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Nick Corey est un drôle de zigue : de loin, on dirait un péquenaud, brave shérif d'une petite ville de ploucs de l'Utah. Mais de près, de très près, c'est un type hyper-futé et cultivé, tourmenté, hanté par le souvenir de son Papa et de sa Maman. En cette année 1954, où ses concitoyens voient des soucoupes volantes et des communistes partout, il doit gérer l'atterrissage d'un avion de chasse sans pilote sur le territoire de son comté, et simultanément enquêter sur une série d'événements étranges qui mettent en émoi la paisible bourgade.

Oh là là, quelle histoire ! Passé les premières pages qui plantent le décor trompeusement azimuté d'un polar à la Jim Thompson, on plonge dans la noirceur la plus totale. J'ai rarement lu quelque chose d'aussi désespéré et enragé. Richard Morgiève entrecroise deux énigmes, traversées par une histoire d'amour bouleversante, ponctuées de violence, et serties de sentences telle que : "Vivre pouvait être une expérience incroyable, quelle importance qu'elle soit inutile ?".
On n'est donc pas dans un feel-good, mais dans un western du XXe siècle, avec ses tartes aux pommes, sa galerie de personnages cintrés, ses bibles et ses flingues. Et puis le Mal absolu, que va affronter Corey dans un duel sans pitié tout au long de ce roman perturbant, haletant, hypnotisant, éblouissant, dont je suis sortie hébétée, comme on sort d'un cauchemar migraineux et moite.
Parce que Richard Morgiève nous travaille au corps et à l'âme comme un boxeur, sans répit, avec son style nonchalant émaillé de termes alambiqués, et sa philosophie de la vie d'une mélancolique lucidité. Sans doute faut-il aimer souffrir un peu pour persévérer dans une telle lecture, mais la volupté qu'on en retire justifie que l'on se cogne aux chapitres saccadés et que l'on s'écorche aux mots mauvais, ceux qu'on ne veut pas lire.

Alors même si ça pique et laisse groggy, j'ai énormément aimé. J'en redemande même, et je ne vais pas lâcher Richard Morgiève de sitôt. Et si vous aimez vous bousculer de temps en temps, je vous invite à découvrir ce roman qui ne vous lâchera pas (quel pied, quand même !).
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Merci aux éditions Joëlle Losfeld et à Babelio pour l'envoi de ce livre.

Si vous lisez mes chroniques de temps en temps, vous avez sans doute remarqué mon penchant pour les livres où l'auteur me prête quelques facultés intellectuelles et évite de m'expliquer tout par le menu. J'aime bien les blancs entre les lignes, les sous-entendus, les ellipses, les métaphores, les révélations au compte-gouttes.

Ici, Richard Morgiève a dû me voir venir parce que, du blanc, j'en ai eu dans les 150 premières pages, jusqu'à l'aveuglement même !

Je me suis un peu paumée en 1954 dans cette région de l'Utah (enfin, je crois) où, sur un plateau blanc de neige (nous y voilà !), un avion militaire recouvert de suie a atterri sans pilote par une nuit noire à côté d'une voiture verte volée et sous les yeux du shérif Peau Rouge de service.

Et c'est bien ce shérif, ses états d'âme, ses cauchemars, ses moeurs, ses principes, ses cadavres dans le placard et sur sa route, les nombreux blancs de son existence que le narrateur à l'humour parfois un peu lourd va tenter de nous faire aimer tout au long du récit.

Au fil des pages, le portrait de ce shérif, perdu autant que moi dans sa double enquête de menace nucléaire et de tueur en série s'est étoffé petit à petit. Hélas ! le blanc s'est finalement transformé en noir sale. Là où chez Benjamin Whitmer, les gros mots sonnent comme de la poésie, dans le Cherokee, les métaphores graveleuses du narrateur m'ont agacée, fatiguée. Pire ! J'ai cessé de m'arrêter aux nombreuses phrases nébuleuses du style « il y a une histoire que tout le monde connaissait, c'était celle du gars qui cherchait le nom de son histoire – et les gars et les histoires tenaient debout par leur nom ». Pfiou ! C'est comme souquer les artémuzes, ça veut rien dire ! Ou alors ça m'échappe …. mes excuses.

Dommage, parce que, s'il y a bien un domaine dans lequel l'auteur m'a conquise, c'est dans l'art du dialogue (toujours avec des blancs hein ^^, faut suivre !) et dans la création de personnages bien trempés dont la palme revient à Myrtle Tate (sa description m'a fait rire aux larmes).

En conclusion, un arrière-goût de Canada Dry en lieu et place du Whiskey espéré. Mais c'est bien connu, les goûts et les couleurs ….



Lien : https://belettedusud.wixsite..
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1954 aux Etats-Unis. le flic Nick Corey, indien elevé par un pasteur blanc et son épouse, a perdu ses parents, massacrés par un tueur en série.

Il traque ce meurtrier depuis plus de 20 ans, entre détermination et culpabilité Alors qu'il pense être pas loin de le trouver un avion de chasse américain s'écrase non loin, mais disparait, Corey ne trouvant qu'un véhicule à coté de lui A qui appartient cette voiture ? Où est passé le pilote de l'avion ?

Avec l'aide du F.B.I, et de l'agent spécial White, appelé en renfort, Nick va tenter de résoudre cette enquête qui pourrait bien l'amener sur les traces du meurtrier de ses parents.

Mais Nick, qui a du mal à assumer son homosexualité en cette période compliquée, ne va pas rester insensible aux charmes de l'agent White

le Cherokee embarque le lecteur dans une histoire de vengeance et de mort où culpabilité, désir , quête éperdue de vérité et de pardon se joignent et plongent ce shérif dans des tourments existentiels complexes .

Passé les 50 premières pages un peu déconcertantes, on est vraiment pris par ce un roman noir hypnotique et vraiment exaltant, aux dialogues d'une grande justesse .

Richard Morgiève, auteur français fan de la littérature noire anglo saxonne exploite pleinement les codes du polar US pour offrir un polar vraiment à l'américaine !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ouille, ouille, ouille ! Voilà le résumé exact de ma lecture…

Ne le répétez à personne, mais j'ai eu toutes les difficultés du monde à entrer dans ce récit, à m'y retrouver, à ne pas y perdre pied.

Et vous savez quoi ? Ben malgré tous mes efforts, je m'y suis perdue, je n'ai rien compris, je me suis paumée, j'ai perdu pied, je me suis noyée dans cette écriture étrange et pour finir, j'ai rangé ce roman dans la biblio, sans même aller lire la fin, comme je fais toujours face à un abandon par K.O littéraire.

La plume de l'auteur ne m'a pas emballé du tout, que du contraire, ce fut rébarbatif. le personnage principal du shérif Nick Corey (qui porte le même nom que celui dans "Pottsville, 1280 habitants") m'a donné envie de prendre mes cliques et mes claques et d'aller voir ailleurs si son homonyme n'y traînait pas.

La quête obsessionnelle du shérif m'a gonflé tout doucement, à force d'en parler et je me pose toujours la question du bien fondé de certaines rencontres. Elles semblaient tomber comme un cheveu dans la soupe et je n'ai pas bien suivi.

D'ailleurs, malheureusement, j'ai abandonné mes questionnements en cours de route et je suis passée à autre chose.

Ces derniers temps, ou je foire totalement mes lectures ou ce sont des réussites totales, mais pas d'entre deux. Tout ou rien.

Ici, ce n'était rien et c'est dommage, car j'avais sélectionné ce roman dès sa sortie, dans le but de passer un bon moment littéraire. Loupé…
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Pour bien aborder ce roman, il faut resituer l'action dans le temps.
Nous sommes dans l'Utah en 1954.
Moins de dix ans auparavant, les Etats-Unis ont lâché leurs bombes nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki.
La guerre de Corée vient de s'achever et nous sommes en pleine guerre froide, principalement avec la Russie, à l'époque URSS.
Ce philosophe français si laid disait que l'enfer c'était les autres. Les Marines, eux, disaient que l'enfer c'était à Guadalcanal et Nick Corey, lui, pensait que l'enfer c'était tout le temps.
L'Après-Guerre de la seconde guerre mondiale voit l'explosion de l'industrialisation, l'utilisation de minerais comme l'Uranium, le Mercure, le Chrome. C'est aussi le début des révolutions technologiques, l'expansion des mégalopoles et l'appauvrissement des zones rurales.
Les hommes naissaient pour faillir, tomber. Ils naissaient pour fauter, pécher, trahir. Polluer, souiller la terre, les eaux, le ciel et eux-mêmes. Et au fond, c'était la seule possibilité de transformation et d'évolution de l'homme : il dégradait et corrompait pour avancer.
Depuis sept ans, les USA sont terrorisés par les extra-terrestres soi-disant découverts à Roswell au Nouveau-Mexique.
C'est donc dans cet environnement, en plein Utah, que Richard Morgiève place son intrigue et son extraordinaire personnage de Nick Corey.
Nick est le shérif d'une petite bourgade, hanté par le meurtre de ses parents adoptifs quelques années auparavant.
Alors qu'il effectue sa ronde de nuit, un avion de chasse américain s'écrase non loin alors qu'il vient de découvrir un véhicule abandonné sur le bord de la route. Arrivé sur les lieux, pas de pilote et d'étranges traces sur les roues et la carlingue.
L'armée et le FBI débarquent sans plus tarder alors que Nick découvre la piste de l'assassin de ses parents, comme un jeu dans lequel l'entraîne « le Dindon », ainsi qu'il a surnommé le tueur. Jack White, agent spécial, va mener l'enquête sur cet avion de chasse et offrir à Nick des réponses à sa quête d'identité.
Parce que ce polar c'est aussi, et peut-être surtout, une quête. Pas seulement une quête d'identité, bien que Nick ait un besoin viscéral de connaître ses origines, qu'il sait indiennes : Cherokee, Apache ? Peu importe, il traque comme un indien. Il recherche ses racines tant au niveau du sang qu'au niveau de l'environnement. Richard Morgiève décline là un discours écologique et tente de montrer l'effet néfaste de l'homme sur son environnement et les différentes espèces avec qui il le partage.
Nous sommes morts et nous sommes nés, tout ça en vain, car nous avons acheté et accumulé des choses et les choses nous ont possédés.
C'est également une quête de soi puisque Corey va réaliser et assumer son homosexualité et son amour pour Jack, dans une époque où il était encore plus compliqué qu'aujourd'hui d'être soi, tout simplement.
C'est enfin une quête de vérité par cette enquête construite comme un jeu de piste à rebours.
Le style et le ton du roman est très original et si juste qu'on aurait tendance à vouloir en reproduire des pages et des pages pour montrer tout le talent de narrateur de l'auteur.
Les écrivains n'étaient rien que des gens mal dans leur peau avec des boutons et des petites bites. Ils essayaient de sortir de leur misère en racontant des histoires. Les histoires servaient à croire. Tout le monde voulait croire. La Bible, ce n'était qu'un ramassis d'histoires invraisemblables. Pourtant on y croyait ou avait besoin d'y croire. On avait besoin tout le temps d'histoires, tout le temps. […] Il fallait raconter des histoires et éviter de s'en raconter. Il fallait raconter des histoires aux gens, les écrivains l'avaient bien compris. Leur raconter des histoires pour les inquiéter, les distraire, détourner leur attention ou les prévenir qu'ils allaient se coincer les doigts dans la porte.
C'est un polar très sombre et qui a le charme désuet des années 50 et il vous sera difficile de rester insensible à certaines scènes tant elles sont poignantes, tragiques et belles à la fois.
Pour ma part, j'ai été touchée par Nick Corey, envoutée par cette intrigue.

Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Drôle de livre que ce Cherokee. On y entre, il faut bien le dire, un peu à reculons. On commence par repérer le nom du héros, le shérif Nick Corey, comme le salopard pervers qui fait la loi à Pottsville chez Big Jim Thompson. Il faut dire que l'écriture, que l'on dirait de prime abord tirée d'une vieille Série noire – ben tiens, pourquoi pas 1275 âmes – vient renforcer l'impression de se trouver dans un vieux polar. Si on ajoute que Nick Corey se trouve confronté à la fois au mystérieux atterrissage d'un avion de l'armée dont le pilote semble s'être volatilisé (un coup des martiens, ou des communistes ? se demandent les habitants de Panguitch, en ce mois de septembre 1954) et à un redoutable tueur en série surnommé le Dindon qui fait remonter de vieux souvenirs pas très agréables, on craint très tôt d'avoir affaire à un de ces thrillers français mal fichus qui se donnent un vernis d'exotisme à peu de frais en exportant leur histoire bancale en Amérique.
Il ne faut pas avoir peur (de toute façon, je suis en train de lire un roman de Joël Dicker, je n'ai peur de rien). Car très vite, on s'aperçoit que derrière ce premier voile, se trouve un roman bien plus profond, sorte de métafiction qui vient subvertir avec finesse la littérature de genre pour en faire un objet nouveau, inédit, qui ne cède pas à la facilité du simple pastiche. Richard Morgiève, en effet, sous les saillies – souvent drôles au deuxième degré – d'un Corey qui se fait parfois presque caricature de héros ambivalent de roman noir, infuse une vraie belle langue, une écriture poétique des sentiments qui n'exclue par ailleurs pas une certaine crudité, bref, de beaux moments de pure littérature (noire, blanche, grise, on s'en fiche).
Culpabilité, désir – de sexe, d'amour et de violence –, quête éperdue d'une certaine forme de rédemption émergent ainsi d'une intrigue parfois labyrinthique dans laquelle on prend un véritable plaisir à se laisser entraîner et parfois presque égarer, dans laquelle se croisent agents du FBI intègres ou pourris, indiens fantomatiques, ermites taciturnes, terroristes, femmes presque fatales… Tous ces motifs pourraient déboucher sur un patchwork agréable à l'oeil mais sans liant. Morgiève en fait une oeuvre propre non seulement à former un tout cohérent, mais qui vient aussi et surtout stimuler le lecteur et dont les phrases comme les personnages instillent longtemps dans son esprit.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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🛸 le Cherokee - Richard Morgiève 🛸
Editions Joelle Losfeld

1954, USA : alors qu'il fait sa tournée de nuit à la première neige, sur les hauts plateaux désertiques du comté de Garfield, dans l'Utah, le shérif Nick Corey découvre une voiture abandonnée. Au même moment, il voit atterrir un chasseur Sabre, sans aucune lumière. Et sans pilote. le standard de la police a reçu énormément d'appels signalant l'apparition de soucoupes volantes. C'est le branle-bas de combat. L'armée et le FBI sont sur les dents, ils débarquent en nombre pour enquêter sur le Sabre. Jack White agent spécial rattaché au président, fait part de la progression de l'enquête à Corey et Corey lui parle de la sienne. Il poursuit un tueur en série qui pourrait bien être celui qui a tué ses parents, à l'époque c'est lui qui avait été accusé et emprisonné avant d'être innocenté mais la prison l'avait déjà bien changé et endurci. Corey et White se rapprochent de plus en plus car on peut tomber amoureux d'un agent du FBI.

J'ai adoré ce livre! Même si en toute honnêteté j'ai eu beaucoup de mal avec les trente premières pages, j'avais l'impression de passer à côté de tout, de ne pas saisir certaines choses, l'écriture était déroutante. Et puis je me suis habituée au style et je me suis régalée. Car oui il y a un style fort, qui joue avec les codes et avec l'absurde, c'est savoureux, c'est dur, c'est drôle. Les personnages sont superbement travaillés, comme Corey qui est hanté par la mort de ses parents, obsédé par son enquête, un vrai dur à cuire qui souffre de son homosexualité, prêt à tout pour retrouver le Dindon. Je me suis embarquée dans ce roman suite à la chronique de Dealerdelignes et j'en suis bien heureuse car c'est une belle découverte. 💚
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Le cherokee est un polar français, écrit en 2019, et se déroulant dans les années 1950, aux Etats-Unis. Il faut reconnaître à Richard Morgiève d'avoir parfaitement restitué l'ambiance des polars américains de cette époque. Nick Corey, shérif au sang indien se retrouve confronté à une double enquête une nuit sans lune. Un avion de l'armée retrouvé sans pilote et une voiture sans plus de chauffeur.

Je reconnaîs un immense talent d'écriture ! C'est drôle quasiment tout le temps. Triste aussi. le style alterne entre pastiche du roman noir américain, avec ses fameuses traductions françaises catastrophiques des années 50, où le patron du bar au fin fond de l'Utah s'exprime comme un bistrotier bien franchouillard, western, histoire d'amour et roman contemplatif. Les dialogues sont aux petits oignons, les répliques percutantes. Les personnages bien campés. Cependant quelque chose a dû m échapper, je ne comprends pas le "message". L'enquête sur l'avion est un peu inutile. Celle sur le tueur en série nous tient en haleine mais est un peu alambiquée, peu crédible. Peut-être est-ce volontaire ? Un sentiment d'inachevé.

ATTENTION SPOILER

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1954, aux States. Un avion, une bombe, un tueur redoutable surnommé le dindon, une disparue. Et au milieu de tout cela, le sherif Nick Corey, hanté par son passé et l'assassinat barbare de ses parents ...

Un roman totalement déconcertant. Atypique. D'une part, en termes d'écriture, l'emploi du passé composé s'avérant déroutant, tout au moins au début. D'autre part, au niveau du style de narration, assez particulier, qui peut avoir tendance à parfois perdre le lecteur. Sans compter certains passages excessivement crus ou violents, et une chute qui m'a laissé perplexe... et désorienté. Trop de flou, de questions sans réponses...

Ce côté inclassable constitue probablement la force et la faiblesse de ce Cherokeee. Qui fait qu'on aime ou pas. Malgré ses atouts indéniables (le sens de la réplique notamment), je ne peux pas dire avoir accroché sur ce roman...
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1954. Nick Corey est shérif à Panguitch, UTAH. Alors qu'il constate qu'une voiture est abandonnée, au milieu de nulle part, voilà qu'un avion de chasse atterrit sans son pilote. le F.B.I inquiet de sa disparition arrive en renfort. A qui appartient cette voiture ? Où est passé le pilote de l'avion ? Avec l'aide du F.B.I, Nick va tenter de résoudre cette enquête qui va également le mener sur la trace de celui qui a massacré sa mère, son père, duquel il a précieusement gardé sa bible. 🖊️ Dans ce roman noir, Richard Morgiève nous fait parcourir les routes arides de l'Utah. Ce désert qu'il arpente quasi seul est contrebalancé par la richesse et l'épaisseur des personnages : Jack white l'agent du FBI, la jeune femme aux ongles vernis, l'indienne, l'élégante disparue et sa soeur ; que dire de la dernière compagne de route de Corey.....💔
Mais il ne nous donne pas seulement de beaux personnages bancals, droits, fragiles, esseulés, amoureux. C'est un conteur qui établit une cohésion entre le lieu, les personnages, le ton, le rythme, l'atmosphère de son histoire. Ne cherchez pas à tout comprendre dès le début, à tout rationaliser. Lâchez prise, faites confiance, laissez-vous trimbaler. Vous ne regretterez pas d'avoir suivi Nick dans sa quête personnelle et professionnelle.
Vous regretterez seulement de le quitter et peut-être verserez-vous quelques larmes quand le temps de certaines séparations sera venu.
✍️ J'ai tellement aimé cette histoire, l'humour (noir parfois), la violence, la tendresse qui émerge de cette rudesse, le rythme et l'histoire qui prend son temps que je ne peux que vous encourager à lire cet auteur. C'est la dernière deuxième fois que je lis un de ses romans et je suis toujours aussi conquise.❤️
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