Critique de ces bourgeois chez qui l'écart entre ce qu'ils veulent paraître et ce qu'ils sont est vraiment est immense. Ni les "maîtres" ni les domestiques n'en sortent vraiment grandis. Et je dois admettre que je me suis ennuyé à la lecture de ce roman.
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Je n'ai pas été absorbée par cette lecture et j'avoue même avoir eu quelque peine à la mener à bien. En soit, le récit n'est pas désagréable mais il y a des longueurs et des répétitions qui m'ont lasser.
Célestine est femme de chambre et nous conte, par le biais d'un journal qu'elle tient, la vie "intime" des ses maîtres ainsi que la sienne, ses déboires et ses espoirs, son expérience au sein de chaque maison qu'elle a pu servir. Elle nous raconte les vices et les dérives surtout, la noirceur des âmes et la corruption des coeurs. Ce n'est pas un récit joyeux, tout est entaché de vils intentions, pas une main tendue et un sourire franc. Que de pauvres âmes, partout, tant chez les maîtres que chez les domestiques.
Sous couvert de trop en dire, le récit se déroule en surface et demeure dans le lieu commun. Les souvenirs contés sont selon moi soit trop courts ou trop évasifs, on s'intéresse à peine à l'histoire, on est curieux de la suite, avide de détails sordides que pouf, on n'en saura pas plus, et l'on passe à une autre maison. Alors, peut-être que toute la subtilité du récit réside ici, mais cela malheureusement ne m'a pas accrochée...
Malgré tout, le rythme de la lecture, alternant le présent et les souvenirs, m'a bien plu et Célestine, entière, passionnée, est finalement attachante.
Challenge ABC 2019-2020
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Comme l'indique le titre de ce roman, il s'agit ici du journal d'une femme de chambre. Celle ci évoque ces souvenirs, les différentes places qu'elle a tenu, les relations avec les patrons et avec les collègues.
A la moitié du livre, je le referme. Je m'ennuie.
Décidément, les classiques ne sont pas mon fort !
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