Guerres civiles, tome 2

Voilà, la suite me fait le même effet que le premier tome.
Je ne vois pas trop où va l'histoire, et cela pourrait se poursuivre indéfiniment sur des 10aine de volumes. C'est un peu à la mode Walking Dead, un groupe de français cherche un endroit où se poser en sécurité au milieu du KO généralisé.
Après avoir visité Paris dans le premier tome, on découvre la province. Autres paysages, autres difficultés.
Je ne suis toujours pas convaincue.

Sans nous en apprendre plus sur les origines de cette guerre civile, on va continuer à se concentrer sur les réactions possibles des auteurs dans cette situation fictive.

Les personnages vont s'enfoncer de plus en plus dans ce conflit, s'impliquer de plus en plus personnellement, sans avoir vraiment le choix. le tension monte, les barrages militaires s'installent, les affrontements avec des bandes incontrôlées font sombrés nos ‘héros' dans l'action et la violence.

La sensation d'authenticité est renforcée par ces auteurs qui se mettent eux-mêmes en scène, tout en intégrant des faits autobiographiques professionnels et familiaux, par la narration réaliste et efficace de Jean-David Morvan et par les dessins crayonnés de Christophe Gaultier.

Bref, une guerre civile prenante qui va encore durer 7 tomes.

Jean David Morvan et Sylvain Ricard, scénaristes de bandes dessinées, sont partis dans la Drôme, région épargnée par la guerre civile en raison de la présence de trois centrales nucléaires, se réfugier chez leur ami dessinateur Christophe Gaultier. Ils sont accompagnés de Frédérique, l'amie de Jean David et de l'éditeur Japonais qui n'a pas pu être rapatrié par son ambassade. Dans une station-service de l'autoroute déserte, ils découvrent des voitures abandonnées et un charnier. Ils sont arrêtés à un barrage et contrôlé par un milicien fan des oeuvres de Jean-David. Mais ce type est une sorte de crétin psychopathe qui va les entraîner dans un véritable cauchemar.
Ce deuxième tome poursuit le récit des aventures de la bande de copains pris dans une guerre civile tout ce qu'il y a d'improbable et de plus en plus lointaine. L'action se regroupe autour du petit noyau de protagonistes et le danger ne vient plus que d'un seul personnage. Pas d'histoire complète avec une fin, le lecteur se trouve face à un feuilleton d'anticipation. Il devra attendre le tome suivant pour connaître la suite, ce qui est assez frustrant et ce qui autorise les auteurs à « délayer » un peu trop. Les dessins sont toujours aussi approximatifs et bruts de décoffrage. Tout le monde n'est pas obligé d'apprécier, mais comme l'ambiance est glauque, cela peut passer.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/

Pas bien convaincante cette bande dessinée. Pourtant, la mise en scène des auteurs par eux-mêmes, l'histoire d'anticipation d'une France en temps de guerre, le réalisme des conflits régionalistes (basque...) étaient autant d'ingrédients qui auraient pu contribuer à un résultat très intéressant.
Pour moi ce qui est venu tout gâcher, ce sont les scènes d'action, de poursuite de voitures etc, où, malgré les relectures de planches, je n'ai absolument rien saisi du déplacement des personnages dans l'espace.
Sinon, on rit parfois, mais souvent c'est très tendu malgré le quotidien qui subsiste, les personnages ne savent pas comment appréhender la menace, comment gérer les conséquences des conflits et les signes de plus en plus nombreux du basculement vers la violence. Cette ambiance de naissance d'angoisse est bien recréée, notamment avec l'apparition du fan de Morvan, un milicien fraîchement enrôlé qui se révèle insistant et quelque peu déstabilisé.
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