AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,14

sur 1278 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
De façon raccourcie : ça c'est fait !

De façon mondaine: ma Chère, avez vous lu le dernier Nobel , j'adôôôre !

De façon langue de bois: Ce Modiano quel livre !

De façon cavalière : lire Modiano et mourir d'ennui !

De façon poétique : que pour lire cet ouvrage
il m'a fallu de courage
pourtant peu de pages il avait
c'est dire combien il m'a barbé !

De façon télégraphique: lu Modiano: RAS

De façon argotique: Ce gazier doit affurer un max quand il gratte !

De façon parisienne: boulot-Modiano-dodo ...
Commenter  J’apprécie          24829
NOTRE MEMOIRE

Patrick Modiano explore la mémoire de son héros de l'enfance vers l'âge adulte en passant par son adolescence ce qui lui permet d'essayer de retrouver ses souvenirs et peut être de mieux comprendre aujourd'hui son vécu... ou même de découvrir de nouveaux puisque oubliés mais cela est bien difficile.

Ce roman est à lire au calme... et non, comme je l'ai fait, dans le métro... je me suis un peu perdue entre le passé et le présent.

En tout cas, belle découverte.
Commenter  J’apprécie          410
A la recherche d'un temps que j'ai eu bien du mal à comprendre. Les propos sont décousus. Certes les flashes de notre enfance sont soudains et désordonnés. L'enquête est fragile. Les éléments flous. Mais ces bribes de vie suffisent elles à construire une histoire et surtout à passionner un lecteur.
Les personnages d'un passé assez lointain surgissent ça et là surfant sur le fil de la mémoire. le lecteur est suspendu à la volonté de l'équilibriste et doit s'accrocher coûte que coûte pour ne pas perdre pied.
Il attend le rivage. Il espère que ses efforts seront récompensés.
Mais le livre est fini, gardant son mystère. L'histoire semble inachevée. Un puzzle ou il manque des pièces. Ne pouvait-il intéresser que celui qui l'a vécu? J'ai lu un autre livre sur le temps perdu qui m'a enchanté. Désolée.
Commenter  J’apprécie          324
Parce qu'il a obtenu le Nobel et parce que mon club de lectures comporte des fans, il était inévitable que je lise le dernier roman de Patrick Modiano.
Ce nouveau récit est un pur produit estampillé Modiano avec des personnages énigmatiques aux identités floues, du mystère, de la solitude et toujours les quartiers de Paris avec ses bars de nuit, un univers atypique, en marge de l'activité ordinaire.
Sans être une inconditionnelle de l'écrivain, je dois reconnaître qu'il a un talent exceptionnel pour inventer des histoires basées sur le non-évènement, où tout réside dans la suggestion, l'incertitude, les suppositions et les sous-entendus.
Et comme d'habitude, la fin est à l'option du lecteur.
Commenter  J’apprécie          303
Belle et touchante histoire d'un homme retrouvant son enfance dans les méandres de sa mémoire. Pour apprécier, il faut à mon avis accepter de se plonger dans l'ambiance extrêmement mélancolique, et renoncer à résoudre la première intrigue, qui n'est finalement là que pour tirer les premiers fils de la seconde.
Commenter  J’apprécie          270
Jean Daragane reçoit un coup de fil d'un mystérieux interlocuteur qui a retrouvé son carnet d'adresses. Quand il va rechercher son répertoire, l'homme qui l'a retrouvé, Gilles Ottolini, lui pose des questions sur un certain Guy Torstel. Cette demande est le point de départ d'une recherche dans le passé du narrateur. Il va fouiller ses souvenirs, se rappelant d'êtres oubliés croyait il et essayant de savoir ce que sont devenues ces personnes et qui lui-même était à cette période de sa vie, menant un vrai travail d'investigateur policier.
Ce roman de P. Modiano est la 1ère oeuvre que je lis de cet auteur. J'ai voulu découvrir un peu mieux qui était le prix Nobel de Littérature 2014 mais j'ai eu du mal à rentrer dans cette oeuvre en raison des nombreux va et vient entre le présent et les différentes strates du passé du narrateur. le mystère qui plane dans ce roman a suscité mon intérêt mais j'avoue m'être un peu perdue malgré tout dans l'intrigue et j'en ressors avec une impression de demi-teinte. Je lirai peut être d'autres livres de P. Modiano pour avoir une idée plus nuancée de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          222
Je n'avais jamais lu de roman de Modiano avant Pour que tu ne te perdes dans le quartier mais en plongeant dans ce livre j'ai reconnu des traits communs à chacun de ses romans et qui m'ont frappé pendant ma lecture : présence de personnages à l'identité trouble, quasi spectrale et souvent mêlés à quelques crimes ; mélange de précision et de flou propre à son style ; passion des noms propres (ça m'a fait penser à Vincent Delerm encore une fois et au name dropping qu'on lui reprocher à ses débuts) ; cette quête de trace des disparus ; la ville de Paris arpentée.

J'ai appris que si l'étiquette d'écrivain anachronique lui colle à la peau encore aujourd'hui c'est parce qu'en 1968 quand il publie son premier roman, Place de l'étoile, il parle de la seconde guerre mondiale et fait tomber le mythe d'une France unanimement résistante.

A travers des extraits d'un cahier d'écolier tenu alors que Modiano est pensionnaire au collège en Haute Savoie, on entraperçoit le quotidien de l'enfant qui a passé quasiment toute sa jeunesse en pension. Il écrit :« La vie collective est étouffante ».

Le livre revient sur le goût de l'écrivain pour les faits divers et raconte comment un entrefilet dans le journal Paris Soir, a été le point de départ de sa quête de traces de Dora Bruder, jeune fille juive morte en déportation. Il est très intéressant de pouvoir lire la Genèse de cette oeuvre et les conditions de l'enquête menée conjointement par Serge Klarsfeld et Patrick Modiano.

Après avoir fermé le seul roman que j'ai lu de Patrick Modiano, j'aurais pu tout à fait dire comme un reproche « il ne se passe rien ». A cette critique, Marie Darrieusecq répond :

« Ce qui se passe, dans ce livre, c'est surtout le temps. Cent-soixante-quatre pages et 30 ans »
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          180
Des flashbacks, une recherche sur une personne, des souvenirs, une mémoire défaillante ou une mémoire qui voulait oubliée . Une atmosphère pesante, des non-dits une enquête sur Dargane ?, des infos cachées ? Chantal qui est insistante, des rencontres la nuit pour avoir des informations, des menaces plus ou moins masquées. Chantal le met en garde contre Gilles

On se trouve dans le labyrinthe des souvenirs, mémoires qui s'entrecroisent celui du narrateur ( Modiano ?) et enquête de Gilles. Une enquête policière qui le bouscule, suite à un malencontreux carnet perdu, on se sent oppressé puis le narrateur reprend la main, les souvenirs remontant à la surface, un brouillard épais entoure ses fragments du passé

Il a fallu que je m'accroche, car j'ai eu un découragement lors de cette lecture vers le milieu de l'ouvrage. Un peu perdu, il faut le dire entre les personnages, une difficulté à définir les relations entre ces personnages et dans cette multitude de détails qui parsème cette narration hors du commun. Nous rencontrons des personnages fictifs, d'autres réels, mais issus des souvenirs dont on ne sait plus très bien s'ils ont existé, ont disparu. Je me suis raccroché au réel : ces endroits que le narrateur connaît si bien.

Lecteur relativement profane à l'oeuvre de Modiano, je retrouve la volonté de ramener le passé, les souvenirs. Un simple prétexte servant de trame de départ : un article de journal, un carnet perdu ou volé. Des lieux cartographiés, récités, racontés décor servant à la mémoire d'un passé ou d'un souvenir. Une trame peut-être plus intime et autobiographique que celle de 'Dora Bruder' ou je me suis retrouvé, qui m'a un peu troublé et perdu à un croisement de rue.
Commenter  J’apprécie          181
Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier est une ode à la mémoire. Entre déni, refoulement et sensations de déjà vu, on suit Paul dans les méandres de la mémoire. Il suffit d'un nom, d'une adresse pour remonter le fil de sa vie et un pan de son histoire reprend vie et nous ramène quelques années ou des décennies en arrière. Et là, l'homme qui vivait reclus se sent compte de l'histoire extraordinaire qu'il a vécut durant un an.

C'est une histoire courte qui nous promène à différentes époques, nous-même en quelques minutes on se demande si l'on a pas oublié des pages lues. Alors sur toute une vie... une chose est sûre, je veux la même mémoire que Paul à Noël !!
Commenter  J’apprécie          150
Un livre à ne pas lire quand on a le moral en berne. Aucune touche d'optimisme, aucun espoir, les faits sont relatés avec une tension plus ou moins supportable. Tout est insinué, rien n'est dit franchement, le lecteur est en attente, ce processus peut être frustrant pour certains lecteurs.

Une introspection douloureuse qui n'est pas libératrice pour notre protagoniste. La révélation de son passé, de son enfance se fait pas à pas avec le lecteur. le présent et le passé se confondent, il est parfois nécessaire de reprendre une phrase pour situer l'espace dans lequel Patrick Modiano nous promène.

Un livre assez dur et torturé, mais très bien écrit avec une fin très sensible qui donne la touche plus, et confère à ces quelques pages un livre de qualité.
Commenter  J’apprécie          131




Lecteurs (2527) Voir plus



Quiz Voir plus

Patrick Modiano, presque...

La place de ... ?

l'étoile
la comète

5 questions
175 lecteurs ont répondu
Thème : Patrick ModianoCréer un quiz sur ce livre

{* *}