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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Montanari Richard, chouette un polar italien, envie d'Italie en ce moment.
Flûte, j'avais pourtant lu la quatrième de couverture, l'intrigue ce passe à Philadelphie.. c'est un ricain...ce Montanari .
A Philadelphie et dans le quartier irlandais, quand même une ballade donc.
Une ballade irlandaise, baignée dans la brume qui stagne dans le coeur des émigrés, dans ces descendants des bateaux charters fuyant la misère, qui l'on gardée agrippé à leurs semelles. Une ballade parfumée au whiskey..à la tourbe, certains ont quand même tiré leurs épingles du jeux. Celui des forts et des faibles, lesquels le sont? Cela dépend du point de vue, survivre, surnagé, la différence tient pas à grand chose. Aux croyances sans doutes. le goupillon ou le shide, il faut choisir.
Quoi qu'il en soit, il ne faut pas toujours écouter ce que radote les bouts de femme, rabougries de surcroit. Ou ptète bien que si.
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N'ayant jamais lu de Montanari, je ne savais pas à quoi m'attendre. Et, en 4 pages, je suis dedans. Déjà trois cadavres au compteur, on peut dire qu'on démarre sur les chapeaux de roues !

Les cinquante pages qui suivent m'ont un peu faire sortir de la trajectoire. La mise en place m'a parue un peu poussive, mais c'est peut être moi qui n'était pas au top. Il faut dire que le scénario est complexe, puisque l'on se promène entre l'Irlande et Philadelphie, et que l'on navigue entre 1941 et 2015, en suivant trois générations.

On suit finalement pas mal de personnages différents : Kevin Byrne, bien sûr, mais également plusieurs inspecteurs rattachés à son équipe, Jessica Balzano, procureure adjointe après avoir été le partenaire de Kevin. On croise également les pas d'Eddie Shaughnessy, un vieillard de Devil's Pocket, Angelica Leary, une infirmière libérale – et ses patients -, Emily, la bibliothécaire aveugle… Et puis les deux Farren qui restent, Sean et Michael, ce dernier souffrant de prosopagnosie, trouble qui l'empêche de reconnaître les visages. Des pistes, des fausses pistes.

Et puis, avec le dénouement, dans les 40 dernières pages, tout se retourne, tout s'inverse. Ou, plutôt, tout reprend sa place. On croyait avoir progressivement compris et puis, finalement, ce n'est plus si clair. Et l'on découvre tout le poids du hasard : hasard qui permet de tirer au clair, 40 ans plus tard, des meurtres inexpliqués ; hasard, aussi, qui se rit de nous, et peut déclencher des drames. Ici, ce sont presque 10 morts, sur la base d'un malentendu…

La mécanique est implacable. Avec Kevin et Jessica, on vit les fluctuations de l'enquête. Parfois on a l'impression de toucher la vérité du doigt, l'instant d'après elle s'est déjà éloignée ; on entre, pistolet au poing, dans des maisons qui peuvent être des pièges, et le stress et les niveaux d'hormones varient au même rythme que celui des inspecteurs. Comme Kevin, on hésite : sa loyauté doit-elle aller d'abord à son métier de policier ou à son enfance ?

Enfin, même si c'est totalement anecdotique, il est amusant de noter que c'est précisément pendant que je lisais ce livre que les Eagles de Philadelphie, qui sont signalés dans le livre, ont remporté leur premier Superbowl de l'histoire…

Naturellement, ce livre est d'abord et avant tout un thriller. Mais on y trouve matière à réflexion, à interrogation, à discussion. Et c'est aussi cela que l'on attend d'un thriller qui n'est pas qu'un « page-turner »…
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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« Il y avait dans les rues de Philadelphie quelqu'un qui était entré dans deux maisons, puis avait collé une arme sur la poitrine de quatre personnes et fait feu. 
 Sans scrupule. ”



Kevin Byrne est inspecteur aux homicides à Philadelphie. C'est un vieux de la vieille, plus rien ne le surprend, seulement quand tu es flic depuis longtemps dans la même ville, chaque rue te rappelle certains souvenirs que tu préfèrerais bien souvent oublier.
Chaque affaire te ramène à une autre de manière obsédante.

.
“ Il avait enquêté sur de nombreux meurtres en série, et il savait que s'il y avait souvent une signature, un prisme fêlé à travers lequel le tueur voyait le monde, un motif psychologique aussi distinct qu'une empreinte digitale, parfois il n'y en avait pas. Ou, plus précisément, il y avait une signature qui brillait par son absence. Une méthode qui était une absence de méthode, juste l'instinct. ” 



Lorsqu'il était encore adolescent, il traînait dans le quartier de Devil's Pocket avec ses trois meilleurs amis. Ils protégeaient une jeune fille, Catriona qui était harcelée par l'aîné d'une famille mafieuse, Desmond Farren. Catriona et Desmond perdirent la vie à quelques jours d'intervalle. Deux meurtres, jamais élucidés, et la fin de l'innocence pour ces adolescents.



Quarante ans plus tard, en 2016 :


“ (...) le passé et le présent entraient en collision tout autour de lui.” 


Une affaire de meurtres en série conduit Byrne à nouveau à Devil's Pocket, il replonge dans les souvenirs qu'il tentait en vain d'oublier. Il retrouve sur sa route, entre autre “ Un sombre fantôme de sa jeunesse. ” , Michael Farren alias Billy le Loup

.
“ Qui es-tu ? 
Je suis Billy le Loup.
Pourquoi Dieu a-t-il fait en sorte que tu ne voies pas le visage des gens ? 
Afin que je puisse voir leur âme. ” 




C'est peut-être l'occasion pour Byrne de connaître enfin la vérité, de mettre à jour certaines enquêtes, de classer enfin cette vieille affaire du passé qui s'incruste dans celle du présent même si le voile se lève sur certains secrets qu'il aurait mieux valu laisser enterrés.


" Même au coeur de la ville, en pleine journée, la maison de la mort était silencieuse. ”



Dés le départ, ça frappe fort. On est toute de suite dans une ambiance plutôt mortelle. L'auteur ne ménage pas le lecteur et l'accroche direct. 
Je retrouve avec un plaisir non dissimulé un auteur que je suis depuis 2006.

Avec un style fluide et en même temps addictif, on voyage entre le passé et le présent à travers ce roman policier qui tient toutes ses promesses. Qu'ils soient flic ou tueur, les personnages ne manquent pas de piquant et l'auteur sonde leurs âmes en profondeur.
Pour le flic rien de nouveau, par contre, affubler un des tueurs d'une certaine pathologie donne du caractère à l'intrigue.
De fil en aiguille, l' histoire est on ne peut plus surprenante et passionnante. 

Un récit parfaitement maîtrisé qui va ravir les fans de Montanari et devrait satisfaire tous les amoureux de bons polars. 
Richard Montanari, un grand maître du roman policier. 


Belle couv', belle enquête, un retour qui mérite toute notre attention. 

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J'ai découvert ce nouveau roman de Richard Montanari avec les lectures “communes” de la team Thriller du Cherche Midi, je ne connaissais pas du tout et j'avoue que je ne suis pas sûre que je me serais tourné vers ce roman si on ne me l'avait pas envoyé à lire. Cela aurait été dommage, car j'ai particulièrement aimé son intrigue.

Après avoir installé la trame dans les premiers chapitres : entre les périodes et les différents narrateurs, il est difficile d'en sortir, surtout qu'elle est originale, déroutante et à la fois haletante.
La plume est assez rythmée au fur et à mesure que l'on rentre dans le livre, vous verrez, les chapitres sont de plus en plus courts, arrivé à la fin, ils font parfois à peine une page. Un dynamisme supplémentaire pour nous maintenir en haleine.

Les personnages sont riches et on se prend d'affection pour Byrne et Jessica. J'ai eu la sensation que la ville de Philadelphia faisait, elle aussi, partie des personnages, j'y découvert la ville, ses rouages, les mécanismes de la justice, on la sent vivre aux travers des protagonistes.

Une très bonne lecture que je ne regrette pas d'avoir découverte, je tâcherais de lire d'autre roman de Richard Montanari.
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Dès la lecture de la quatrième de couverture j'ai su que ce thriller était fait pour moi !

Si vous aimez Michael Connelly, R.J. Ellory ou encore Dennis Lehane, vous allez adorer Richard Montanari ! Confession est un roman qui mélange les peurs liées au passé et les angoisses propres au présent au travers d'un roman choral fascinant. J'ai immédiatement adhéré à la narration où l'action se mêle aux souvenirs, où les meurtres s'enchaînent et où les questionnements restent entiers jusqu'au dénouement. Je tiens à saluer dès à présent la traduction de Fabrice Pointeau, un brillant traducteur !

Confession repose sur l'histoire de quatre jeunes mais aussi sur l'histoire d'une famille maudite, c'est le récit de plusieurs tragédies qui se croisent, des erreurs du passé qui impactent le présent, d'un effet boule de neige que rien ne peut arrêter, d'une fin inéluctable, d'un crime à résoudre, d'une injustice à régler, d'une course contre la montre, d'êtres brisés qui cherchent une forme de rédemption.

Confession est un des rares polars qui a su me surprendre par son dénouement, je n'ai pas vu cette révélation venir et c'est pour moi un point essentiel. de surcroit, j'ai vraiment aimé les personnages notamment Kevin Byrne mais aussi tous ces personnages secondaires ou encore l'intrigue autour du meurtrier (du présent) qui fait penser au livre Dragon Rouge.

En définitive, un très bon thriller qui est à la fois touchant par les protagonistes, original par le grand final et percutant du fait des rebondissements.

Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Richard Montanari, c'est une première pour moi et surement pas la dernière. J'ai en effet découvert une plume magistrale à travers ce dernier roman de l'auteur, qui fait également partie d'une longue série. Je vous rassure de suite, celui-ci peut facilement se lire indépendamment des autres. A part ça, Montanari a une plume qui m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page. Une plume efficace, moderne et parfois familière pour mieux s'imprégner de l'histoire. Une histoire qui démarre en 1976 avec le meurtre d'une petite fille et de son meurtrier.
Ensuite vient l'intrigue qui va jongler entre le passé et le présent (2015) où différents meurtres, cruellement atroces, vont s'accumuler tout au long de l'histoire.

On sait que dès le départ tous les crimes sont liés et que l'enquêteur Byrne (personnage récurrent) et sa collègue Jessica auront du fil à retordre pour arriver au bout de cette investigation. Du coup, l'auteur nous fait vivre l'enfer en même temps que les victimes, et nous met sur plusieurs pistes afin de faire notre propre enquête. Enfin, moi, j'ai vu ça comme ça. C'est chouette, car la forme est vraiment originale et l'esprit de vengeance est bien présent au vu du passé des protagonistes et pourtant, plus on avance, plus on s'aperçoit que nous sommes très, très loin du compte. Que cela va au-delà de la vengeance, au-delà de tout, que ça remonte à bien loin, voire jusque dans les racines profondes.

Donc après la forme, vient le fond de l'histoire qui te fait prendre conscience, te pousse à fouiller même dans la psychologie des personnages, jusqu'aux tréfonds de l'âme humaine. Je me suis retrouvée à prendre mon cahier, à taper sur internet, à noter... Je voulais comprendre... J'étais là à vouloir savoir, à décortiquer le pourquoi du comment. J'ai trouvé ça profondément passionnant dès la moitié du livre où l'étau commence sérieusement à se resserrer avec des chapitres qui le deviennent également, comme si le temps était compté, le compte à rebours était enclenché. J'ai eu toutefois une petite baisse de régime dans la première partie, mais rien de grave, puisqu’après, tout s’accélère sans aucun temps mort pour le lecteur.

Ce roman est dur, sombre et touchant à la fois, dans une ambiance très à l'américaine. Tous les ingrédients sont réunis ici pour en faire un excellent polar et donc, une belle découverte que je vous recommande bien évidemment.
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Je me réjouis toujours de retrouver Richard Montanari et surtout les enquêtes de Kevin Byrne, inspecteur bourru à la carrière aussi exemplaire qu'usante, et Jessica Balzano, flic hors pair désormais proccureure. Ce titre nous promène dans le quartier de Devil's Pocket entre aujourd'hui et hier, sur les traces de multiples personnages sans rien en commun, jusqu'à ce que les fils s'entremêlent avec intelligence. C'est aussi le bémol beaucoup de personnages font beaucoup de sous-intrigues donc un roman à lire "rapidement" pour ne pas perdre. Ce n'est sans doute pas non plus le titre à lire pour un premier Montanari puisque les personnages principaux et leur entourage ne sont plus présentés tant ils sont familiers aux lecteurs fidèles. Comme à chaque fois, je suis touchée par l'humanité et la simplicité qui transparaissent dans les récits de l'auteur américain.
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Franchement, les thrillers j'ai toujours adoré ça. Vraiment. Surtout ceux qui mélangent astucieusement polar/enquête/psychologie/drame... Et après avoir lu quelques bons thrillers historiques, aventuriers, d'espionnage ou psychologiques, je me demandais d'un air très sérieux et pincé (c'est de toute façon mon air habituel) : mais où est donc le bon vieux thriller de base, le thriller standard ? Il a disparu ? Certes j'avais lu "Sous ses yeux" et j'avais bien aimé son côté thriller du point de vue féminin comme on en voit beaucoup aujourd'hui (Avant d'aller dormir de S.J. Watson, La Fille du train, Mon amie Adèle...)..., mais je n'avais pas lu un bon thriller de type feuilleton télévisuel, intense et prenant, depuis un long moment.

Mais qu'est-ce qu'un thriller standard aussi ? Vous allez me dire que je range les romans dans des catégories. Oulolalaaa loin de moi cette idée. Mais je ne sais pas si vous me comprenez, j'avais envie de lire quelque chose comme CONFESSION avec les éléments suivants (un peu comme dans le théâtre avec les unités de temps, etc.) :

1) une ville : ici nous avons la peinture de Philadelphie, et comme Los Angeles chez Michael Connelly ou Memphis (Tennessee) chez John Grisham, Philadelphie est une ville éminemment cinématographique. le taux de criminalité y est très haut (beaucoup plus que chez l'inspecteur Barnaby, quoi que...), les gens meurent à coup de balles perdues, bref, la ville de Philadelphie vit le souffle coupé et la police et la justice courent après les malfaiteurs 24h/24. C'est donc dans ces quartiers où la tension est déjà palpable, où l'humeur est changeante, les relations de voisinages, fébriles... que nous allons suivre cette affaire de meurtres.

2) un inspecteur : envers et contre tous. Un inspecteur, pas un type de la société, normal, qui traînait par là, non, un homme de loi, l'inspecteur Kevin Byrne. Et dès les prémices de ce récit vous savez que quelque chose va bouleverser les personnages et notre bon flic.

3) des meurtres en série : amateurs d'Esprits criminels la série TV, vous serez ravis. Les meurtres sont "creepy" comme il faut et le meurtrier vraiment "barjot". C'est toujours intéressant quand un auteur intègre la folie dans un roman. Ici, je ne vous révèle pas la maladie mentale du meurtrier car ce serait vous révéler une partie de l'intrigue. Mais c'est bien bizarroïde comme il faut ! Parce que la folie fait que tout peut arriver, que tout ou presque dans une intrigue est autorisée.

4) des enfances tourmentées : quand les secrets prennent racine à la fois dans les générations précédentes et dans l'enfance des personnages, que ce soient les meurtriers ou les gentils, le flic ou le juge, cela donne une épaisseur au roman. Car Richard Montanari nous déroute en imaginant une malédiction qui se serait abattue sur une vieille famille de Philadelphie. Il y' a donc comme un petit air mystérieux et légèrement ésotérique qui plane sur ce roman.

Finalement, j'ai ressenti un grand plaisir en lisant ce thriller, avec une enquête classique mais de nombreux rebondissements, des chapitres brefs, des flashbacks et une réelle noirceur, appréciable dans un thriller américain. La fin de roman fait un peu Dennis Lehane dans "Mystic river", même si je trouve que l'auteur aurait pu malmener ses personnages encore plus ! (moi, sadomasochiste? nan.. pas du tout).
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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Confession, c'est vraiment plus de 400 pages sur l'enquête et rien d'autre et, qu'est-ce que c'était bon ! On trouve seulement quelques remises dans le contexte, le fait que Byrne a une fille, le fait qu'il était auparavant le coéquipier de Jessica, parmi d'autres détails. Ce sont des éléments qu'on nous donnent, mais qui ne sont pas primordiales et qui ancrent plus les personnages dans une réalité, mais une réalité qui nous est lointaine (pour ce qui est de sa famille en tout cas).
Et il y a l'enquête qui est juste tellement bien ficelée, on a beau savoir qui est le coupable assez rapidement, il y a toujours cette intrigue secondaire qui n'aurait aucun sens si ce n'était pas familial. Je suis entrée dedans très rapidement, au bout de quelques pages ça y était.


J'ai bien aimé le personnage de Kevin Byrne en grande partie parce que tout ne tourne pas autour de lui, on se moque de savoir s'il aime le café ou non, on ne reste pas bloqué des heures sur ses état d'âme, sa fatigue d'être flic, etc. Attention, je ne dis pas que je n'aime pas ça, quand la psychologie du personnage est mise en avant, au contraire j'aime beaucoup. C'est simplement que ça change de ne pas l'avoir ici, ça permet qu'on se concentre uniquement sur le sujet du livre : la traque d'un tueur en série - et aussi parce que du coup, c'est agréable de pouvoir le lire et de l'apprécier entièrement quand on est un nouveau lecteur de Montanari.

L'histoire est quand même relativement complexe, on fait des bonds dans le temps, on suit les deux côtés, deux points de vue et fatalement, on finit par s'attacher à ce méchant - enfin pour ma part je n'ai pu m'empêcher de ressentir de la compassion pour ce qui lui est arrivé par le passé.
J'ai en tout cas trouvé passionnant cet handicap qui frappe Billy (dit comme ça, c'est horrible...), je n'en avais jamais entendu parler, et même si je trouve ça absolument horrifiant, c'est une bonne idée qu'a eu l'auteur, rien à dire là-dessus.

Et puis, gros point fort pour l'aspect familial, l'importance du passé qui vient hanter le présent. Au fond, je crois que j'ai simplement eu de la pitié pour cette famille qui semble être maudite depuis son arrivée. Même le passage où on nous parle des grands-parents m'a intéressé parce que justement il permet de remettre en perspective les enjeux.


Mon avis en intégralité :
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Un très bon policier...

Voici un bon roman, un très bon roman. Si on n'espère pas un thriller. Encore une fois, on se rend compte de l'aspect très vendeur du terme "thriller" qu'on voit à toutes les sauces.
Une fois passée cette petite (grosse ?) déception, on peut savourer avec plaisir ce roman prenant à souhait !

Pour moi, nous avons donc à faire à un polar, non pas à un thriller. Ici, on est vraiment sur toute une histoire qui tourne autour d'une enquête policière avec des agents de police, donc un polar (ou policier !). Là où, à la limite, on pourrait y voir un thriller, c'est dans la seconde intrigue. Car, oui, le récit se démarque par une double intrigue, la principale, celle qui prend toute la place et presque tous les mots, et une seconde, plus discrète, de fond, mais qui occupait toutes mes pensées, à moi... Ce n'est pas parce qu'elle est moindre, qu'elle est moins importante. C'est elle qui me donnait envie de dévorer rapidement toutes ces 400 pages...

Plaisant et prenant

Quand on espère un thriller, on s'attend à des rebondissements et des révélations dingues. Ici, l'apparition des retournements de situation n'est pas brutale, mais ils demeurent surprenants, comme on les aime. J'ai été surprise. Pas à chaque fois, certes, le tout dernier rebondissement, je l'ai vu venir de loin. Quand on lit beaucoup de thrillers, il y a des détails qui ne nous échappent plus...
J'ai pris plaisir à découvrir toutes les ficelles de cette histoire bien montée. L'auteur n'a rien lésiné et a eu le don de m'embarquer dans son histoire qui m'a happée dès les premières pages.
Le style de l'auteur se veut fluide, très accessible. Il se lit vite, avec aisance, pour autant, le style n'est pas bâclé. Il a un certain charme si on aime la simplicité.

Là où ça a pêché, selon moi, ce sont pour les personnages principaux, je n'ai pas réussi à m'attacher à eux. A aucun d'eux. Ne me demandez pas pourquoi, je ne pourrais pas vous le dire. Heureusement, cela n'a pas gâché ma lecture et ça ne m'a pas empêché de vouloir les voir rester vivants.

La fin a été à la hauteur de mes espérances. J'aurais peut-être aimé que les deux intrigues soient davantage liées, sans doute parce que c'était ce à quoi je m'attendais... Comme quoi, parfois la surprise n'est pas là où on l'attend.

En résumé,

Je conseille ce roman aux amateurs de policiers, et même aux autres lecteurs. L'intrigue saura vous emporter avec elle, et vous en ressortirez comblé et repu, ayant trouvé réponses à vos questions.
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