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3,94

sur 889 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Comme l'indique le titre de ce roman, il s'agit ici du journal d'une femme de chambre. Celle ci évoque ces souvenirs, les différentes places qu'elle a tenu, les relations avec les patrons et avec les collègues.
A la moitié du livre, je le referme. Je m'ennuie.
Décidément, les classiques ne sont pas mon fort !
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Le journal d'une femme de chambre sent bon la poussière du siècle dernier. Ce n'est pourtant pas son côté dépassé –qui aurait aussi pu être la source d'un charme suranné- qui le dessert. L'ironie elle-même a perdu de son mordant et pourtant, Mirbeau se démène pour être cynique. Mais peut-être ne l'est-il pas assez subtilement…


La soubrette Célestine écrit son journal en le remplissant de fiel et d'anecdotes venimeuses pour critiquer tout le petit monde bourgeois qui l'entoure et qui l'exploite. Les ragots servent à dénoncer le colportage, les rêves matérialistes à contrer l'instinct propriétaire, l'avidité à dénoncer le gaspillage et la prostitution à se moquer de l'adultère et de la lubricité. le résultat aurait pu être piquant et mauvais mais la sauce n'a pas pris. Octave Mirbeau se présente tel une Célestine élevé au degré supérieur : il fait beaucoup de tapage pour pas grand-chose.
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Bon avis mitigé sur ce livre. Avec une gouaille toute parisienne du début 20ème, Célestine nous raconte les vicissitudes de sa vie de femme de chambre. Mais voilà, je suis pas parvenue à éprouver la moindre sympathie, empathie ou pitié vis à vis de cette "garce" effrontée. Excusez moi du terme mais il n'y a pas d'autre mot pour la définir. Elle est médisante, obsédée, allumeuse, hypocrite. Bref, une vraie mijaurée !
Non contente de médire tout le monde, elle s'amourache d'un antisémite prosélyte pédophile et criminel. C'est dire si le couple fait envie !
La seule chose qu'on apprécie c'est cette critique sociétale. Bref, le fond et le contexte de ce début de siècle sont intéressants mais pas avec ces personnages.
Par contre, l'interprétation de Karine Viard sur la version audio est juste géniale.
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Célestine, femme de chambre au début du 20ème siècle, raconte dans son journal son métier auprès de maîtres plus risibles et dégoûtants les uns que les autres.

Ce "classique" m'a laissée totalement insensible. Je comprends que cet ouvrage ait eu du succès à l'époque de sa publication puisqu'il représentait une critique satirique du "beau monde" qui n'a en fait de beau que l'argenterie et les toilettes en soie. Je pense toutefois qu'aujourd'hui il faut le lire avec un autre oeil et n'y voir que la bassesse du genre humain, autrement vécu de nos jours.
Le personnage nous narre ses différentes places auprès de différents maîtres, au gré d'humiliantes descriptions physiques et morales, sur fond de ressenti et ressentiments. Ces fameuses descriptions sont d'une grande qualité littéraire, mais le reste m'a laissée de marbre. On ne prend pitié pour personne, rien ni personne n'est attachant, et on cherche plus à se débarrasser une bonne fois pour toute de cette lecture que d'apprécier le témoignage cinglant qui nous est livré.
Ce qui m'invite à poser ces deux questions : qu'est-ce qui définit un classique ? Un classique doit-il toujours rester un classique ? Il y a matière à débattre.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Je n'ai pas été absorbée par cette lecture et j'avoue même avoir eu quelque peine à la mener à bien. En soit, le récit n'est pas désagréable mais il y a des longueurs et des répétitions qui m'ont lasser.

Célestine est femme de chambre et nous conte, par le biais d'un journal qu'elle tient, la vie "intime" des ses maîtres ainsi que la sienne, ses déboires et ses espoirs, son expérience au sein de chaque maison qu'elle a pu servir. Elle nous raconte les vices et les dérives surtout, la noirceur des âmes et la corruption des coeurs. Ce n'est pas un récit joyeux, tout est entaché de vils intentions, pas une main tendue et un sourire franc. Que de pauvres âmes, partout, tant chez les maîtres que chez les domestiques.

Sous couvert de trop en dire, le récit se déroule en surface et demeure dans le lieu commun. Les souvenirs contés sont selon moi soit trop courts ou trop évasifs, on s'intéresse à peine à l'histoire, on est curieux de la suite, avide de détails sordides que pouf, on n'en saura pas plus, et l'on passe à une autre maison. Alors, peut-être que toute la subtilité du récit réside ici, mais cela malheureusement ne m'a pas accrochée...

Malgré tout, le rythme de la lecture, alternant le présent et les souvenirs, m'a bien plu et Célestine, entière, passionnée, est finalement attachante.

Challenge ABC 2019-2020
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Critique de ces bourgeois chez qui l'écart entre ce qu'ils veulent paraître et ce qu'ils sont est vraiment est immense. Ni les "maîtres" ni les domestiques n'en sortent vraiment grandis. Et je dois admettre que je me suis ennuyé à la lecture de ce roman.
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