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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Montanari Richard, chouette un polar italien, envie d'Italie en ce moment.
Flûte, j'avais pourtant lu la quatrième de couverture, l'intrigue ce passe à Philadelphie.. c'est un ricain...ce Montanari .
A Philadelphie et dans le quartier irlandais, quand même une ballade donc.
Une ballade irlandaise, baignée dans la brume qui stagne dans le coeur des émigrés, dans ces descendants des bateaux charters fuyant la misère, qui l'on gardée agrippé à leurs semelles. Une ballade parfumée au whiskey..à la tourbe, certains ont quand même tiré leurs épingles du jeux. Celui des forts et des faibles, lesquels le sont? Cela dépend du point de vue, survivre, surnagé, la différence tient pas à grand chose. Aux croyances sans doutes. le goupillon ou le shide, il faut choisir.
Quoi qu'il en soit, il ne faut pas toujours écouter ce que radote les bouts de femme, rabougries de surcroit. Ou ptète bien que si.
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Je me réjouis toujours de retrouver Richard Montanari et surtout les enquêtes de Kevin Byrne, inspecteur bourru à la carrière aussi exemplaire qu'usante, et Jessica Balzano, flic hors pair désormais proccureure. Ce titre nous promène dans le quartier de Devil's Pocket entre aujourd'hui et hier, sur les traces de multiples personnages sans rien en commun, jusqu'à ce que les fils s'entremêlent avec intelligence. C'est aussi le bémol beaucoup de personnages font beaucoup de sous-intrigues donc un roman à lire "rapidement" pour ne pas perdre. Ce n'est sans doute pas non plus le titre à lire pour un premier Montanari puisque les personnages principaux et leur entourage ne sont plus présentés tant ils sont familiers aux lecteurs fidèles. Comme à chaque fois, je suis touchée par l'humanité et la simplicité qui transparaissent dans les récits de l'auteur américain.
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Pas désagréable mais je ne fais pas wahou lorsque la dernière page se tourne. Je suis resté un peu sur ma faim. Des détails manquent pour suivre de façon cohérente la solution de l'énigme ( ie Jessica et la photo lorsque Byrne arrive chez Angelica Leary en présence de Billy le loup). Une part trop importante laissée à l'imagination du lecteur en fin d'ouvrage. Pourquoi les 2 autres copains d'enfance sont morts assassinés, rôle de Jimmy, le futur procureur. Bref, il faudrait 200 pages de plus. Mon premier livre lu de Richard Montanari. En lire un second et un troisième pour me faire un jugement personnel sur cet auteur.
Pour rappel, ce livre a été élu meilleur thriller de l'année par le New York Time.
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Franchement, les thrillers j'ai toujours adoré ça. Vraiment. Surtout ceux qui mélangent astucieusement polar/enquête/psychologie/drame... Et après avoir lu quelques bons thrillers historiques, aventuriers, d'espionnage ou psychologiques, je me demandais d'un air très sérieux et pincé (c'est de toute façon mon air habituel) : mais où est donc le bon vieux thriller de base, le thriller standard ? Il a disparu ? Certes j'avais lu "Sous ses yeux" et j'avais bien aimé son côté thriller du point de vue féminin comme on en voit beaucoup aujourd'hui (Avant d'aller dormir de S.J. Watson, La Fille du train, Mon amie Adèle...)..., mais je n'avais pas lu un bon thriller de type feuilleton télévisuel, intense et prenant, depuis un long moment.

Mais qu'est-ce qu'un thriller standard aussi ? Vous allez me dire que je range les romans dans des catégories. Oulolalaaa loin de moi cette idée. Mais je ne sais pas si vous me comprenez, j'avais envie de lire quelque chose comme CONFESSION avec les éléments suivants (un peu comme dans le théâtre avec les unités de temps, etc.) :

1) une ville : ici nous avons la peinture de Philadelphie, et comme Los Angeles chez Michael Connelly ou Memphis (Tennessee) chez John Grisham, Philadelphie est une ville éminemment cinématographique. le taux de criminalité y est très haut (beaucoup plus que chez l'inspecteur Barnaby, quoi que...), les gens meurent à coup de balles perdues, bref, la ville de Philadelphie vit le souffle coupé et la police et la justice courent après les malfaiteurs 24h/24. C'est donc dans ces quartiers où la tension est déjà palpable, où l'humeur est changeante, les relations de voisinages, fébriles... que nous allons suivre cette affaire de meurtres.

2) un inspecteur : envers et contre tous. Un inspecteur, pas un type de la société, normal, qui traînait par là, non, un homme de loi, l'inspecteur Kevin Byrne. Et dès les prémices de ce récit vous savez que quelque chose va bouleverser les personnages et notre bon flic.

3) des meurtres en série : amateurs d'Esprits criminels la série TV, vous serez ravis. Les meurtres sont "creepy" comme il faut et le meurtrier vraiment "barjot". C'est toujours intéressant quand un auteur intègre la folie dans un roman. Ici, je ne vous révèle pas la maladie mentale du meurtrier car ce serait vous révéler une partie de l'intrigue. Mais c'est bien bizarroïde comme il faut ! Parce que la folie fait que tout peut arriver, que tout ou presque dans une intrigue est autorisée.

4) des enfances tourmentées : quand les secrets prennent racine à la fois dans les générations précédentes et dans l'enfance des personnages, que ce soient les meurtriers ou les gentils, le flic ou le juge, cela donne une épaisseur au roman. Car Richard Montanari nous déroute en imaginant une malédiction qui se serait abattue sur une vieille famille de Philadelphie. Il y' a donc comme un petit air mystérieux et légèrement ésotérique qui plane sur ce roman.

Finalement, j'ai ressenti un grand plaisir en lisant ce thriller, avec une enquête classique mais de nombreux rebondissements, des chapitres brefs, des flashbacks et une réelle noirceur, appréciable dans un thriller américain. La fin de roman fait un peu Dennis Lehane dans "Mystic river", même si je trouve que l'auteur aurait pu malmener ses personnages encore plus ! (moi, sadomasochiste? nan.. pas du tout).
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Bienvenue à Devil's Pocket (La Poche du Diable). C'est « dans l'ombre du pont de South Street un petit quartier d'environ soixante-dix familles replié sur la rive est du cours d'eau, un amas de maisons mitoyennes à bardeaux délabrées, de terrains de jeux bitumés, de petites épiceries et de bâtiments en briques brunes, aussi vieux que la ville elle-même. »

Il y a 40 ans, Kevin Byrne était en vacances à Devil's Pocket. Lors de cet été 1976, une gentille fillette du quartier a été assassinée. « Catriona Daugherty était morte. Elle était morte et le monde ne serait plus jamais le même. » C'était une amie de Kevin et de sa bande de copains, dont aucun n'avait atteint l'âge de 14 ans. Moins d'une semaine plus tard, Desmond Farren, le fils ainé du clan Farren, notoirement malfaisants, est retrouvé mort, tué d'une seule balle à l'arrière du crâne.

De nos jours, Kevin Byrne, inspecteur à la Criminelle de Philadelphie, se trouve confronté à une série de meurtres atroces. A chaque fois le tueur découpe et emporte le visage de sa victime. Bien que les meurtres présentent des similitudes évidentes, rien ne semble relier les victimes. Sur chaque scène de crime, on découvre un mouchoir de lin portant une mystérieuse inscription : cinq lettres qui restent pour les enquêteurs une énigme, et prouvent que ces meurtres ne sont pas dus au hasard.

Dès le début, le lecteur sait que ces meurtres sont l'oeuvre de « Billy le Loup », un des frères de Desmond, qui poursuit une vendetta personnelle.

Ces meurtres résonnent comme l'écho d'un meurtre commis il y a des années dans le quartier de Devil's Pocket, et jamais élucidé. Au fur et à mesure de l'enquête, l'intrigue criminelle colle à l'histoire captivante des résidents du quartier, de ceux qui ont pu en partir, ceux qui y sont restés, et ceux qui y sont enterrés.

On retrouve dans ce roman le duo Byrne/Balzano. Kevin Byrne est toujours inspecteur, et Jessica, son ancienne coéquipière, est maintenant assistante au Bureau du Procureur. Toute cette affaire semble trouver ses racines dans le passé, dans ce quartier populaire de Devil's Pocket, peuplé de gens de condition très modeste et où Kevin Byrne passait ses vacances. En fait, tout un échantillon d'humanité, depuis Flagg, le vieux grincheux propriétaire du magasin où les gamins volent à l'étalage, jusqu'à Anjelica Leary, une infirmière à domicile fatiguée et dévouée. L'auteur prend soin de montrer l'humanité qui habite chacun des personnages. Même Billy, vraiment monstrueux, peut aussi nous inspirer de la sympathie et de la pitié, dans sa relation avec Emily.

L'écriture est parfaitement maîtrisée, au service d'une intrigue impeccable dans sa construction, avec une description très précise des procédures policières et médico-légales. Même si ce roman, admirable de noirceur, n'est pas un « whodunnit », le développement du scénario compte nombre de coups de théâtre pour tenir le lecteur en haleine jusqu'à son dénouement.
Les familiers de Montanari et de son détective Kevin Byrne auront apprécié les flash-backs sur l'enfance de ce dernier, nous permettant de connaître et d'apprécier davantage le personnage.
Comme Michael Connelly avec los Angeles, George Pelecanos avec Washington DC, ou Dennis Lehane avec Boston, Richard Montanari est l'écrivain d'une ville, Philadelphie « la ville de l'amour fraternel ». Surnom quelque peu galvaudé si l'on songe au taux de criminalité de cette ville, l'un des plus élevés des États-Unis.
C'est pour ma part une très bonne lecture, et Montanari s'affirme encore avec ce roman parmi les grands auteurs de thrillers Américains.
Éditions, Le Cherche Midi, 2018
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Tout débute avec douceur… Une cuisine lumineuse, une mère et un fils qui parlent avec le sourire aux lèvres, une journée qui s'annonce belle… Et puis, il y'a le silence et l'odeur métallique du sang…

« Connaissez-vous mon visage ? »

Dès les premières pages, l'auteur nous plonge, sans concession, dans une scène-choc qui donne tout de suite le ton du roman. Je peux vous dire qu'elle a tout de suite retenu mon attention et j'étais curieuse de savoir qu'elle en était la cause… Nous retrouvons Kevin Byrne, personnage récurrent des romans de Richard Montanari qui va se retrouver à enquêter sur une affaire qui le renvoie à son passé, dans le quartier de Devil's Pocket…

Dans un thriller reprenant les codes classiques, la plume de l'auteur est vraiment dynamique et sait manier le suspens avec dextérité en nous menant sur plusieurs fausses pistes. L'intrigue alterne souvent entre événements du passé à ceux du présent. Je vous avoue que pendant un instant, je fus perdue. Non pas que l'histoire en devienne confuse, mais parce que j'ai la mauvaise manie à vouloir déceler tous les fils de l'intrigue, telle une enquêtrice en herbe.

Le roman est aussi composé d'une grande galerie de personnages. Nous avons les personnages récurrents (si, tout comme moi, c'est le premier roman de Montanari que vous lisez, vous assimilerez très vite les liens qui les unissent et vous êtes nullement obligés d'avoir lu leurs précédentes affaires) et tous ceux qui sont mêlés de près ou de loin à l'enquête. Et ils sont nombreux ! Chacun a une personnalité forte intéressante et une véritable présence au sein récit. Malheureusement, certains pâtiront de ce grand nombre, car ils auraient mérité plus d'approfondissement au vu de leurs passés.

Mais le véritable point qui m'a beaucoup plus dans ce roman, c'est l'antagoniste du récit. L'auteur a réussi à le rendre humain, apportant ainsi un personnage complexe. Bien que ces actes ne soient pas excusables, il a su lui apporter une part de tristesse dans la quête qu'il s'est donnée. En tant que lecteur, on ne peut s'empêcher de se dire « Et si, cela n'était pas arrivé… ». Ce personnage m'a vraiment marqué, au point même d'occulter Kevin Byrne qui est pourtant le héros du récit.

Conclusion:

Amateur de thriller ou ceux qui sont à la recherche d'un bon polar, si vous ne connaissez pas encore la plume de Richard Montanari, je vous invite vivement à la découvrir. Bien qu'il reprend les codes classiques de ce genre, le récit ne reste pas moins haletant et ponctué de nombreux rebondissements.
Tout n' y est pas noir ou blanc, mais de différentes nuances apportées par une galerie de personnages variés et profonds.
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Confession, c'est vraiment plus de 400 pages sur l'enquête et rien d'autre et, qu'est-ce que c'était bon ! On trouve seulement quelques remises dans le contexte, le fait que Byrne a une fille, le fait qu'il était auparavant le coéquipier de Jessica, parmi d'autres détails. Ce sont des éléments qu'on nous donnent, mais qui ne sont pas primordiales et qui ancrent plus les personnages dans une réalité, mais une réalité qui nous est lointaine (pour ce qui est de sa famille en tout cas).
Et il y a l'enquête qui est juste tellement bien ficelée, on a beau savoir qui est le coupable assez rapidement, il y a toujours cette intrigue secondaire qui n'aurait aucun sens si ce n'était pas familial. Je suis entrée dedans très rapidement, au bout de quelques pages ça y était.


J'ai bien aimé le personnage de Kevin Byrne en grande partie parce que tout ne tourne pas autour de lui, on se moque de savoir s'il aime le café ou non, on ne reste pas bloqué des heures sur ses état d'âme, sa fatigue d'être flic, etc. Attention, je ne dis pas que je n'aime pas ça, quand la psychologie du personnage est mise en avant, au contraire j'aime beaucoup. C'est simplement que ça change de ne pas l'avoir ici, ça permet qu'on se concentre uniquement sur le sujet du livre : la traque d'un tueur en série - et aussi parce que du coup, c'est agréable de pouvoir le lire et de l'apprécier entièrement quand on est un nouveau lecteur de Montanari.

L'histoire est quand même relativement complexe, on fait des bonds dans le temps, on suit les deux côtés, deux points de vue et fatalement, on finit par s'attacher à ce méchant - enfin pour ma part je n'ai pu m'empêcher de ressentir de la compassion pour ce qui lui est arrivé par le passé.
J'ai en tout cas trouvé passionnant cet handicap qui frappe Billy (dit comme ça, c'est horrible...), je n'en avais jamais entendu parler, et même si je trouve ça absolument horrifiant, c'est une bonne idée qu'a eu l'auteur, rien à dire là-dessus.

Et puis, gros point fort pour l'aspect familial, l'importance du passé qui vient hanter le présent. Au fond, je crois que j'ai simplement eu de la pitié pour cette famille qui semble être maudite depuis son arrivée. Même le passage où on nous parle des grands-parents m'a intéressé parce que justement il permet de remettre en perspective les enjeux.


Mon avis en intégralité :
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« Il y avait dans les rues de Philadelphie quelqu'un qui était entré dans deux maisons, puis avait collé une arme sur la poitrine de quatre personnes et fait feu. 
 Sans scrupule. ”



Kevin Byrne est inspecteur aux homicides à Philadelphie. C'est un vieux de la vieille, plus rien ne le surprend, seulement quand tu es flic depuis longtemps dans la même ville, chaque rue te rappelle certains souvenirs que tu préfèrerais bien souvent oublier.
Chaque affaire te ramène à une autre de manière obsédante.

.
“ Il avait enquêté sur de nombreux meurtres en série, et il savait que s'il y avait souvent une signature, un prisme fêlé à travers lequel le tueur voyait le monde, un motif psychologique aussi distinct qu'une empreinte digitale, parfois il n'y en avait pas. Ou, plus précisément, il y avait une signature qui brillait par son absence. Une méthode qui était une absence de méthode, juste l'instinct. ” 



Lorsqu'il était encore adolescent, il traînait dans le quartier de Devil's Pocket avec ses trois meilleurs amis. Ils protégeaient une jeune fille, Catriona qui était harcelée par l'aîné d'une famille mafieuse, Desmond Farren. Catriona et Desmond perdirent la vie à quelques jours d'intervalle. Deux meurtres, jamais élucidés, et la fin de l'innocence pour ces adolescents.



Quarante ans plus tard, en 2016 :


“ (...) le passé et le présent entraient en collision tout autour de lui.” 


Une affaire de meurtres en série conduit Byrne à nouveau à Devil's Pocket, il replonge dans les souvenirs qu'il tentait en vain d'oublier. Il retrouve sur sa route, entre autre “ Un sombre fantôme de sa jeunesse. ” , Michael Farren alias Billy le Loup

.
“ Qui es-tu ? 
Je suis Billy le Loup.
Pourquoi Dieu a-t-il fait en sorte que tu ne voies pas le visage des gens ? 
Afin que je puisse voir leur âme. ” 




C'est peut-être l'occasion pour Byrne de connaître enfin la vérité, de mettre à jour certaines enquêtes, de classer enfin cette vieille affaire du passé qui s'incruste dans celle du présent même si le voile se lève sur certains secrets qu'il aurait mieux valu laisser enterrés.


" Même au coeur de la ville, en pleine journée, la maison de la mort était silencieuse. ”



Dés le départ, ça frappe fort. On est toute de suite dans une ambiance plutôt mortelle. L'auteur ne ménage pas le lecteur et l'accroche direct. 
Je retrouve avec un plaisir non dissimulé un auteur que je suis depuis 2006.

Avec un style fluide et en même temps addictif, on voyage entre le passé et le présent à travers ce roman policier qui tient toutes ses promesses. Qu'ils soient flic ou tueur, les personnages ne manquent pas de piquant et l'auteur sonde leurs âmes en profondeur.
Pour le flic rien de nouveau, par contre, affubler un des tueurs d'une certaine pathologie donne du caractère à l'intrigue.
De fil en aiguille, l' histoire est on ne peut plus surprenante et passionnante. 

Un récit parfaitement maîtrisé qui va ravir les fans de Montanari et devrait satisfaire tous les amoureux de bons polars. 
Richard Montanari, un grand maître du roman policier. 


Belle couv', belle enquête, un retour qui mérite toute notre attention. 

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Entre les années 40, 70 et nos jours, Richard Montanari déroule le fil d'une famille maudite, de meurtres au lien opaque, d'une obscure vengeance et d'une investigation qui s'annonce compliquée. Dans un style direct, sans fioriture, comme s'il avait le souci de nous donner l'accès le plus immédiat à son intrigue, l'auteur dresse le portrait de personnages authentiques, dans un cadre qui l'est encore plus. L'une des choses que j'ai préférées dans ce roman, c'est ce fameux quartier de Devil's Pocket. Cette véritable enclave irlandaise au coeur de Philadelphie, ou Philly comme ils la nomment tous, Richard Montanari parvient à la faire vivre presque immédiatement sous nos yeux. le pub, les gangs, les vieux qui trainent devant leur maison, les gosses qui errent et les pères qui leur tapent dessus, sans parler de l'historique fascinant des ombres qui peuplent ces coins de rue et qui petit à petit, vont venir éclairer l'enquête de Byrne…

Parlons-en de notre inspecteur. Byrne est un personnage récurrent de l'oeuvre de Montanari, mais pas de panique, Confession se lit indépendamment des autres. J'ai aimé son implication personnelle dans l'enquête et j'ai été agréablement surprise par la sobriété du personnage. J'ignore pourquoi mais je m'étais figurée qu'on nous servirait encore un flic cassé et borderline… (et honnêtement, c'est comme les triangles amoureux, je commence à en avoir ma claque de ce genre de cliché.) J'ai regretté qu'il soit un peu en retrait par rapport aux quelques personnages très forts du roman, mais peut-être qu'il s'étoffe à la lecture des autres romans…

Enquête passionnante, rebondissements, écriture efficace, cadre péchu, et un très beau final pour ne rien gâcher, Richard Montanari a tout bon, en somme. Forcément, tout cela reste très classique et ne s'éloigne guère des canons du genre, c'est l'unique chose qu'on pourra éventuellement lui reprocher. Mais si vous êtes en quête d'un bon polar dans les règles de l'art et d'un vrai page-turner… Bah faudra pas chercher plus loin hein.
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
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Richard Montanari nous livre un polar, un bon polar comme il se doit!! Il y a le passé, le présent qui sont liés; policiers et procureur qui travaillent ensemble; des meurtres présents et passés; des personnages, beaucoup… Il est vrai que les personnages sont nombreux au point de s'y perdre mais cela ne dure pas et surtout, tous ces personnages ont un rôle bien défini dans l'histoire! Une autre chose tient une place importante aussi: une maladie, la prosopagnosie. J'avoue que je ne connaissais pas avant de la découvrir dans « Confession » (c'est un trouble de la reconnaissance des visages, d'ailleurs Brad Pitt en est atteint!).

« Confession » n'est pas le premier polar de Richard Montanari et le personnage de flic de Kevin Byrne est récurrent. C'est pourquoi l'auteur ne dit pas grand chose de Byrne, de sa vie personnage et de ce fait, je me suis pas spécialement sentie proche de lui mais Kevin Byrne joue son rôle de flic à merveille.
Lien : https://unbrindesyboulette.w..
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