Anne quitte Avonlea pour Redmond afin de poursuivre ses études.
Quatre années vont être évoquées au cours desquelles d'abord logée dans une pension avec ses amies, Anne finit en colocation avec les mêmes Priscilla, Stella et une nouvelle jeune fille, Philippa, belle , douée, riche…
Ce tome m'a, à vrai dire, assez ennuyée.
Tout est survolé : les études, les soirées entre amis, les retours pour les vacances à Avonlea, les amours ou plutôt les amourettes de Phil, les coups de coeur d'Anne et ses rejets…
Rien n'est approfondi, rien n'est fouillé.
Même les tragédies, et il y en a, sont à peine effleurées voire juste citées (pardon, je préfère me taire car je ne sais plus comment cacher des informations pour ceux qui ne souhaitent pas voir leur lecture gâchée). Il ne s'agit évidemment pas de s'étendre sur les décès mais il m'a semblé qu'au moins deux d'entre eux auraient méritait un autre traitement.
Ce tome a manqué de fond, d'analyse et donc d'intérêt.
Mais pire à mon goût, ce sont les citations continuelles d'auteurs, poètes « Dickens, Keats,
Shakespeare.. » et de la Bible qui ponctuent les dialogues des personnages. Cela m'a semblé très artificiel. Certes nous avons affaire à des personnages bien intégrés dans la communauté chrétienne, éduqués. Pour autant cette manière de les faire s'exprimer m‘a particulièrement insupporté. Comme déjà dit lors d'un échange entre Babélionautes, j'ai eu le très fort sentiment que grâce à sa bonne éducation Anne était passée de la petite sauvageonne à la parfaite future épouse, mère…
Or c'est l' « intéressante créature » qui avait tant séduit Matthew qui m'avait emballée.
A ce stade, je ne crois pas poursuivre la lecture de la série.