une plage, et Henry est suspecté. Immédiatement, ses amis et lui se lancent dans une enquête périlleuse pour retrouver le vrai coupable. de par ces recherches, Henry va être amené à s'interroger sur ses origines...
Les qualités sont l'écriture accrocheuse, la création d'une ambiance nocturne, venteuse, grise et brumeuse qui poétise considérablement le texte, et l'imagination de l'auteur. Imagination qui parfois aussi le perd dans des rebondissements qui laissent incrédule. D'abord le coup du super big brother qui surveille la planète entière et s'introduit partout, moi, je veux bien, mais quand je vois mon portable qui ne capte correctement qu'en plein centre de Toulouse, je me dis que les satellites ont encore des progrès à faire...Sans parler du FBI super fort qui n'arrivait pas l'année dernière à craquer un iPhone de terroristes sans l'aide d'Apple...Bref, je me demande s'il n'y a pas un peu de fantasme là dedans ... Ensuite les ados qui réussissent à faire parler Joe Dalton, on se demande pourquoi et comment Joe se met à parler...et puis Henry qui nage à l'aise en pleine tempête au milieu des orques. ...Balaise le gars. Et Henry encore qui balance Joe Dalton du haut d'un phare, Henry qui est plus malin que Bill Gates et le commissaire Maigret réunis...Trop fort, ces gamins...
Donc c'est très agréable à lire, assez palpitant, mais un pur divertissement.
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Pour une putain d'histoire, c'est bien « Une putain d'histoire » ! Bernard MINIER a bien choisi son titre et son lieu ! Exit le commandant SERVAZ et le Sud-ouest de la France, nous voilà faisant un bond de plusieurs milliers de kilomètres. Nous embarquons sur le ferry en route vers l'île de Glass Island, au large de SEATTLE aux Etats-Unis. Ile dans le brouillard 360 jours par an, battue par les vents et pluvieuse à peu près 10 mois sur 12. Un décor à faire peur ! Une histoire sans temps mort du début jusqu'à la toute fin ! Tout cela digne d'Hitchcock.

Le narrateur, Henry, 17 ans, vit sur cette île depuis ses 10 ans. Comme tout ado, il partage son temps entre ses études, sa bande d'amis et surtout sa petite amie Naomi, belle et extrêmement intelligente. Seul particularité, enfant adopté, il vit avec « ses deux mamans ». Dans sa vie d'ado, rien d'anormal au tableau. Jusqu'au meurtre de Naomi.

La police, puis les habitants de l'île, vont très vite orienter leur soupçon vers Henri. Celui-ci s'est querellé violemment avec sa petite amie à bord du ferry qui les ramène sur Glass Island la veille du meurtre. de ce fait, il devient le coupable idéal.
Totalement effondré par la mort de sa copine, effaré d'être soupçonné de meurtre, Henri, avec ses amis, va se lancer dans une enquête pour retrouver l'assassin et prouver son innocence. Celle-ci s'avérera périlleuse et l'amènera à s'interroger sur ses origines. Car à tout bien y regarder, sa vie n'est pas si banal que cela. A l'heure du tout internet, ses deux mères lui interdisent catégoriquement toute vie sociale sur les réseaux sociaux, en plus de lui cacher les véritables circonstances de son adoption.

Sur l'île la tension est à son paroxysme mais elle va monter d'un cran à l'arrivée du personnage Grant AUGUSTIN et de son fidèle bras droit Jay. Magnat d'internet, celui-ci est persuadé d'avoir retrouvé en Henry son fils disparu depuis 16 ans. Il est alors prêt à tout pour le récupérer et surtout le sortir du bourbier dans lequel il se trouve.

Allez, inutile d'en dire plus.

Vous l'aurez compris « Une putain d'histoire » est bien un vrai thriller. A peu près tous les ingrédients y sont : l'ambiance, le rythme, une histoire particulièrement bien ficelée, des personnages bien construits dignes des plus grands et une fin pour le moins renversante. Rajoutez à cela un thème bien d'actualités : le danger et les dérives d'internet, la surveillance à outrance dès que nous nous connectons à nos nombreux appareils numériques. Il est clair que Bernard MINIER en laissant pour un temps son personnage fétiche le commandant SERVAZ a plutôt bien réussi son coup. Avec ce roman, il a gagné définitivement sa place parmi les meilleurs auteurs de polar, et autres thrillers français et américains.

Bravo Monsieur MINIER avec votre « putain d'histoire » car je n'ai rien vu venir ! Oui la fin m'a mise KO ! Des thrillers de ce type j'en redemande encore !
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Bon comment dire, beaucoup de pages pour pas grand chose d'extraordinaire au final. Il y a bien une chose que je ne supporte pas c'est qu'on prenne le lecteur pour un dupe. C'est trop facile de bâtir une histoire autour d'un personnage crédible en apparence puis après dans les dernière s pages on lui fait mettre un autre costume. Un peu trop facile hein ! Ce n'est pas la première fois que je rencontre cette construction dans un roman et notamment un polar, thriller, ça ne m'impressionne pas, puisque tout est mensonge depuis le début, alors je me dis que j'ai lu quasiment 600 pages pour qu'au final je réalise que j'aurai dû commencer par la fin et lire environ 30 pages pour savoir que j'allais encore me faire avoir.
Ceci dit, si j'ôte les 30 dernières pages, ce fut une histoire bien bâtie, intrigante, etc... d'où les étoiles. Pour le bouquet final, je reste sur ce sentiment amer que l'auteur se l'est joué facile en nous claquant la vérité sur l'étrange personnage central et ses origines et nous faire croire à un roman diabolique. Bref ! décidément les polars ne sont pas faits pour moi.
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Mais que se cache-t-il derrière ce titre improbable qui interpelle tout lecteur qui se respecte ? Parce que nous sommes quand même bien ancrés dans le registre familier, vous en conviendrez aisément. Alors monsieur Minier, cette putain d'histoire comme vous le dites si bien, que vaut-elle ?

Si vous faites l'impasse sur quelques grosses ficelles du genre hollywoodien auquel s'est attelé notre auteur cocorico (auteur des très bons glacé et N'éteins pas la lumière), si vous n'êtes pas méga regardants sur le style parfois simpliste (les débuts notamment) ainsi que sur quelques personnages un tantinet caricaturaux, bizarrement ce thriller est une franche réussite (incroyable non ?). Et oui, en dépit de l'artillerie lourde du thriller américain écrit par un frenchie, Une putain d'histoire est page turner d'une efficacité redoutable qui vous fera perdre pied pour vous emmener là où vous ne vous y attendiez pas. Préparez-vous à un choc quant au dénouement, mais promis je n'en dirai pas plus. Cela ne va pas droit au but comme le proclame une certaine équipe de foot, mais que de tours et de détours, de méandres et de manipulations pour une belle claque dans votre face !

Au commencement, il y a Henry, 17 ans. Henry est un jeune homme d'aujourd'hui. Il aime sortir avec ses potes, aller à l'école, les films d'horreur et la musique, traîne sa carcasse d'ado plus ou moins bien dans sa peau et se paye le suprême luxe d'avoir une petite amie superbe et intelligente, Naomi. Toutefois, Henry s'écarte un brin du schéma traditionnel : primo, il est élevé par un couple de lesbiennes ; secondo, il vit sur une île reculée de l'état de Washington, ce qui en fait de facto un garçon isolé au coeur d'une nature sauvage et impitoyable, âme égarée parmi une population restreinte d'îliens qui se connaissent tous ; tertio, est soupçonné d'avoir assassiné sa petite amie, morte noyée et retrouvée embourbée dans un filet de pêche.

Y'a comme un couac dans la parfaite routine de notre cher Henry. Et puis, pourquoi tant de secrets autour de lui ? Pourquoi n'a-t-il quasiment aucune vie sur les réseaux sociaux à l'heure où chacun s'exhibe ? Dans quelle circonstance a-t-il été adopté par ses deux mères ? D'où viennent-ils d'ailleurs, personne n'en sait rien. Qu'est-ce qui a motivé ses mères à avoir roulé leur bosse à travers le pays, comme fuyant quelque chose ou quelqu'un ? Et qui est cet homme, ce Grant Augustine, homme d'affaires impitoyable, magnat des renseignements, qui semble beaucoup s'intéresser à ce jeune homme ? Que des questions qui trouveront forcément une réponse, patience les amis.

Merci monsieur Minier pour cette belle leçon de thriller du genre je suis manipulée et je ne vois rien venir. C'est quand même la plus belle qualité d'un roman de ce genre. Merci également pour avoir évoqué (et dénoncé), les écoutes et autres surveillances de la NSA (et tant d'autres) qui traquent et épient chacun de nos faits et gestes au nom de la sécurité nationale. Alors je vous pardonne vos quelques maladresses et loue votre hardiesse, celle de vous être émancipé de votre personnage récurrent, Martin Servaz, de vos Pyrénées chéries et de nous avoir servi une putain d'histoire.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Glass Island, ses orques, ses kayaks, son ferry, sa réserve indienne, sa famille de dégénérés, ses flics à la Philip Seymour Hoffmann, ses bandes de mômes "à la vie à la mort", sa fête d'Halloween...Bienvenue dans l'état de Washington, au nord-ouest des States, non loin de la frontière canadienne..

Cette fois Bernard Minier délaisse ses vallées pyrénéennes et donne un coup de Stetson au polar et au cinéma de l'Oncle Sam.

Plein de références, en effet: Shutter Island n'est pas très loin, parfois, de Glass Island, à cause des frissons, des rochers qui coupent, de la folie qui rôde..La bande des 5 fait penser, en moins vénéneux et en moins transgressif,à celle du "Maître des Illusions "de Dona Tartt, la jeune Naomi fait de sa peau un palimpseste comme dans"Sur ma peau" , le polar de Gillian Flynn, la manie paranoïaque d'espionner, d'écouter, de surveiller , de "pénétrer" dans les ordinateurs, les téléphones portables renvoie à toute une série de films, de polars ("Un monde sous surveillance" de Peter Temple par exemple), et la narration adolescente de cette putain d'histoire a des accents salingériens...même si Henry n'a pas grand-chose de Holden Caulfield...Minier connaît ses classiques, même si on peut trouver qu'il en fait trop...

Méfiez-vous toutefois: cette reconstitution assez convaincante de l'american thriller est pleine de pièges et de faux-semblants: n'est-ce pas une putain d'histoire?

N'écoutez pas trop les sirènes des apparences, et pensez aux orques qui croisent dans les eaux froides de Glass Island: l'orque si intelligent soit-il reste un prédateur redoutable, et l'homme est toujours un loup pour l'homme...

Un bon polar, dont la fin surtout est haletante et ...renversante, dans la mesure où elle arrache des masques inattendus, pendant une fête d' Halloween mémorable...mais j'avoue que j'ai largement préféré "Glacé", plus resserré, plus ressenti, plus intériorisé, avec des personnages bien charpentés et solides, ce qui n'est pas le cas, je trouve, des stéréotypes manichéens de cette putain d'histoire....
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Une île isolée, reliée au continent par un ferry dont la traversée dure une bonne heure. Des forêts sombres et denses. Un climat franchement hostile. Des habitants nés ici pour la plupart, qui connaissent donc tout le monde, les habitudes, les goûts, les petits secrets de chacun.
Microcosme insulaire oppressant et étouffant à souhait, dans cette ambiance fraîche chère à l'auteur de "glacé".
Voilà les (très bons) ingrédients de cette putain d'histoire.
J'ai pourtant mis du temps à accrocher à ce thriller un peu trop "teen-ager" à mon goût (nos petits enquêteurs ont 16 ans), et à l'écriture très sauce américaine qui m'a rappelé les aventures de Mickey Bolitar, même age, des polars d'harlan Coben. du coup on y croit pas trop (des ados qui doublent la police, admettez que c'est moyennement crédible !) et cette petite odeur de déjà vu plane un peu au-dessus de l'histoire;
Mais bien sûr il y a une raison à cela, (qu'on découvrira sur la fin) et si on joue le jeu, on se laisse vite emporter par l'intrigue.
Un bon petit thriller, sombre et diaboliquement ficelé, pour les fans de page-turner à l'américaine, mais où vous ne retrouverez pas le charme pyrénéen de l'auteur.
Vous voilà prévenus !
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Bon, je suis désolée mais je vais remonter à contrecourant de presque toutes les critiques qui encensent cet thriller, mais malheureusement pour moi, je n'ai pas vraiment réussi à adhérer à cette « putain d'histoire »… même à la toute fin qui s'est pourtant révélée haletante et inattendue (je sais ça a l'air très contradictoire). Mais, 550 pages pour parvenir à être captivée c'est quand même long !! J'ai eu l'impression de lire une aventure du « Club des Cinq » de la bibliothèque verte sauce polar US (l'intention est bien de rendre hommage à ces derniers comme il le précise dans la postface). Ceci étant dit, l'histoire est néanmoins très bien développée, le suspense est au RDV, les rebondissements et les scènes d'actions très rythmées aussi. Tous les ingrédients d'un bon thriller sont réunis et en fait, je ne saisis pas bien pourquoi je n'ai pas été enthousiasmée…. Sans doute qu'à force de lire des polars tous plus tordus les uns que les autres, on en vient à devenir trop exigeant. Il est difficile de maintenir un niveau constant ou de surenchérir lorsque l'auteur a déjà écrit des romans de haute-voltiges tel que « glacé »! Quand, les « gamins » affrontent les « grands méchants » j'y ai cru moyennent quand même…

L'histoire se déroule d'une part dans le quasi huis-clos d'une petite île des Etats-Unis très au nord-ouest entre Seattle et Vancouver dans l'état de Washington, dans une île imaginaire : Glass Island. Une île pas vraiment paradisiaque et plutôt inhospitalière d'ailleurs puisqu'il y a de la brume, des nuages, du vent et de la pluie presque toute l'année (Un hommage appuyé à « Shutter Island » peut-être ?!). Là, y évoluent un groupe d'ados, Henry, Charlie, Naomi, Kayla, Johnny et quelques autres. Henry raconte son histoire à la première personne du singulier et on suit donc une partie de l'histoire à travers son propre ressenti.

Il y a aussi alternance avec une narration qui relate des faits antérieurs qui ne sont pas passés dans l'île qui mettent en scènes notamment, les deux mamans de Henry ; on suit aussi Grant Augustine, un politicien en vue et (très) puissant magnat de l'espionnage informatique avec sa société, la WatchCorp qui travaille pour la NSA et qui est à la recherche de son fils depuis 16 ans. Evidemment c'est cousu de fil blanc cette histoire-là… Quoique que….

On note avec un certain effroi, la facilité avec laquelle on peut être « espionnés » de nos jours avec les téléphones portables, les smartphones, les tablettes, la TV et toutes les nouvelles technologies possibles et imaginables via notamment les réseaux sociaux où toute notion de « vie privée » ne veut absolument plus rien dire. La liberté individuelle étant atteinte, le parallèle avec le « Big Brother » (“Big brother is watching you”) d'Orwell s'impose alors. Les dangers et les dérives de ces surveillances à outrance sont très bien évoqués et analysés dans le bouquin.

Alors, l'histoire démarre sur les chapeaux de roues avec le meurtre de Naomi, la petite amie de Henry retrouvée sur une plage de l'ile, emmêlée dans un filet de pêche. Ce premier chapitre nous met donc en « appétit ». Puis les faits étant installés, le roman s'enfonce pendant les 200 pages suivantes dans un calme où sont analysés chacun des personnages de cette histoire. J'ai trouvé ça un peu « long » et fastidieux, mais pas inintéressant. Henry qui s'est disputé avec Naomi dans le ferry qui les ramenaient dans l'île après le lycée, devient vite le suspect n°1 pour la police locale et il n'aura de cesse de vouloir se disculper à leurs yeux en menant sa propre enquête, aidé en cela par sa bande de copain(e)s, liés par une amitié indéfectible, du genre « à la vie, à la mort », surtout vrai pour Charlie.

Henry donc, vit dans cette île depuis l'âge de neuf ans adopté par une famille monoparentale composée de Liv et de France, ses deux mamans, dont l'une est sourde-muette. Avant ses neuf ans, ils ont connus d'autres lieux et vécus plusieurs déménagements afin semble-t-il, d'échapper justement à ce fameux père biologique qui est en passe de devenir Gouverneur de Virginie. Il y a toute une panoplie de personnalités dans cette île et même un maitre-chanteur qui détient des secrets sur presque tous les habitants qui décidément ne sont pas tous des enfants de chœurs !

Le twist final est surprenant, certes et il est censé expliquer toutes les zones d'ombre sauf que ça me parait un peu trop facile et peu plausible; de plus je ne me suis pas vraiment identifiée aux personnages, que je n'ai pas ressentie de véritable empathie donc mon opinion reste mitigée. Je reste cependant une adepte de B. Minier et je suivrai avec plaisir et impatience la parution de ses prochains romans.
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Déçue ça commence plutôt pas mal un meurtre sur une petit île, un groupe d amis soudés, un ado étrange....mais non. l'intrigue tombe à plat aucune surprise ou plutôt mal amenée on sent bien qu un truc va nous tomber dessus et quand ça tombe, aucun effet. Je désespère d être de nouveau sur le c.. dans la lecture d un polar. Sans doute suis je devenue trop difficile.
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Glass Island n'est pas très accueillante : la pluie tombe régulièrement, le vent et le brouillard enveloppe l'île le reste du temps. Alors quand le meurtre d'une jeune adolescente est révélé, le vent devient plus redoutable, comme une gifle, et une brume de désolation et de tourmente s'abat soudainement sur les habitants.
L'air qui était glacé devient étouffant pour Henry, le petit ami, envahi par la douleur. Mais la douleur n'effaçant pas les suspicions, il demeure au centre de l'enquête...
L'île regorge de secrets, tout le monde se connaît, et connaît les petits secrets des uns et des autres, mais qu'en est-il des plus noirs, ceux qu'on croyait bien cachés et qui n'en sont que plus... terrifiants ? Ce quatrième livre est différent. D'abord on ne retrouve pas les mêmes personnages : l'auteur change de registre, et nous embarque non seulement dans un pays différent, mais avec une bande d'adolescents, ce qui permet un renouvellement pour le moins rafraîchissant.
Pour une fois, la situation s'inverse - contrairement à ses premiers livres (sauf éventuellement n'éteins pas la lumière) - le côté enquête est délaissé au profit du point de vue de la victime, donc de l'adolescent, et rend le récit, avec une histoire complexe très approfondie, passionnant. L'histoire en elle-même paraît banale et elle l'est dans les faits, mais la façon dont elle est narrée est très intéressante, d'autant que le suspence dure jusqu'au bout. Ce qu'on croyait prétentieusement savoir est balayé d'un coup de vent (et il y'en a pas mal sur cette île) et nous laisse complètement abasourdie, l'auteur n'en finit pas de nous malmener ; pas tant par la violence ou les personnages, mais bien par l'histoire. Pour finir, le titre un peu tape à l'oeil peut déclencher des haussements de sourcils et pourtant... il porte véritablement bien son nom, la fin le confirme. Car c'en est une, une putain d'histoire.
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