AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,15

sur 326 notes
5
61 avis
4
47 avis
3
8 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un médecin malade, thérapeute plus abîmé que certains de ses patients, un homme meurtri de ses pertes et dont sa culpabilité est sa meilleure amie depuis toujours.
Voici notre héros, notre personnage principal que nous sommes ravis de retrouver après l'avoir lu dans le précédent roman de Max.
Cette fois-ci, Victor se retrouve à aider le commissaire Baccaro et son équipe dans la résolution d'une histoire sordide, violente au possible.
La Rochelle se retrouve aux prises avec un tueur en série qui, lui-même, se cherche et espère trouver son bonheur en assassinant des mères devant leurs fils.
L'auteure s'en donne à coeur joie dans cette enquête infernale où chacun de nos investigateurs aurait pu tomber dans les mêmes travers tant leur enfance, leur vie aurait pu les briser et les entraîner sur la mauvaise pente.
Mais ce sont, heureusement, leurs blessures qui les guident et leur ouvrent la voie vers un meilleur cernement et une meilleure compréhension des agissements d'un tueur blessé et meurtri, d'un assassin dont, sans admettre ses actes, j'ai compris les blessures et compatis avec sa souffrance.

Max Monnehay conserve, améliore et continue à sublimer son talent fou de nous emmener, nous perdre et nous rattraper avant la chute dans le récit si triste d'un tueur finalement humain et d'enquêteurs souvent sur la brèche, à la limite de flancher mais qui, eux, ont la chance de pouvoir s'appuyer sur les épaules des collègues ou de la famille comme Victor.

Un véritable plaisir que de retrouver Victor Caranne dans cette nouvelle histoire, toujours blessé, plein de fêlures, qui continue à subir puis se relever.

Merci Max !
Commenter  J’apprécie          541
J'ai découvert Victor Caranne, psychologue à la prison de Saint Martin en Ré, dans Somb (une histoire d'amitié, d'adultère et de rédemption particulièrement réussie). le voilà de retour, sollicité comme consultant par le commissaire Baccara, pour élucider de terribles meurtres, où un tueur assassine des mères de famille en présence de leur jeune fils. Une enquête difficile, éprouvante, qui ne va pas être sans conséquences pour Victor.

J'ai lu très vite ce second opus, portée par la plume juste et dynamique de Max Monnehay. Comme pour Somb, l'intrigue m'a tenue en haleine jusqu'aux toutes dernières pages. J'ai trouvé le mélange vie personnelle des différents protagonistes et investigations habilement dosé, et je lirai volontiers la prochaine aventure de Marcus, Noémie, Babiack et tous les autres.
Un très bon polar donc, à découvrir et à dévorer (en commençant par Somb bien évidemment , pour une double ration de Victor Caranne 😉)
Commenter  J’apprécie          491
Je n'ai pas beaucoup de goût pour les thrillers, et voilà que j'en lis deux coup sur coup… C'est parce que j'ai voulu retrouver Victor Caranne dont j'avais fait la connaissance dans Somb, roman que j'avais globalement bien apprécié. Et puis ce polar se déroule dans un décor que je connais bien : La Rochelle, l'île de Ré, le petit port de l'Houmeau, etc., puisque j'habite dans les terres, à moins d'une demi-heure. Il est mal en point, Victor Caranne, mal remis des dramatiques événements qu'il a vécus dans Somb, et il a de grandes difficultés à reprendre pied. Il exerce pourtant toujours son métier de psychologue à la prison de Saint-Martin sur l'île de Ré. Max Monnehay, l'autrice, va l'entraîner dans la traque d'un tueur en série qui s'en prend aux femmes ayant un garçon d'une dizaine d'années. Quand elles sont seules chez elle avec leur enfant, bien sûr. le tueur ligote la femme sur une chaise et l'égorge, mais laisse vivre l'enfant. Forcément, quand la nouvelle s'ébruite, la ville entière panique…
***
Le récit se déroule entre le 12 et le 19 juillet, pendant une période de chaleur intense, ce qui permet à l'autrice de sensibiliser son lecteur sur les conditions de vie à la centrale de Saint-Martin. On retrouve les flics que l'on a rencontrés dans Somb, Baccaro (le civilisé) et Babiak (Victor a déjà eu à faire à lui et n'en garde pas un bon souvenir), ainsi que quelques autres parmi lesquels ressort la figure d'Anaïs qui prendra une importance particulière. Il y a beaucoup de références au passé des protagonistes, mais j'ai trouvé que c'était fait habilement : assez appuyé pour que le lecteur qui commence par ce tome ne soit pas perdu, mais assez légèrement pour ne pas ennuyer celui qui connaît le roman précédent. Forcément, Max Monnehay insiste beaucoup sur la psychologie de ses personnages. C'est d'ailleurs un des travers de Victor, une déformation professionnelle : il ne peut pas s'empêcher d'interpréter les comportements de ceux qu'il fréquente, ce qui se révèle agaçant pour certains. En revanche, il a plus de difficultés à appréhender ses propres démons. J'ai lu ce thriller avec plaisir, mais comme dans Somb, j'ai trouvé le dernier rebondissement parfaitement superflu. Dommage, mais je continuerai à lire Max Monnehay dont j'aime particulièrement le ton et les dialogues. Oh, en passant, le daltonisme n'est pas une maladie...
Commenter  J’apprécie          290
Je suis le FeuMax Monnehay (Française, née en 1981) - Victore Caranne 2/4 – éditions Points – Sorti le 14 Avril 2023 .

Il observe les poissons dans les aquariums auprès d'enfants incapables d'apprécier ce spectacle à sa juste valeur.

« Seul. le mot lui parut soudain ridicule. Il pivota, fit un tour complet sur lui-même. »

C'est une chasse à l'homme… Ou plutôt une chasse à l'enfant.

Je préférais ma lecture d'avant sur le Thriller/Huis-Clos Ascenseur.

Je n'ai tout simplement pas pris beaucoup de plaisir en lisant ce Livre. Pourquoi ? Intrigue lente. Rebondissements à la traine.
Pas besoin d'en dire plus.

Ce n'était que mon avis. J'espère que le votre sera meilleur et ne pas vous avoir découragé de le Lire…

Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
Commenter  J’apprécie          259
Max Monnehay met ses lecteurs sur le grill avec ce thriller implacable.
Vous brûlez de connaître le frisson d'une enquête riche en rebondissements ?
C'est Je suis le feu qu'il vous faut lire.
On retrouve ici, le psy des prisons rencontré dans son précédent roman, Somb.
Cette fois, c'est la police qui fait appel à lui.
C'est des mères qu'on égorge.
Et devant leur progéniture en plus.
Quel genre d'esprit dérangé peut commettre ce genre d'acte ignoble ?
Caranne va devoir se creuser les méninges s'il veut apporter une contribution efficace à l'enquête.
Pas facile,  surtout quand les fantômes du passé viennent hanter ses nuits.
Pour ne pas cramer son lecteur avec une histoire oppressante, l'autrice ménage quelques pauses, mais attention, chez Monnehay, "pause" ne rime pas avec "repose".
Ne rêvez pas.
Elle veut vous tenir éveillé.
Elle veut voir une petite étincelle dans vos yeux.
Comme son roman est d'une efficacité redoutable, addictif à souhait, vous ne risquez pas de vous endormir,  croyez-moi.
Un petit bijou, pour une autrice promise au plus bel avenir dans le monde du polar. Sa voie semble toute tracé
Commenter  J’apprécie          230
Grand fan de thriller, j'avais vu passer le précédent livre de Max Monnehay mais je n'avais eu l'occasion de m'y attarder. L'arrivée du second opus de sa série a donc été l'occasion rêvée pour moi de réparer cette erreur.

L'originalité de ce polar repose sur l'identité de l'enquêteur. Victor Caranne est psychologue carcéral et offre donc une approche différente de l'affaire. Contrairement à un inspecteur de police qui étudie les preuves factuelles, il analyse les agissements et les réactions des criminels. Il en déduit alors un comportement et peut ainsi développer ses hypothèses. Grâce à cette manière d'aborder les investigations, qui n'est pas une science exacte, l'autrice accentue l'instabilité des recherches. Un indice mal interprété peut tout compromettre.

De plus, ce héros est plutôt complexe. Ses erreurs du passé le poursuivent et hantent ses relations familiales. Ses fréquentations douteuses lui apportent leurs lots de péripéties. Il a donc un certain nombre de failles qui le fragilisent et le rendent humain et attachant.

La plume de l'écrivaine est agréable et dynamique, certains dialogues sont assez truculents. Les pages défilent même si les évènements stagnent un peu au milieu de l'aventure. Les fausses pistes et les voies sans issue se succèdent et le suspense reste présent jusqu'au surprenant dénouement.

Traitant de sujets difficiles tels que la maltraitance de l'enfant, les violences familiales, la toxicité des parents, « Je suis le feu » est un thriller sombre et d'une grande intensité. Pour ma part, je regrette seulement de n'avoir pas lu « Somb », le premier épisode, qui m'aurait permis de mieux appréhender ce personnage principal assez torturé. Quoi qu'il en soit, je suis maintenant convaincu que cette anomalie sera rapidement rectifiée. Mon premier contact avec Max Monnehay a été une réussite. Je rattraperai donc mon retard avec plaisir et resterai attentif à ses prochaines sorties !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
Commenter  J’apprécie          140
On part pour la Charente-Maritime, la Rochelle, l'île de Ré… mais je vous arrête tout de suite : si vous pensiez soleil, vacances et séjour de rêve, vous allez vite déchanter car c'est plutôt un serial-killer terrifiant que vous allez rencontrer.

Je suis le feu est le deuxième roman où l'on retrouve le héros, Victor Caranne, psychologue en milieu carcéral de son état, qui participe à l'enquête ou plutôt à la course contre la montre qui s'est engagée avec ce tueur impitoyable.

Cet opus se lit parfaitement seul (comme dans mon cas) mais il serait intéressant tout de même de commencer par le premier, Somb, car de nombreuses références y sont faites mais surtout, la fin y est spoilée (c'est dommage, j'aurais volontiers lu Somb, mais en connaissant la chute... ça perd de son intérêt).

On plonge dans un univers assez sombre et pour être honnête, une ou deux scènes sont parfois un peu difficiles. Mais moi j'aime les thrillers comme le café : bien noirs et là, j'ai été servie !
On visite une prison (c'est d'ailleurs à cette occasion que j'ai appris qu'il y avait une centrale sur l'ile de Ré, ce que j'ignorais), on fait du profilage et surtout on plonge au fond de la psyché humaine, au milieu des plus grands traumatismes.

Le personnage de Caranne est certes stéréotypé : un homme seul, cabossé par la vie qui tente de surmonter de trop nombreux deuils… un écorché vif à la Sharko qui, même un peu cliché, attire toutefois la sympathie.
Quant à l'intrigue, je l'ai trouvée très efficace, pas de temps morts, des fausses pistes, du rythme… c'est du tout bon en ce qui me concerne.

Je ne connaissais pas Max Monnehay et ma foi, elle rentre dans la catégorie des auteures à suivre. Je pourrais même me laisser tenter par certains de ses autres titres. En tout cas, je remercie Babelio et les Editions du Seuil de m'avoir envoyé ce roman !
Commenter  J’apprécie          140
La Rochelle, de nos jours. Victor Caranne, psychologue, ne s'est toujours pas remis des évènements des derniers mois et se noie dans l'alcool. Sa seule bouée de sauvetage est, ironiquement, l'ex-taulard Marcus, qu'il a pris sous son aile cabossée, et la reprise des relations apaisées avec sa soeur Noémie qui vient d'accoucher. Lorsque l'équipe d'enquêteurs avec laquelle il a collaboré par le passé lui demande de l'aide sur "l'égorgeur de la Rochelle", il va tout faire pour dresser un profil précis. En effet ce dernier cible des garçons d'environ 10 ans, à qui il laisse la vie sauve, contrairement à leur mère célibataire (ou dont le père est absent au moment des faits).

Après la claque que j'avais prise en lisant Somb, je voulais absolument connaître la suite. C'est une très bonne lecture sans être un coup de coeur. En effet l'écriture reste très fluide, mais ne devient addictive que dans la deuxième partie dans mon cas. Par ailleurs je pense que la première enquête touchait Victor de plus près, ce qui nous immergeait directement dans le récit. J'ai cependant apprécié la construction comme le dénouement, et surtout la part belle donnée aux personnages féminins : Noémie, Samia, et les nouvelles venues Anaïs et Pauline. Sans compter bien sûr l'inénarrable Marcus, dont on aime toujours autant le côté sans filtre et attachant ! Enfin je trouve très pertinente la critique du système pénitentiaire, pour ce qui est des conditions de vie des prisonniers.
Commenter  J’apprécie          130
C'est pas mal. J'ai lu le premier, le deuxième est bien aussi. Après, on peut s'interroger sur le côté "réaliste" des romans policiers français à succès. Ils sont souvent bons, mais il ne faut pas chercher un quelconque caractère de réalisme ou de crédibilité. Jusqu'à impliquer les héros dans l'histoire elle-même, ce qui semble une presque obligation.

Pour en revenir à l'histoire, voilà notre psy Victor Caranne de retour. Une histoire de serial killer à La Rochelle. Pourquoi pas, après tout, ils sont bien champions d'Europe de rugby. L'histoire est moins fun que celle d'un ballon ovale, mais ça se lit très bien.

Je lirai certainement avec plaisir le ou les suivants.
Commenter  J’apprécie          130
Second opus des aventures de Victor Garanne et seconde fois que Max Monnehay me surprend.


J'ai développé une affection particulière pour le personnage de Victor Garanne. Un homme anéanti par les nombreux rebondissements de sa vie où la mort s'est invitée gaiement. Abattu, souvent résigné, il tente de garder la tête hors de l'eau à coup de lever de coudes. Pour un psychologue, c'est le comble. Loin d'être un homme aigri, on ne peut lui reprocher son empathie et sa générosité, même si quelques couacs surgissent ici et là. L'alchimie entre les personnages est à summum entre coup de gueules et nouvelles amitiés.


Appelé pour une nouvelle enquête en tant que consultant, cette dernière nous pousse davantage dans les affres de la psychologie. Et c'est en cela que ce polar détonne. L'auteure décortique avec une minutie machiavélique le moindre processus de la psyché. Une description des plus sanglantes au coeur de cette pression qui s'intensifie au fil des pages. L'intrigue est magnifiquement ficelée et le twist final ajoute cette petite touche surprenante. Une histoire toute en aspérité où le moindre rebondissement m'a tenu en haleine au coeur d'une atmosphère angoissante.


Max Monnehay m'a permis de remettre le pied à l'étrier au polar et j'en suis heureuse. Est-ce que j'attends un autre tome ? Oui avec impatience !
Lien : https://misschocolatinebouqu..
Commenter  J’apprécie          102




Lecteurs (742) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2879 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}