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Mettre de la couleur dans sa vie ou comment un débusquer un tueur qui s'en prend aux mamans solo ? Un jeu d'enfants


C'est le second volet des aventures de Victor (Caranne), un psy un peu limite, borderline, vu ce qu'il a vécu, on le comprend, --- et d'une brigade de flics à la Rochelle - l'île de Ré
- des paysages superbes, je me la note comme prochaine destination pour un long long WE, avec un détour par l'Aquarium, quoique --- l'Aquarium m'a l'air un peu dangereux, j'éviterai donc les pieuvres et les requins, clin d'oeil à ceux qui ont lu le roman -


Thème principal: les mères dans tous leurs états et comment elles peuvent créer des monstres en étant elles-mêmes des monstres, comme celle du psychopathe qui sévit dans ces aventures ou des mères formidables qui préfèrent sacrifier leur vie plutôt que de laisser toucher à un seul cheveu de leur enfant. Des mères extrêmes, des mères ordinaires, des mères humaines, des mères inhumaines.


Acteurs:
Caranne, Marcus, Baccaro, Babiak, Noémie, Anaïs, Pauline, Samia --- les mères et leurs enfants, de sexe mâle, de préférence entre 10 et 11 ans.
et bien sûr le tueur qu'on pourrait presque comprendre, j'ai bien dit presque ---


Les plus:
les personnages sympathiques, directement attachants, le thème particulièrement intéressant, les dialogues réussis, l'ambiance comme celle d'une série policière grand public, les chapitres courts, la mythologie grecque, les tableaux magnifiques, le cadre somptueux....


Les bémols:
des phrases par moments un peu lourdes, heureusement peu présentes dans l'entièreté du volume et rattrapées par des dialogues plus vifs, parfois parsemés de quelques pointes d'humour et prendre la série au vol quand on est un peu fatiguée (ma responsabilité entière) sans avoir lu Somb qui contait les premiers pas de Victor et de l'équipe.


Grand merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour la découverte d'un auteur et d'une région que je ne connaissais pas encore.


Restée un peu de glace devant Je suis le feu de Max Monnehay qui avait tout pour me plaire, une femme, un nom de plume masculin/féminin, une mère horrible, des crimes sordides, des enfants impliqués, une équipe d'enquêteurs.

Je vous invite à vous faire votre propre avis en lisant ce roman et vous conseillerais peut-être de commencer par le premier opus pour le goûter à sa juste valeur.

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Un médecin malade, thérapeute plus abîmé que certains de ses patients, un homme meurtri de ses pertes et dont sa culpabilité est sa meilleure amie depuis toujours.
Voici notre héros, notre personnage principal que nous sommes ravis de retrouver après l'avoir lu dans le précédent roman de Max.
Cette fois-ci, Victor se retrouve à aider le commissaire Baccaro et son équipe dans la résolution d'une histoire sordide, violente au possible.
La Rochelle se retrouve aux prises avec un tueur en série qui, lui-même, se cherche et espère trouver son bonheur en assassinant des mères devant leurs fils.
L'auteure s'en donne à coeur joie dans cette enquête infernale où chacun de nos investigateurs aurait pu tomber dans les mêmes travers tant leur enfance, leur vie aurait pu les briser et les entraîner sur la mauvaise pente.
Mais ce sont, heureusement, leurs blessures qui les guident et leur ouvrent la voie vers un meilleur cernement et une meilleure compréhension des agissements d'un tueur blessé et meurtri, d'un assassin dont, sans admettre ses actes, j'ai compris les blessures et compatis avec sa souffrance.

Max Monnehay conserve, améliore et continue à sublimer son talent fou de nous emmener, nous perdre et nous rattraper avant la chute dans le récit si triste d'un tueur finalement humain et d'enquêteurs souvent sur la brèche, à la limite de flancher mais qui, eux, ont la chance de pouvoir s'appuyer sur les épaules des collègues ou de la famille comme Victor.

Un véritable plaisir que de retrouver Victor Caranne dans cette nouvelle histoire, toujours blessé, plein de fêlures, qui continue à subir puis se relever.

Merci Max !
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J'ai découvert Victor Caranne, psychologue à la prison de Saint Martin en Ré, dans Somb (une histoire d'amitié, d'adultère et de rédemption particulièrement réussie). le voilà de retour, sollicité comme consultant par le commissaire Baccara, pour élucider de terribles meurtres, où un tueur assassine des mères de famille en présence de leur jeune fils. Une enquête difficile, éprouvante, qui ne va pas être sans conséquences pour Victor.

J'ai lu très vite ce second opus, portée par la plume juste et dynamique de Max Monnehay. Comme pour Somb, l'intrigue m'a tenue en haleine jusqu'aux toutes dernières pages. J'ai trouvé le mélange vie personnelle des différents protagonistes et investigations habilement dosé, et je lirai volontiers la prochaine aventure de Marcus, Noémie, Babiack et tous les autres.
Un très bon polar donc, à découvrir et à dévorer (en commençant par Somb bien évidemment , pour une double ration de Victor Caranne 😉)
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Égorgeur dans la ville

Deux femmes retrouvées égorgées dans une mise en scène savamment étudiée intégrant leur enfant rescapé : il n'en faut pas plus pour que la psychose gagne La Rochelle, qui se calfeutre en plein mois de juillet alors que l'été devrait jeter tout le monde dehors.

Sans piste à suivre, la police locale piétine et espère que l'aide de Victor Caranne, psychologue à la longue expérience de l'écoute des détenus à la prison centrale de l'Île de Ré voisine, va pouvoir l'aider.

Mais lorsque l'on est déjà prisonnier de ses propres traumas, quelle part peut-on accorder à ceux des autres ? Et lorsque l'on est que psychologue, quel mandat écrit ou moral peut légitimer de prendre ses responsabilités et guider l'action des forces de recherches ?

Je suis le feu de Max Monnehay est un thriller bien ficelé, porté par un bouche-à-oreilles intense et louangeur pour sa sortie, qui aurait cependant pu me faire fuir tellement le bandeau « La nouvelle reine du thriller français » faillit me faire renoncer à mon achat.

Au crédit de cet opus, une bonne maîtrise des codes du genre tant pour le rythme, la construction ou le façonnage d'un personnage récurrent. L'ensemble fonctionne et se lit avec plaisir.

Mais au débit, un manque d'originalité dans une histoire appliquée certes, mais qui ne renverse pas la table, avec une certaine forme d'hésitation entre l'action et l'approche psychologique des personnages, dans un équilibre qui semble se chercher pendant tout le livre.

Rien de rédhibitoire toutefois, et Somb attend déjà son tour pour un deuxième avis complémentaire, avant jugement définitif.

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Bonjour,
Voici « Je suis le feu » de Max Monnehay. L'auteure nous propose de retrouver Victor Caranne dans une seconde enquête faisant suite à « Somb ». Notre psychologue carcéral va être confronté à un monstrueux tueur qui assassine des mères alors que leur enfant est dans la même pièce. L'intrigue est redoutable et palpitante, sans temps mort aucun. Les personnages sont souvent attachants, parfois émouvants, psychopathe compris. Leur passé se révèle tourmenté et très douloureux et leur psychologie est finement analysée. L'atmosphère sombre, angoissante et troublante est parfaitement maîtrisée. Je reste sous le charme de la plume percutante et acérée de l'auteure qui nous offre un thriller brûlant et poignant fort réussi .
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Pour plusieurs personnages nés sous la plume de Max Monnehay, dix-sept ans est un âge maudit - celui d'un drame, d'une bascule avec point de non-retour.
Dans ce thriller, il y a également quelqu'un qui a connu deux tournants indélébiles dans sa vie : le premier à sept ans, le second à dix ans (7 + 10 = 17). Mais chut, chaque chose en son temps...
.
Comme dans 'Somb', le premier opus de la série 'Caranne', l'intrigue tourne autour de questions telles que le(s) traumatisme(s), le déni, le sentiment de culpabilité invasif & invalidant, la solitude. Comment s'en sortir ?
« L'important n'est pas ce qu'on a fait de moi ; mais ce que je fais moi-même de ce qu'on a fait de moi. » a dit Sartre.
Mais quand on voit comment Victor Caranne, tout psy soit-il, merdouille avec ce que la vie "a fait de lui", ça fait peur. Les cordonniers sont les plus mal chaussés.
.
L'auteure est toujours aussi brillante pour camper ses personnages & leurs interactions (dialogues tour à tour punchy et touchants), et je me suis régalée sur les trois premiers quarts. La tension monte car un serial killer sévit, les nuits sont courtes, l'équipe est à cran et on se balance de lourdes vacheries entre collègues et même entre potes.
Jusqu'ici j'étais bien, très bien, et je continuais à vanter le génie de l'auteure à qui voulait m'entendre.
Déception croissante à partir d'une scène de baston beaucoup trop longue & violente, et parce que l'intrigue part ensuite vers du grand n'importe quoi.

.
De même que le mieux est l'ennemi du bien, le too much est vraiment l'ennemi du bon polar.
J'ai le troisième de la série sous la main : 'A la gorge'.
J'espère que l'auteure n'aura pas encore grimpé d'un cran dans l'invraisemblance, la violence, et la quantité de cadavres. 😕 Quoi qu'il en soit, je fais une pause avant de m'y coller.
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Je n'ai pas beaucoup de goût pour les thrillers, et voilà que j'en lis deux coup sur coup… C'est parce que j'ai voulu retrouver Victor Caranne dont j'avais fait la connaissance dans Somb, roman que j'avais globalement bien apprécié. Et puis ce polar se déroule dans un décor que je connais bien : La Rochelle, l'île de Ré, le petit port de l'Houmeau, etc., puisque j'habite dans les terres, à moins d'une demi-heure. Il est mal en point, Victor Caranne, mal remis des dramatiques événements qu'il a vécus dans Somb, et il a de grandes difficultés à reprendre pied. Il exerce pourtant toujours son métier de psychologue à la prison de Saint-Martin sur l'île de Ré. Max Monnehay, l'autrice, va l'entraîner dans la traque d'un tueur en série qui s'en prend aux femmes ayant un garçon d'une dizaine d'années. Quand elles sont seules chez elle avec leur enfant, bien sûr. le tueur ligote la femme sur une chaise et l'égorge, mais laisse vivre l'enfant. Forcément, quand la nouvelle s'ébruite, la ville entière panique…
***
Le récit se déroule entre le 12 et le 19 juillet, pendant une période de chaleur intense, ce qui permet à l'autrice de sensibiliser son lecteur sur les conditions de vie à la centrale de Saint-Martin. On retrouve les flics que l'on a rencontrés dans Somb, Baccaro (le civilisé) et Babiak (Victor a déjà eu à faire à lui et n'en garde pas un bon souvenir), ainsi que quelques autres parmi lesquels ressort la figure d'Anaïs qui prendra une importance particulière. Il y a beaucoup de références au passé des protagonistes, mais j'ai trouvé que c'était fait habilement : assez appuyé pour que le lecteur qui commence par ce tome ne soit pas perdu, mais assez légèrement pour ne pas ennuyer celui qui connaît le roman précédent. Forcément, Max Monnehay insiste beaucoup sur la psychologie de ses personnages. C'est d'ailleurs un des travers de Victor, une déformation professionnelle : il ne peut pas s'empêcher d'interpréter les comportements de ceux qu'il fréquente, ce qui se révèle agaçant pour certains. En revanche, il a plus de difficultés à appréhender ses propres démons. J'ai lu ce thriller avec plaisir, mais comme dans Somb, j'ai trouvé le dernier rebondissement parfaitement superflu. Dommage, mais je continuerai à lire Max Monnehay dont j'aime particulièrement le ton et les dialogues. Oh, en passant, le daltonisme n'est pas une maladie...
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Je suis le FeuMax Monnehay (Française, née en 1981) - Victore Caranne 2/4 – éditions Points – Sorti le 14 Avril 2023 .

Il observe les poissons dans les aquariums auprès d'enfants incapables d'apprécier ce spectacle à sa juste valeur.

« Seul. le mot lui parut soudain ridicule. Il pivota, fit un tour complet sur lui-même. »

C'est une chasse à l'homme… Ou plutôt une chasse à l'enfant.

Je préférais ma lecture d'avant sur le Thriller/Huis-Clos Ascenseur.

Je n'ai tout simplement pas pris beaucoup de plaisir en lisant ce Livre. Pourquoi ? Intrigue lente. Rebondissements à la traine.
Pas besoin d'en dire plus.

Ce n'était que mon avis. J'espère que le votre sera meilleur et ne pas vous avoir découragé de le Lire…

Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Max Monnehay met ses lecteurs sur le grill avec ce thriller implacable.
Vous brûlez de connaître le frisson d'une enquête riche en rebondissements ?
C'est Je suis le feu qu'il vous faut lire.
On retrouve ici, le psy des prisons rencontré dans son précédent roman, Somb.
Cette fois, c'est la police qui fait appel à lui.
C'est des mères qu'on égorge.
Et devant leur progéniture en plus.
Quel genre d'esprit dérangé peut commettre ce genre d'acte ignoble ?
Caranne va devoir se creuser les méninges s'il veut apporter une contribution efficace à l'enquête.
Pas facile,  surtout quand les fantômes du passé viennent hanter ses nuits.
Pour ne pas cramer son lecteur avec une histoire oppressante, l'autrice ménage quelques pauses, mais attention, chez Monnehay, "pause" ne rime pas avec "repose".
Ne rêvez pas.
Elle veut vous tenir éveillé.
Elle veut voir une petite étincelle dans vos yeux.
Comme son roman est d'une efficacité redoutable, addictif à souhait, vous ne risquez pas de vous endormir,  croyez-moi.
Un petit bijou, pour une autrice promise au plus bel avenir dans le monde du polar. Sa voie semble toute tracé
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La psychose s'empare de la Rochelle lorsqu'un tueur assassine des mères de famille dans une mise en scène macabre : la mère est égorgée devant son fils, lui-même attaché et dans l'incapacité de « saisir » la scène.
La police est dans le flou le plus absolu et le commissaire Baccaro fait appel à Victor Caranne, psychologue en milieu carcéral.
Cette enquête éprouvante pour l'ensemble des protagonistes va altérer profondément Victor qui commençait tout juste à retrouver un semblant de vie après les drames vécus précédemment (cf Somb).
Comment imaginer l'inimaginable ?
Comment envisager l'impensable ?
Comment dire l'indicible ?
Et pourtant… les réflexions de Victor Caranne après ces meurtres abominables qui se répètent à la Rochelle semblent parvenir à cette conclusion : le tueur en série parait reproduire une scène où une maman est égorgée en présence de son fils ; l'enfant étant ligoté avec des écouteurs dans les oreilles pour ne rien entendre et un bandeau sur les yeux pour ne pas voir… Les témoignages des garçons concordent : il ne leur fait aucun mal et est plutôt doux avec eux…
La conclusion qui s'impose à Victor est : « le tueur veut que la mère voit son enfant… mais pour quelle raison ? » Une situation aussi terrible et radicale ne peut pas être anodine… le tueur reproduit un traumatisme lié à son enfance…
Toujours hanté par son propre passé, Victor cherche à se mettre dans la peau du tueur et réagit avec son âme de psy en s'adressant à un journaliste :
« Ce n'est qu'un homme, pas un monstre. Les monstres, ça n'existe pas. Vous n'êtes quand même pas si jeune que ça, vous devriez le savoir »
… Je vous laisse plonger dans cet univers où les fausses pistes sont multiples, où les méchants ont quelques « circonstances atténuantes » et où les gentils peuvent déraper…
C'est le second roman que je découvre de Max Monnehay et je suis bluffée par la qualité de ces intrigues 😊 … j'attends avec impatience le retour de Victor et de l'équipe des policiers pour clore cette trilogie annoncée !
Et hop ! Encore une Louve à suivre sans hésiter
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