2eme volet des aventures de Victor Caranne, un fin psychologue, plus doué avec ses patients et son entourage, dont il ne peut s'empêcher
d'étudier le moindre comportement, qu'avec ses propres démons. Car Caranne, c'est une bombe à retardement à l'esprit rongé en permanence par la culpabilité, et qui titille un peu trop la bouteille.
Dans cet opus, il est sollicité par le commissaire Bacarro, qui doit traquer un tueur en série s'en prenant à des femmes seules ayant un fils d'une dizaine d'années. le tueur ligote les femmes avant de les égorger, mais laisse la vie sauve à leur garçon.
L'enquête piétine et Baccaro se demande s'il doit mettre en garde la population contre ce tueur en série. Mais rien ne se passe jamais comme on l'espère.
L'autrice m'entraîne alors dans une enquête complexe entre La Rochelle et la prison de St Martin en Ré, durant 7 jours de canicule. Je retrouve la même équipe de policiers que dans
Somb, dont Babiak et ses gros sabots avec lequel Caranne a eu maille à partir, et Anais la solitaire qui sera davantage mise en avant. Et puis je retrouve aussi Marcus, ce prisonnier avec lequel Caranne dès sa sortie de prison, a abandonné le suivi à sa collègue Samia, pour nouer une relation amicale.
Dans les multiples événements qui s'enchaînent, qu'ils relèvent du travail d'investigation ou de la vie privée, le profil psychologique des personnages tient toujours une place importante. Encore une fois l'autrice a fait le job en m'entraînant dans une traque infernale aux côtés de ses personnages, même si ce n'est pas toujours dans la bonne direction. Il m'a semblé que vers la fin, ça partait un peu dans tous les sens. Mais ça n'enlève rien au fait que je me suis attachée à Victor Caranne et que je me demande déjà où, quand et comment (enfin, dans quel état) je vais le retrouver.