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Arrivée au terme de ce volume II du Meurtre du Commandeur, je manque de qualificatifs pour exprimer mon ressenti. Seul Murakami sait faire cohabiter le tangible et le surnaturel avec autant de naturel, justement !
Au milieu des descriptions les plus terre à terre, on se retrouve, sans savoir comment, à écouter les propos pour le moins bizarres d'un Commandeur ( miniature) sorti d'un tableau caché au grenier... ou bien menacé d'une "double métaphore" par un autre personnage de ce même tableau.
Au passage, on note d'étonnants propos sur la recherche de paternité.
Les deux tomes réunis totalisent 900 pages, certes, mais à aucun moment on n'a envie de lâcher ; c'est sans doute ça le talent de l'auteur !
Lien : http://frangesdhumeur.over-b..
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Voilà, la boucle est bouclée. Je viens de terminer le tome 2 de cette petite série le meurtre du commandeur.
C'est une belle découverte littéraire. Je ne connaissais pas du tout l'univers de Haruki Murakami, un peu fantastique, un peu spirituel, un peu de sa propre connaissance, de sa découverte personnelle.
Une bonne introspection du narrateur qui ne laisse pas indifférent.
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A la fin de ce grand roman ensorcelant pas mal de mystères demeurent :
-Qui est Menshiki le riche homme d'affaires du voisinage ? Un sauveur ? Un pervers ? Un monstre ?
-Pour quelle raison la jeune adolescente s'est-elle rendue dans l'imposante maison de Menshiki durant l'absence du narrateur ? Que s'est-il passé durant les quatre jours qu'elle a passés là-bas ?
-Quels liens y a-t-il entre ces deux personnages et le monde sous-terrain par lequel on accède grâce à une échelle quand elle est présente, et d'où l'on s'évade en agitant une clochette de bronze ?
-Qui est l'automobiliste à la Subaru Forester blanche ?
-Pourquoi le narrateur refuse -t-il de terminer son esquisse ?
-En quoi consiste l'épreuve terrible vécue après l'Anschluss par le vieux peintre japonais exfiltré en 1939 vers son pays ?

Tout reste opaque. Les hommes demeurent incompréhensibles tant ils sont masqués. La seule représentation possible est peut-être celle de l'homme sans visage du Prologue.
C'était mon premier Murakami, offert par un neveu pour mon anniversaire. Merci Loïc.
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Pas de doute, ces deux tomes du meurtre du commandeur feront partie des incontournables dans l'oeuvre de Murakami. Les 3 romans 1Q84 m'avaient laissé un peu plus sur ma faim, mais avec ce dyptique, nous sommes au coeur d'une grande oeuvre.Murakami possède toujours cette plume envoutante qui vous happe et ne vous relâche à la fin qu'avec des questionnements auxquels il n'apporte pas toujours de réponse, mais le lecteur doit-il céder à la facilité ? Pour ma part, chacune de ses oeuvres ouvre des débats avec moi même et elles ont le mérité de faire réfléchir. Il se joure des mots dans son art et dans son roman, puisqu'il nous invite à parcourir le monde des métaphores comme un orphée va aux enfers, guidé par un psychopompe qui rappelle le charon des grecs ou l'ankou des bretons. On retrouve les obsessions de l'auteur : les espaces confinés souterrains, le monde chtonien, le tout teinté d'un onirisme constant.
L'intrigue parfois oppressante mais toujours captivante se tient dans les détails de la vie quotidienne. Dans cette oeuvre, l'auteur se livre à une analyse des peurs et démons intérieurs, de l'art pictural qui transcende la réalité pour aller représenter l'âme humaine et de la paternité.
A conserver précieusement dans sa bibliothèque pour y revenir de temps en temps
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Suite du premier tome : les apparitions du peintre l'amènent à vivre des histoires extraordinaires, à le faire réfléchir sur lui et à recommencer une nouvelle vie avec sa réelle femme enceinte. Je pense avoir préféré ma lecture du premier tome mais si je n'avais pas lu le second, je serai restée sur ma faim.
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Alors que j'avais lu le 1er tome il y a plusieurs mois, les noms des personnages se sont automatiquement rappelés à moi, ainsi que leur histoire. Ce tome nous éloigne encore un peu plus de la réalité que le précédent. Comme d'habitude j'ai adoré me faire emporter dans son univers magique et philosophique.

Cet auteur est un vrai artiste qui monte une histoire brique par brique pour arriver à un final grandiose tout en simplicité. J ADORE.

Même si les jeux de métaphores et des peintures est captivant, il est peut-être un peu difficile pour une première lecture de Murakami. Je conseillerai un autre de ses livres pour débuter. Mais cette saga est vraiment excellente. J'aimerai tellement être dans la tête de l'auteur pour voir comment il construit ses histoires.
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Pas de résumé pour ce deuxième tome, donc il faut impérativement avoir lu le premier pour comprendre l'intrigue.
On retrouve nos personnages exactement à l'endroit où nous les avions laissés dans le tome 1, Menshiki est toujours aussi inquiétant et veut rencontrer Marié dont il est persuadé être le père, Marié se laisse "portraitiser " et se confie facilement au narrateur, le commandeur manipule son monde, bref on arrive au déroulement où le rationnel perd pied et nous avec pour notre plus grand plaisir.
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J'avais beaucoup apprécié le premier tome. Et au début de celui-ci, je mesuis demandé si je ne l'avais pas surestimé...
Mais non.
Encore une fois, je me suis laissée happer par l'histoire, l'atmosphère....et ai accepté comme si de rien n'était la partie d'irrationnel, un peu comme j'étais dans un conte.
Et pourtant, cela ne me ressemble pas. Ou ne me ressemblait pas. Car cela m'a aussi poussé à réfléchir. Sur moi. Les signes. Les relations. Les Idées. Les coïncidences. Oserais-je dire, la vie....avec ce qu'elle comporte d'irrationnel. Ou pas.
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Les attentes étaient grande par rapport à ce second tome. Non seulement, le premier avait placé la barre très haut, mais en plus, j'attaquais ce livre avec l'espoir d'obtenir les dénouements à de nombreux mystères.

/!\ Risque spoilers /!\

Au final, nous nous retrouvons ici avec une oeuvre relativement semblable au premier tome. Des descriptions toujours aussi détaillées, une ambiance toujours aussi paisible, et une trame toujours aussi lente, si bien qu'au bout d'un moment, j'en ai même éprouvé un certain sentiment de longueur et de lassitude.
Lorsque la situation se met à évoluer, celle-ci ne fait qu'amener de nouveaux mystères sans pour autant apporter une quelconque résolution à ceux amorcés dans le premier tome.

Au final, le livre reste excellent, mais est extrêmement frustrant. On y voit le nombre de pages diminuer, et on espère obtenir des réponses à nos questions, en vain. On ferme donc définitivement le bouquin, avec un gout d'inachevé.

L'idée peut paraître farfelue, mais j'en suis même venu à me demander si Murakami ne prévoyait pas un 3eme tome prochainement.

La note de 3/5 peut sembler sévère, vu la qualité de l'ouvrage. Ayant attribué 5/5 pour le premier tome, et estimant que l'oeuvre, dans son ensemble, méritait un 8/10,

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Ce nouvel opus de Murakami me laisse un gout mitigé. Dans ce second tome, Marie a disparu, et pour la sauver, le narrateur va devoir faire ce qui ressemble bien a un voyage au pays des morts, comme Orphée, le musicien de la mythologie Grecque; tout est la, le passeur, le fleuve.....

C'est remarquablement bien écris, j'y retrouve l'univers mi onirique mi fantastique chez cet auteur qui me plait tant.
Mais pourquoi mettre une tartine pour une simple scène de la vie quotidienne? C'est long, beaucoup trop long. Et surtout, qui est vraiment Menshiki? On ne le sauras jamais et c'est surtout ça qui m'ennuie. Car ce personnage cache bien des choses, apparemment.

Pour conclure, on a la un bon Murakami, mais qui laisse un gout d'inachevé, et c'est un peu dommage.
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