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Citations sur Le passage de la nuit (132)

"Dans la vie, tu vois, il y a des choses qu'on ne peut faire qu'à deux, et d'autres qu'on ne fait que seul. Ce qui est important, c'est de bien réussir la combinaison."
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page 145
- Admettons que tu sois allé avec ma soeur dans cet hôtel, et que tu aies couché avec elle ? Admettons hein?
- Admettons
-- Et en prime , je te pose cette question ; tu es allé avec ma soeur dans cet hotel, et vous avez couché ensemble ? Admettons encore.
- Admettons encore,
- Dans ce cas m'aurais-tu répondu oui sincèrement?
Takahashi réfléchit un peu. Puis répond :
- Je ne pense pas, fait-il, Je t'aurais sans doute dit non
-Pourquoi?
-Parce que ç'aurait touché à l'intimité de ta soeur .
- Une sorte de devoir de réserve
-En quelque sorte
- Alors - Je ne peux pas répondre à ça- serait plutôt la bonne façon de répondre,non ? Si l'on invoque le devoir de réserve
Takahashi dit; -Si javais répondu - je ne peux pas répondre à ça- étant donné ce qui avait été dit plus tôt- ç'aurait comme si j'avais dit oui. Non? Une omission délibérer en somme.
- Dans tous les cas la réponse est non. Non?
-Théoriquement
Mari le regarde droit dans les yeux
- Tu sais en ce qui me concerne, l'une ou l'autre réponse me convient? Même si tu as couché avec Eri, si c'est ce qu'elle désirait
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Tu sais, nos vies ne sont pas découpées simplement en "sombre" et "lumineux ". Il y a une zone intermédiaire qui s'appelle "clair-obscur ". La saine intelligence consiste à en distinguer les nuances, à les comprendre. Et, pour acquérir cette saine intelligence, il faut pas mal de temps et d'efforts.
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Il y a une grande différence entre faire bien quelque chose, et créer véritablement.
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j’ai commencé à penser que ce fameux mur entre les deux mondes, il se pourrait qu’il n’existe pas. Et que, même s’il existait, il ne serait alors qu’une cloison en papier très très fin. T’appuies dessus juste un peu, et tu tombes de l’autre côté. Enfin, il me semble que, peut-être, on ne se rend pas compte qu’à l’intérieur de nous l’autre côté a déjà commencé à s’introduire en douce.
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"La douleur est sans pitié."
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« LA CHAMBRE EST SOMBRE, NOTRE REGARD S’HABITUE peu à peu à l’obscurité. Une femme dort dans le lit. Une belle jeune femme…
Nous nous confondons avec un œil qui regarde, ou mieux, peut-être, avec un « regard caché » qui vole l’image de cette femme. Devenu caméra suspendue en l’air, notre œil est apte à se déplacer librement dans la chambre. P 29
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Tu sais, nos vies ne sont pas découpées simplement en "sombre" et "lumineux". Il y a une zone intermédiaire qui s'appelle "clair-obscur". La saine intelligence consiste à en distinguer les nuances, à les comprendre. Et, pour acquérir cette saine intelligence, il faut pas mal de temps et d'efforts.
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Ce paysage urbain, nous l'observons à travers les yeux d'un oiseau de nuit qui volerait très haut dans le ciel. Depuis ce point de vue panoramique, la ville apparaît comme une gigantesque créature. Ou même comme un agrégat de corps vivants. S'étendant jusqu'à d'insaisissables confins, des vaisseaux sanguins, innombrables, irriguent les cellules, les régénèrent inlassablement. Les vaisseaux convoient des informations nouvelles recyclent les anciennes. Donnent naissance à des consommations nouvelles, recyclent les anciennes. En tous lieux, les corps agrégés clignotent au rythme des battements du coeur, s'échauffent, se meuvent.
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Nous sommes maintenant de l'autre côté. Dans la pièce qui apparaissait à l'écran. Nous regardons autour de nous. Nous reniflons l'atmosphère. Odeur de ménage pas fait depuis longtemps. Les fenêtres sont fermées, l'air ne circule pas. Il fait froid. Ça sent un peu le moisi. La profondeur du silence est douloureuse aux oreilles. Personne. Aucune trace de la présence tapie. Si elle a eu une véritable existence, elle s'est déjà volatilisée quelque part. Ici, maintenant, il n'y a que nous, et Éri Assaï.
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