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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Roman uppercut, cette histoire prend la forme du thriller, mais est bien plus que ça, tellement plus !
On y retrouve les codes du thriller : chapitres courts, écriture nerveuse, suspens, et pourtant... pourtant cette histoire possède une dimension que peu de romans peuvent proposer.
C'est avant tout une véritable aventure humaine, au coeur de l'Afrique. le background socio-politique et économique prend une importance primordiale et est admirablement intégré dans le récit.
C'est un roman de divertissement, avec ses personnages attachants ou méprisables, mais aussi un cri d'alarme totalement ancré dans la réalité.
Une réalité africaine épouvantable, faite de multinationales pétrolières ou pharmaceutiques détruisant le continent à grande échelle et de croyances d'un autre temps d'une réelle barbarie (certains "faits divers" réels qui y sont décrits, font froid dans le dos).
Molas, jeune auteur, sait déjà, par son talent, embarquer le lecteur grâce à une écriture limpide et nerveuse et une réelle intelligence du propos.
L'auteur titille déjà les sommet, à son deuxième bouquin. Hautement recommandable si vous cherchez autre chose qu'une banale histoire de flic.
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Le père David est un prêtre qui a consacré sa vie aux enfants déshérités d'Afrique. Il a fait voeu de célibat mais pas d'abstinence totale...et d'un écart de conduite naît une petite fille: Naïs. Une petite fille très spéciale, que le père doit protéger de ceux qui l'accusent de sorcellerie (une pratique courante dans la région), puis des mercenaires qui veulent la kidnapper.

Le lecteur mettra longtemps à apprendre ce que cette fillette a de si particulier mais comprend bien vite que les enjeux sont énormes et que rien ne pourra arrêter ceux qui sont à ses trousses.

Au milieu de cette cavale infernale, deux médecins de MSF, qui font leur boulot le mieux possible malgré les conditions précaires, sont embarqués malgré eux dans l'histoire parce qu'ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment...



L'auteur ne plante pas son décor au Nigéria par hasard. le contexte politico-économique est très important dans l'intrigue. C'est d'ailleurs ce qui l'a inspiré pour écrire son roman. On sent de solides recherches et une connaissance du terrain évidente, ce qui donne du relief à l'histoire. Les thèmes de la politique nigériane, de la françafrique, du travail de terrain des ONG sont évoqués mais aussi les croyances animistes, les conflits religieux etc...

Mais on est avant tout dans un polar au rythme trépidant, pas dans un reportage de terrain.

Une fois situé le contexte et les personnages, le flot de l'histoire embarque le lecteur sur 500 pages sans qu'il ait eu le temps de reprendre son souffle. Durant la lecture, on est tour à tour immergé dans le centre de soin d'un camp de réfugiés, puis au sein d'un groupe de mercenaires, puis pris en otage...



Bref, ça va à cent à l'heure, on ne s'ennuie pas une seconde et on apprend plein de trucs (le genre de trucs que vous n'apprendrez jamais en regardant le journal de 20H). En prime, c'est fichtrement bien écrit, les scènes d'actions sont bluff antes (j'ai eu l'impression de voir un film) et pour un second roman...d'un tout jeune auteur (il est né en 1985)...c'est franchement prometteur. Auteur à suivre...


Lien : http://lesgridouillis.over-b..
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Attiré par la critique et ayant déjà eu une expérience très positive d'Aurélien Molas avec La Onzième plaie", lire ce livre était devenu pour moi indispensable, et du coup j'attendais l'auteur au tournant...

Tout d'abord je suis "rentré" dans ce Thriller dès les premières pages, les descriptions de l'Afrique et surtout de l'atmosphère poisseuse du delta du Niger sont remarquables et plongent littéralement le lecteur au coeur de l'action.
Molas nous fait découvrir le continent par son côté le plus sombre: maladies, drogues, prostitution, trafics divers... effrayant.

L'auteur décrit ses personnages avec une telle habileté que l'on s'attache à eux sans aucune difficulté, mais surtout il peut nous arriver de ressentir de l'empathie et même de la compassion pour les "méchants"! ...fou non?

L'intrigue principale est très efficace, prenante, les chapitres sont ultra (ultra!) court et s'enchaînent sans nous laisser le moindre répit, l'action est omniprésente et la mort rôde à chaque page. Les nerfs du lecteur sont vraiment mis à rude épreuve
plongé dans une course contre la mort , stressante et immersive.
Autre atout et pas des moindres, tous les faits sont plausibles et nombres d'éléments sont tirés de faits réels, bien sûr on ne peux que saluer le travail de recherche de l'auteur.

Au final vous l'aurez compris j'ai adoré, alors laissez-vous tenter par cet auteur encore peu connu mais bourré de talent!
Pour ma part Aurélien Molas est un auteur à suivre que je ne lâcherai pas de si tôt.
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Tout d'abord je tiens à remercier Babélio et son opération Masse critique ainsi que les éditions Albin Michel qui m'ont permis de découvrir ce roman passionnant et cet auteur dont je ne connaissais rien.
C'est le deuxième roman de l'auteur mais le premier que je lis de lui et c'est une très belle réussite.
Le style est simple et fluide et ce thriller se dévore très rapidement.
Dès les premières pages, on est embarqué dans l'histoire et on s'attache aux personnages, très humains. Il y a tout d'abord Benjamin Dufrais, ce jeune médecin sans fontières (MSF), célibataire, qui pour supporter l'horreur de la situation en Afrique se drogue à la cocaïne mais reste un medcin formidable ; il est accompagné de Jacques, la cinquantaine qui a sacrifié sa vie de famille pour aider les autres et qui se retrouve sur le point de divorcer. Il y a aussi Mégan, l'infirmière qui choisit de rejoindre MSF pour changer de vie après avoir perdu sa petite fille.
Les chapitres sont ultra courts, à peine une ou deux pages, trois maximum, ce qui donne du rythme à la lecture, les pages défilent les unes après les autres sans que le lecteur ait l'impression de s'enliser. Il n'y a du coup pas de moment ennuyeux alors même que certains passages sont un peu plus lents, la tension est omniprésente et le suspens se maintient jusqu'au bout.
On sent bien le coté "scénario" et on imagine très bien (en tous cas moi) qu'un très bon film pourrait être tiré de cette histoire très bien écrite et décrite qui apparaît bien réelle et glace le sang.
Bref, c'est un excellent thriller plein d'action et de suspens dont je vous recommande vivement la lecture.


Lien : http://www.tigrou4145chroniq..
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Est-il possible aujourd'hui au 21ème siècle d'avoir des idéaux, et si oui à quel prix ? Voilà le point de départ de la réflexion d'Aurélien Molas, quant à l'écriture de ce remarquable ouvrage, LES FANTOMES DU DELTA.

Août 2003, le père David, français d'origine, est le directeur de l'orphelinat catholique des Petits Frères du Peuple situé à Owerri, dans le delta du Niger. Par un soir de tempête, une femme se présente à l'orphelinat en lui affirmant que le petit paquet qu'elle serre contre son sein est sa fille, Naïs. Désignée comme une sorcière, elle affirme que la vie de son enfant est menacée. le prêtre lui promet de la protéger. Un an plus tard, sur décision du gouvernement, l'orphelinat catholique du père David a fermé ses portes. Les prêtres qui s'en occupaient ont été chassés par le gouvernement, et depuis, c'est l'Etat qui en a repris la direction.
Juin 2006, Henry Okah, l'un des généraux du M.E.N.D (Movement for the Emancipation of the Niger Delta) et ses hommes viennent enlever Naïs à l'orphelinat. Ils capturent également deux ressortissants français, Benjamin Dufrais et Jacques Rougée appartenant à l'association humanitaire Médecins Sans Frontières. Mandatés par l'UNICEF pour vacciner les enfants contre la rougeole et établir des statistiques sur la malnutrition dans cette région, les deux médecins français vont se retrouver pris dans des conflits inter-ethniques et inter-religieux. Dépassés par les enjeux internationaux sur fond d'exploitation pétrolière, ils vont lutter pour sauver une fillette atteinte d'une maladie rarissime.

« Il avait vu couler assez de sang pour changer à jamais la couleur de tous les fleuves de ce continent, il avait vu des machettes ouvrir des visages en deux comme de vulgaires melons, il avait vu brûler des femmes et des enfants inondés d'essence, et il avait toujours trouvé en lui le courage de faire face et d'affronter ses peurs. C'était peut-être la foi qui l'avait empêché de basculer dans la folie, peut-être aussi cette croyance indéfectible qu'un homme devient mauvais parce qu'il souffre. Mais ni la foi ni la croyance ne l'épaulaient face à la terreur que lui inspirait cette enfant. »

« Un auteur à suivre … » voilà les mots avec lesquels j'avais clos ma chronique concernant l'excellent premier roman d'Aurélien Molas, LA ONZIEME PLAIE. C'est donc avec grand intérêt que je me suis plongée dans cette nouvelle lecture.

Aurélien Molas nous propose un roman très sombre, dans lequel il s'inspire pour une grande partie, de faits et évènements historiques véridiques et de personnages existants, pour retracer l'histoire de cette fillette, Naïs.

Cet admirable récit nous emmène en Afrique, plus précisément dans le Delta du Niger. Cette zone pétrolière qui se trouve à l'embouchure du fleuve Niger au Nigeria, détient du pétrole de très bonne qualité que les multinationales exploitent coûte que coûte et qui en fait par là même, une zone dangereuse. Un territoire où le MEND lutte pour reprendre les terres spoliées par les compagnies pétrolières étrangères, afin de rentrer en possession de leurs terres ancestrales « le territoire des ombres ». Où, des médecins humanitaires, au péril de leur vie vont tout faire pour sauver cette enfant dont les données génétiques intéressent grandement les scientifiques.

C'est avec ravissement que j'ai été prise dans un tourbillon d'images avec des paysages où la moiteur des marécages côtoie les terres brûlées et où l'immensité aride révèle une solitude extrême. Les personnages sont atypiques, et chacun à leur manière ils luttent à travers leurs vocations. La maladie rarissime dont est porteuse la fillette m'a fait gamberger, mais elle ne nous est dévoilée que dans les toutes dernières pages.

LES FANTOMES DU DELTA est un roman de choix, tant par les qualités du décor, que celles des personnages ou bien encore celles de son intrigue.

A travers différents idéaux, l'humanitaire, la foi ou bien encore le combat des guérilleros, Aurélien Molas nous embarque dans une épopée absolument extraordinaire qui donne matière à réflexion.

Lien : http://lenoiremoi.overblog.c..
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Laissez-vous t'hanter (!) par les fantômes du Delta en ouvrant le nouveau roman d'Aurélien Molas.

L'essence même du travail d'un écrivain consiste avant toutes choses à trouver le bon mot pour donner le maximum d'informations au lecteur. Mais pas forcément en un maximum de mots. Une fois qu'il a trouver son mot, sa gemme, il va falloir lui trouver le parfait écrin. La phrase dans laquelle il va prendre racine et libérer son énergie, son éloquence, pour prendre son véritable sens.

Il suffit de lire les premières pages des ces Fantômes du Delta pour comprendre qu'Aurélien Molas est de ces écrivains.

Une fois que l'auteur trouve le bon mot, il lui faut trouver les bons personnages et les bons décors. Et cela fonctionne de la même manière : il est aussi important d'avoir un bon personnage que de lui trouver de bons interlocuteurs. Idem pour le décor. Vous pouvez mettre du coeur à l'ouvrage en décrivant une fleur et mettre autant d'ardeur à décrire ce qui entoure cette fleur, pour la faire ressortir, pour la mettre en valeur.*

Et ce principe de la poupée gigogne trouve son apogée dans le titre du roman d'Aurélien Molas. Celles et ceux qui ont lu le roman auront remarqué la présence répétée d'un motif au long du récit : le mot "fantôme" devient mantra, leitmotiv.

Comme je l'avais fait avec les chroniques de l'Homme qui disparait de Jeffery Deaver, L'Anneau de Moebius de Franck Thilliez, La Cicatrice du diable de Laurent Scalèse et Les Ronds dans l'eau d'Hervé Commère, les fantômes d'Aurélien Molas vont me permettre de mettre en avant l'un des talents qui différencie un auteur de romans d'un écrivain.

Ce "fantôme" est très intéressant pour parler du travail de l'écrivain. Ce n'est pas un hasard si l'autre nom pour les désigner est les ombres. Une ombre est liée à une source. Elle devient son négatif, son reflet, sa conscience et ses secrets.
Dans le livre d'Aurélien Molas, les fantômes sont tours à tours des habitants du Delta, des pêcheurs, des paysans, des soldats, des enfants qui meurent de faim, et des peuples exilés de force. Mais ces fantômes incarnent également la conscience des personnages. En faisant le choix de travailler dans l'Humanitaire ou en prenant la tête d'un groupe militaire, certains ont laissé derrière eux leurs vies d'avant. Tous les moyens sont bons pour tenter d'oublier : drogue, alcool, overdose de travail, argent. Mais ils ont beau faire, elle revient les hanter en grignotant le peu de sérénité qu'ils parviennent à gagner de temps en temps.

Et comme je le disais plus haut*, on peut évoquer la présence d'un fantôme aussi bien en décrivant sa consistance éthérée qu'en évoquant les choses qui l'entourent et qui permettent d'en deviner ses contours. Un peu comme le mot dans la phrase. Il y a ce que le mot évoque et autour, la silhouette du mot qui devient phrase.
Et il est là le lien entre Aurélien Molas et ses lecteurs : les mots de l'auteur sont des fantômes, des ombres, qui vont lui permettre de hanter l'imaginaire du lecteur. Avec un immense talent, il choisit avec parcimonie l'outil-mot qui va graver à jamais dans le marbre des pages, l'histoire des fantômes du delta.
Lien : http://www.4decouv.com/2012/..
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Emouvant, déchirant,… et rudement bien.

Le Delta, c'est celui du Niger.
Une richesse au milieu de cette jungle, le pétrole. Et donc les guérillas et calamités qui vont avec.

On y retrouve des écorchés vifs, décidés à tout sacrifier pour essayer d'améliorer, ne serait-ce qu'un tout petit peu, les conditions de vie de la population du Delta.
Par la lutte armée.

On y retrouve des missionnaires, des humanitaires qui vont s'immiscer dans le feu de l'action.
Et au milieu de ce monde, quelque chose d'exceptionnel.
Que tout le monde veut s'approprier...

Un thriller avant tout, mais un récit poignant, au travers des situations dramatiques qu'il expose.
(plus d'avis sur PP)
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Ce livre est un petit bijou et ne fait que renforcer mon envie de lire plus de romans de cet auteur (vivement le prochain !). J'avais adoré La Onzième Plaie, mais pour Les Fantômes du Delta, j'ai dévoré et suis tombée sous le charme. Je me suis même surprise à verser une larme à la fin du livre, et pourtant ce n'est pas comme si on n'avait pas était prévenu avant de cet évènement...
Le milieu dans lequel nous sommes plongés ne manque pas d'intérêt. Ajoutez-y des personnages auxquels on ne peut que s'attacher. On est loin des superhéros parfaits à tout point de vue. Ici ils sont sans fioritures, simples avec leur force mais aussi et surtout leurs faiblesses.
Le tout nous est livré sous forme de courts chapitres alternant de personnages à l'autre, donnant un rythme haletant au livre.
Bref, ce livre se lit comme on boit une bonne tasse de chocolat chaud !
Lien : http://labulleasylla.blogspo..
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Décollage pour le Nigéria, où Aurélien Molas nous plonge dans une intrigue palpitante avec, en toile de fond, les sombres évènements politiques qui ont marqué le pays entre 2003 et 2010. Lorsqu'une équipe de Médecins sans frontières procède à une mission dans un orphelinat isolé, ses membres se rendent bien vite compte qu'on leur cache quelque chose, mais ils n'ont pas le temps de s'interroger car le bâtiment est soudain attaqué : commence alors un combat sans merci qui s'articule autour d'une enfant mystérieuse, la petite Naïs, que tout le monde s'arrache.
Tel un journaliste, l'auteur nous dépeint un paysage noir, un lieu de désolation et de corruption où les intérêts liés au pétrole déterminent tout. Les premiers chapitres posent le cadre du roman, que ce soit son atmosphère pesante, ses personnages fouillés ou le contexte géopolitique. le point de vue change et le récit se mêle aux extraits de journaux, donnant un rythme de plus en plus soutenu à l'histoire.
Les personnages sont nombreux, mais ont tous une personnalité bien développée ; certains sont attachants, d'autres repoussants, mais il est impossible de rester indifférent. Et, bien entendu, la petite Naïs ne cesse d'intriguer. Pourquoi le gouvernement et les révolutionnaires veulent-ils à tout prix mettre la main sur elle ? On aimerait bien le découvrir, tout comme les médecins qui se sont donné pour mission de la protéger.
Les personnages principaux – Benjamin, Megan et Jacques – sont une des originalités qui font la force de ce livre. Ce ne sont pas des policiers, ni des détectives ou des journalistes, mais des médecins avec différentes motivations, partis sur un autre continent pour réaliser une mission humanitaire. Malgré leur dévouement et leur désir d'aider la population victime de malnutrition et de diverses maladies dues aux conditions de vie du pays, ils se retrouvent confrontés à une violence qu'ils étaient loin d'imaginer. Les meurtres et la corruption sont monnaie courante pour parvenir à ses fins, et personne n'est à l'abri. Au fil des pages, le lecteur découvrira une dure réalité et ressentira la même peur que les personnages.
L'intrigue est menée de manière admirable et le rythme est un parfait équilibre entre les scènes de suspense, les informations factuelles nécessaires à notre compréhension et les éléments biographiques des différents personnages. le tout s'enchaîne naturellement, et on remarquera sans peine la qualité des recherches menées par l'auteur, qui mêle des faits historiques réels à la fiction.
L'écriture est très évocatrice et nous entraîne sur les traces des médecins, bien décidés à rendre le monde meilleur, ou au moins à ne pas laisser le mal régner. Seul petit détail que je critiquerais : le résumé de la quatrième de couverture, qui en dit trop sur les protagonistes à mon goût. le suspense nous accompagne néanmoins tout au long de l'histoire ; nous voulons tout d'abord découvrir le secret de Naïs, puis savoir comment ce combat sans merci entre les révolutionnaires, le gouvernement et les médecins va se passer.
À mi-chemin entre un thriller psychologique, un roman géopolitique et une aventure haletante dans un pays inconnu, Les fantômes du Delta est un chef d'oeuvre qu'il est impossible de lâcher avant la dernière page. La réalité à laquelle nous sommes confrontés est sombre et triste, mais on ne peut s'empêcher, aux côtés des Médecins sans frontières, de continuer à espérer. Et si, malgré le gouvernement corrompu, les multinationales qui ne pensent qu'au pétrole et les révolutionnaires désespéré, il y avait une solution pour que l'histoire se termine bien ?
Je remercie le Livre de poche pour l'organisation du Prix des lecteurs 2014, dans le cadre duquel j'ai reçu ce roman.
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