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Katia Holmes (Traducteur)
EAN : 9782264030719
285 pages
10-18 (02/01/2001)
2.5/5   13 notes
Résumé :
Mrs Beatrice Adela Lestrange Bradley, plus connue sous le nom de Dame Beatrice, est psychologue. Descendante d'une femme exécutée pour sorcellerie, elle a, comme sa créatrice, un penchant prononcé pour l'occulte, le surnaturel, le mystérieux, le bizarre qu'elle mêle à une analyse psychologique poussée. Contemporaine de la Miss Marple d'Agatha Christie ou de la Miss Silver de Patricia Wentworth, Dame Beatrice a toujours su utiliser, au cours de sa longue carrière (ci... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Une femme professeur d'arithmétique est retrouvée morte noyée dans les lavabos de l'école où elle travaillait, pendant le spectacle de fin d'année, une opérette intitulée « le Mikado ».
Ce roman n'est pas tout à fait un polar dans le sens où l'enquête officielle conclut à un suicide, mais le directeur de l'établissement, persuadé qu'il s'agit d'un meurtre, fait appel à Béatrice Lestrange, célèbre psychologue, pour démêler toute l'affaire.

Je suis très déçue par cette lecture qui s'est avérée longuette, répétitive, tirée par les cheveux et finalement pas très passionnante.
La célèbre psychologue n'a fait que parler encore et encore aux témoins durant tout le roman, et les conversations se suivent et se ressemblent.
De plus, soit la traduction est mauvaise, soit les termes employés sont mal choisis, car on y désigne l'héroïne comme une « petite vieille dame » à tous les chapitres. Cette dernière a la manie d'appeler tout le monde « mon petit » ou « mon cher enfant », même si la personne en face d'elle atteint pratiquement l'âge de la retraite.
Elle n'est d'ailleurs elle-même pas spécialement charismatique, on ne sait même pas à quoi elle ressemble, non que cela m'interesse beaucoup, mais ça m'aurait permis de me faire une idée du personnage, par ailleurs bien fade.
En bref, je ne connaissais pas cet auteur, contemporaine d'Agatha Christie mais une chose est sûre, c'est qu'elle ne risque pas de lui faire de concurrence car tout ça était d'un ennui assez profond.
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Les professeurs de Hillmaston School sont réunis pour choisir le prochain spectacle de la Société de musique d'Opéra et d'art dramatique. le personnage principal de la pièce doit être joué par la douce Miss Ferris qui s'est proposée de financer la production et de jouer Katisha. Alors qu'elle est trouvée morte dans les coulisses, Dame Béatrice découvre que celle-ci avait beacoup d'ennemis.
Mrs. Beatrice Adela Lestrange Bradley, plus connue sous le nom de Dame Beatrice, est psychologue. Descendante d'une femme exécutée pour sorcellerie, elle a, comme sa créatrice, un penchant prononcé pour l'occulte, le surnaturel, le mystérieux, le bizarre qu'elle mêle à une analyse psychologique poussée. Contemporaine de la Miss Marple d'Agatha Christie ou de la Miss Silver de Patricia Wentworth, Dame Beatrice a toujours su utiliser, au cours de sa longue carrière (cinquante ans de bons et loyaux services !) débutée en 1929, son intuition, sa vivacité d'esprit, son sens de la déduction pour élucider les mystères les plus complexes. Malgré sa passion pour le tricot et un physique quelque peu ingrat, elle préfigure la femme libérée : c'est avant tout une femme du monde, sophistiquée, intelligente, ouverte d'esprit, ayant reçu une excellente éducation.

Mrs. Bradley, comme Gladys Mitchell (1901-1983), était en avance sur son temps, ce qui la rend d'autant plus actuelle !
Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
La personne qui aurait dû figurer dans la distribution mais qui avait dû laisser sa place à Miss Ferris, cette dame douce et effacée, était la professeure d’éducation physique. Celle-ci était partie pour Montreux de fort méchante humeur, avait passé une quinzaine de jours en Suisse, traversé l’Italie et séjourné au bord du lac de Lugano qu’elle avait quitté parce que l’endroit grouillait d’instituteurs, puis avait poussé jusqu’à Monte-Carlo où elle avait perdu beaucoup au jeu. Ayant télégraphié à son père pour qu’il lui envoyât l’argent du retour, elle avait terminé ses vacances dans le jardin du presbytère du Shropshire qu’habitaient ses parents, à écrire des lettres et à bouder. Et à la rentrée, elle était revenue à l’école encore plus en colère qu’en partant, à la fin du dernier trimestre.
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Le seul élément nouveau qu’il lui communiqua fut le récit de la conversation qu’il avait eue avec Calma Ferris, le matin du jour où la mort l’avait frappée.
- Elle est venue me demander mon avis. Elle avait apparemment tout juste reçu un télégramme de sa tante, propriétaire d’un petit hôtel à Bognor Regis, la mettant en garde contre un dénommé Helm que Miss Ferris avait rencontré là-bas pendant les vacances. Je n’ai pas réussi à lui faire dire pourquoi sa tante avait cru bon de l’avertir et je n’ai donc pu que la rassurer, lui conseiller de garder l’œil ouvert au cas où l’homme serait dans les parages et de m’informer en personne s’il l’importunait. Je ne vois pas quelle autre mesure j’aurais pu prendre. Oh, et naturellement, j’ai pu avoir un signalement de l’homme.
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C’était un moyen si facile de tuer, surtout une personne assise. On lui propose de l’aide, on lui prête un mouchoir, on bourre l’écoulement de terre glaise et on appuie sur le robinet en faisant la conversation. On parle de tout et de rien, bêtement, pour ne pas éveiller les soupçons. Et puis, quand le lavabo se remplit, on commence à appuyer sur la tête de la femme pour l’enfoncer...
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Mrs Bradley ayant une plage de liberté dans l’après-midi, elle la passa en consultation avec le directeur. Mais n’obtint guère d’information supplémentaire de sa part : il ne put l’aider ou lui proposer de suggestion, se bornant à réitérer sa conviction que Calma Ferris avait été assassinée et à répéter les arguments qu’il avait réunis en faveur de cette thèse.
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On ne recourait jamais aux châtiments corporels. Il n’y avait pas de système de prefect. L’anglais était la matière la plus importante. Bref, c’était une école hors norme. Les professeurs arrivaient en pleurant et restaient avec plaisir — à leur grand étonnement.
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