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EAN : 9782879005782
160 pages
Paris Musées (30/09/2001)
5/5   1 notes
Résumé :
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Morandi

J'ai regardé tous ses crayonnés, ensuite tous ses ocres ton poterie, puis ai terminé par, sur le même thème toujours nature morte, par une huile couleurs vives, eh ben j'ai trouvé fade cette dernière.

Ce peintre m'émeut, son originalité, sa générosité, son engagement total. Il arrive à faire passer ce qu'il vit de l'intérieur à travers ces objets extérieurs dont il leur donne une beauté et un éclat magiques
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Georgio Morandi
Dans l'écart du réel

J'ai un faible pour la planche n°14, Nature morte, huile datée 1948, Bologne, de même que pour la planche n°50, Nature morte, huile datée 1960, Bologne, et pour tous les crayonnés exposés. Les formats diffèrent autour de 30x40.

Le n°50 "Nature morte" : en arrière-plan, se profile nettement une espèce de cruche à eau de la forme du broc à charbon en zinc qui fut utilisé ensuite comme arrosoir ou vase à fleurs en jardin. En termes de deuxième usage, j'aime ce qu'en fait Morandi : il est d'un gris appuyé sur fond gris à peine soutenu ; on dirait une ombre. En premier plan, des pots blanc, marron, oranger, bleu, seraient presque des grosses bougies aujourd'hui .. Un pot est carré tout de même, la lumière pâlotte vient caresser ces objets de Nature morte. Alors bien sûr, j'ai envie de dire, ces pots et cruche sont sans fleurs, pourquoi des fleurs puisque la beauté est dans ces pots et cette cruche Les spécialistes des beaux-arts trouvent toujours des mots pour définir cela qui ne sortent pas de la bouche de tout le monde. L'intelligence de ce livre- qu'on doit à je ne sais trop qui car en préface c'est toujours pareil ils se remercient tous et au final on ne sait plus qui est le chef d'orchestre- est aussi dans ses commentaires en postface faits de filets et d'entrefilets à la manière des journaux anciens, mais alors là j'avoue que je me demande si c'est fait pour lire : "Comment sortir du piège de cette fausse avant-garde qui court aveuglément après la nouveauté, exaltant le présent sans se projeter dans le temps irréversible, dans la durée au-delà de l'éphémère ?" Accroche-toi Jeannot ! Tu te rends compte Georgio ce qu'on fait dire de toi ?..

Un autre artiste ou un architecte plutôt, Sarah Jackson, anglaise, dit que "Morandi me peint une ville qui est la mienne"..

Et puis j'aime bien tout compte fait la 39 aussi, Nature morte, huile, 1956, Winterthur, juste pour démentir celui qui a dit que c'était terne, je n'ai pas vu plus nacré que ce pot à anse, avec à côté cette espèce de bonbonne ocre jaune à son pied évasé et ton paille voir ton poterie dans son col conique qui n'est absolument pas terne non, je ne dirais pas ça !

Perso, je dédie à Morandi toutes ces petites choses fugaces, domestiques qu'on dépoussière et dont il reste à la fois la fraîcheur et la patine du temps qui viennent nous surprendre dans notre esprit avec un éclat incomparable un instant, plutôt une seconde dont le seul souvenir se résume à peu près par ce qui vient d'être dit et que c'était beau. Il me faut ajouter aussi le paradoxe de cette immensité qui se dégage du confinement des objets dans la représentation de Morandi.
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Morandi,
Non pas le petit nom ou la coquille (vide) de Morandini, la poubelle du paf, mais Georgio dont l'anachronisme ou le paradoxe comme on voudra se mesure dans l'immensité du domestique.
Avec son crayon seulement, par quelques traits, ce génie inlassable des tons poterie et crayeux nous rend étourdis devant tant de mystère et de secret que renferment la chose rehaussée d'un pan de lumière, un broc, une cruche, une bouteille, un vase au pied massif rassemblés pour un deuxième usage propre à l'artiste.

Il s'est risqué à commettre quelques huiles en extérieurs avec plus ou moins de bonheur je dois dire, de ce que je connais évidemment, comme s'il avait du mal à s'acclimater à la vue de tout le monde, mais quand il les esquisse au crayon sur feuille à papier, que dois-je dire encore que c'est sublime, alors je le dis avec enthousiasme.
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