Dans "
Le Surréalisme",
Michel Murat réussit à donner de manière synthétique (350 pages) ce qui fait l'essence d'un mouvement qui bouleversa, quoiqu'en disent les grincheux, la littérature au XXe siècle. Si la lecture de l'essai de
Maurice Nadeau sur ce même mouvement m'avait déjà ouvert les oniriques horizons surréalistes, celui-ci complète le panorama par une analyse plus objective. Mais je dois avouer tout de même que, malgré les efforts de monsieur Murat pour éclairer du mieux possible ses lecteurs les moins aguerris, des zones d'ombre subsistent encore lorsque j'évoque le hasard objectif ou la paranoïa critique. Bien que je sois conscient de mes limites, je peux tenter de me consoler en pensant que cela provient peut-être du fait que l'ombre, la nuit et le mystère sont consubstantiels au Surréalisme ?...