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Citations sur La sonate oubliée (68)

L'époque du carnaval ouvrait la saison des opéras et des comédies, et tout Venise attendait les nouveautés avec impatience. (...)
Le carnaval était devenu un style de vie et un état d'esprit. La République non seulement autorisait mais favorisait le port du masque. Tant que durait cette saison, tous le portaient : du doge en passant par le prêtre ou la servante. Ils allaient incognito à leurs affaires. C'est masqué qu'on faisait ses emplettes, qu'on se rendait visite ou qu'on administrait sa vie courante... Le masque libérait les gestes et la parole.
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Déjà toute petite, elle se sentait en osmose avec cet instrument si sensuel qu'on enlace presque comme un corps. Le violoncelle était entré dans sa vie et ne la quitterait plus.
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Je vais comme un fantôme dans les calli glacées par le vent du nord. Cette cité qui fut complice de mes amours m'est aujourd'hui hostile. C'est une ville cachée et honteuse, lugubre et sordide, comme ses rii dans lesquels on noyait jadis, avant la Pietà, les enfants bâtards. Venise n'est plus qu'une chimère, plantée sur ses pieux de bois déchaussés, enfoncés dans la vase, depuis longtemps pétrifiés. Elle est moisie. C'est le mirage du pavé limoneux d'une place Saint-Marc qui se dérobe dans la lagune à chaque équinoxe. Son enfoncement progressif semble dire que les richesses sont destinées à passer comme le bonheur.
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On me remit un violoncelle si précieux, si cher que j'osais à peine le toucher. [...] Il a bousculé ma vie par sa beauté, son élégance, sa profondeur, sa noblesse majestueuse, la chaleur de ses vibrations. Dès qu'il m'a été confié, j'ai su que plus rien se serait jamais comme avant. J'ai pressenti dès l'instant où je l'ai frôlé les sublimités insoupçonnées de LA musique, la vraie, celle qui ravit le cœur, transporte d'allégresse, enflamme de volupté ou déchire d'émotion. Celle qui berce les peines, soulage la douleur, qui vous brûle de passion ou vous comble d'ivresse.
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Madame, sous vos pieds, dans l'ombre, un homme est là
Qui vous aime, perdu dans la nuit qui le voile;
Qui souffre, ver de terre amoureux d'une étoile;
Qui pour vous donnera son âme, s'il le faut;
Et qui se meurt en bas quand vous brillez en haut.
Victor Hugo
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Ainsi, une farandole de masques circulait à travers les calli ou dansait sur les campi, entraînée par les flonflons débridés des orchestres de flûtes, violes, luths et violons dont le son, pourtant si familier à mes oreilles, résonnait ici d'une manière étrangère.
Et tous allaient vers la place saint-Marc et sa somptueuse basilique byzantine. Je n'avais jamais vu chose plus belle : une abondance de colonnes antiques de marbre, porphyre, jaspe, serpentine, albâtre, et d'innombrables sculptures. Je restai ébahie face aux mosaïques des portails dont l'or éclaboussait de richesse le vaste espace brodé d'arcades, qui formait un écrin où se pressait une foule costumée et bigarrée.
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Contralto désigne la voix féminine la plus grave. Cette tessiture la conduit à utiliser son registre de poitrine sur près de la moitié de son étendue vocale. Cette voix est habituellement chantée par un castrat mais, ici, les filles assurent tout le registre, donnant aux concerts leur dimension si pure et singulière.
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« Le printemps », première des Quatre Saisons, est plein de promesses.
C'est l'hymne d'un grand coloriste avec sa grâce folâtre, ses bergers et ses nuages, ses chants d'oiseaux, le murmure du vent ou de l'onde, des herbes qui frissonnent. Ses certitudes de bonheur en attente.
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Sans cesse mes pensées allaient vers lui et son beau visage régulier qu'il avait démasqué avec un sourire. Rien qu'à l'évoquer, mes joues s'embrasaient. [...] Je lui associais tous les qualificatifs que j'avais attribués à cette boisson qu'il m'avait fait découvrir : le chocolat. Douceur, plaisir extrême, délicatesse, chaleur, nouveauté, tentation ... Il s'était comme incarné dans ce liquide diabolique.
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« tu te souviendras du parfum des roses et tu oublieras les épines » dit Vivaldi à Ada
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