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Sophie Muffat-Méridol (Autre)
EAN : 9782363511027
288 pages
Les passionnés de bouquins (16/03/2021)
4.11/5   47 notes
Résumé :
Qui est cet homme venant chaque jour acheter des chaussons aux pommes chez ce pâtissier qui ne vend pas de viennoiseries ? Un original, un marginal, un homme écorché par la vie ? En tous cas, cette Place St Paul n’a aucun secret pour lui, ni les traboules lyonnaises à proximité, ni même les mystères cachés derrière les fenêtres de certains appartements du quartier…

Sophie Muffat-Méridol, nous propose une magnifique plongée dans un univers étrange, por... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Dans le quartier Saint-Paul on découvre un drôle de Monsieur, Joseph Surle qui rentre dans une pâtisserie pour y manger un chausson aux pommes... Mais le Monsieur est en pyjama et le pâtissier, Fiacre, ne fait pas de chaussons aux pommes. Toute l'intrigue est là, on se demande qui est qui, qui fait quoi et qui sera la vérité de l'autre. Une histoire drôle parfois, savoureuse et bien menée, on se fait avoir et mener par le bout du nez jusqu'à la fin. Très jolie histoire. Des personnages adorables que l'on voudrait connaitre tellement ils sont attachants.
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Une atmosphère désuète, presque sépia. Un style poétique. Des mots bien posés. de très jolies phrases. Des personnages envoutants. Etranges et charmants. Ce livre tient à l'ambiance. Aux rencontres. Aux lieux historiques et pittoresques. Et une fin étonnante. Jolie leçon de reconstruction et de vie. de l'humanité et de la littérature.
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Mon avis

Je remercie Sophie MUFFAT-MERIDOL et Guillaume de UFFREDI, Editions LES PASSIONNES DE BOUQUINS de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Pâtissier de la place Saint-Paul » et ainsi de découvrir la très jolie plume de cette auteure.

Sophie MUFFAT-MERIDOL nous emmène à Lyon en 2003. Nous faisons connaissance avec Joseph un homme âgé qui retourne Place St-Paul, là où jadis il se rendait le dimanche avec sa mère qui lui achetait un chausson aux pommes. Nous salivons déjà à l'évocation du nom de cette succulente viennoiserie ! Malheureusement le boulanger qui a repris le commerce ne fabrique pas de chausson aux pommes...

Joseph rencontre en ces lieux Félix un ancien cheminot, SDF, Rose une jeune femme qui se cache derrière des foulards et jupes en laine et Clémentine une petite fille, souvent seule chez elle, qui regarde depuis sa fenêtre tout ce qui se passe dans le quartier.

Joseph semble connaître bien des choses sur la place St-Paul... Qui est-il vraiment ? Que dissimulent ces habitants que la vie n'a pas épargnés ? Je ne vous en dirai pas plus mais vous laisserai le découvrir par vous-mêmes.

L'auteure décrit à merveille les protagonistes de son roman, les rendant ainsi authentiques et attachants. Il en est de même pour les quartiers de Lyon qu'elle connaît fort bien et nous invite, par ses mots, à les découvrir. L'histoire est originale et intéressante, le suspense bien mené.

J'ai beaucoup aimé ce beau roman très bien écrit, frais et empli d'humanité qui aborde les thèmes de la reconstruction après les drames de la vie, les secrets bien enfouis, les souvenirs du temps passé et procure au lecteur une bouffée d'oxygène bienvenue en cette période.

J'ai lu cet ouvrage pratiquement d'une traite, ne pouvant me résoudre à le refermer tant il me passionnait et me divertissait.

Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.


Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com



Lien : https://www.facebook.com/joe..
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Pour ce qui est du livre, j'ai réellement beaucoup aimé, on s'attache tout de suite aux personnages, on a tout de suite des émotions et des sentiments pour eux : on se sent impuissant face à Clémentine qui est toute seule, on ressent un peu de colère pour le pâtissier , de la sympathie pour Joseph. L'histoire est tellement bien construite que lorsque l'on comprend la fin, on se dit "mais oui c'était évident, c'était sous mes yeux et je n'ai rien vu". J'adore ce genre de roman ou l'on découvre tout à la fin, c'est très prenant. le fait aussi que l'histoire ne se passe que dans "un " seul décor est très malin parce qu'on peut s'imaginer (pour les non lyonnais) une place qui va changer au fur et à mesure des pages et des descriptions.
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Jolie histoire qui m'a fait penser à Amélie Poulain. le décor, les personnages, l'atmosphère, j'ai aimé me perdre dans cette intrigue. On se laisse conter par l'auteur comme on s'installe dans un fauteuil avec une tasse de thé. le vieil homme nous mène à travers les destins des voisins du quartier. Très agréable lecture.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
 J’ai encore le droit d’hésiter non ? Un gâteau, ça ne se méprise pas. Ça ne se précipite pas non plus. Y a du travail sur ces pâtisseries-là, de la sueur et du métier… Vous, vous y voyez un simple chocolat, mais soufflez donc un peu. Vous sentirez les vapeurs des fèves torréfiées. Vous imaginerez alors les feuilles luisantes des cacaoyers dans la chaleur étouffante du Mexique. Les arbres en fleurs et les rires des gamins qui jouent sur les tas de cabosses colorées. Vous entendez les cris ? Ce sont les marins qui charriaient autrefois leurs marchandises après des mois à vomir leurs tripes en mer. Des soupirs ? Ce sont les intrigantes dans leurs salons dorés qui goûtent des chocolats chauds épicés en se décorsetant un peu pour jouer aux ingénues. Vous croyez vraiment qu’il s’agit là d’un simple chocolat ? Respirez donc un peu, à grands poumons, mima le vieil homme en écartant les bras, vous comprendrez un peu mieux le sens de la vie.
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- Moi, on m’a donné un nom de fruit. Clémentine, ce n’est pas un prénom…
- Pas un prénom ? Mais Clémentine est un prénom qui chante, des pas de danse. Au début, le « clé », pourquoi pas une porte qui s’ouvre sur un jardin, un jardin botanique, avec des arbres immenses, des baobabs et des fleurs…
- Des roses ?
-Oh non, pas des roses, moins compliquées. Des pivoines, des pivoines blanches et des coquelicots. Alors ensuite vient le « men » … le vent… bien évidemment, le vent qui joue entre les branches des baobabs et s’enfuit là-haut sur les collines. Oh, écoute, j’entends même quelques grillons dans les vergers. Ensuite vient le « tine » La rivière ? Bien sûr la rivière. Elle tinte contre les rochers gris et elle rit aux éclats. Tu vois, ton prénom raconte déjà une histoire.
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Le temps, vaurien impétueux et insolent, toujours prompt à s’emballer. Bien évidemment, parfois il baille, il s’ennuie, s’étire, paresse et s’allonge, néanmoins, il passe quand même. Essayez de le fuir, il vous rattrape aussitôt. Le mépriser ? Il vous surprend déjà au coin de la rue. On croit en posséder, et pourtant il nous en manque toujours un peu. Le temps, ce chapardeur qui nous reprend chaque minute, avant de nous accorder la suivante.
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