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Même si c'est le troisième tome de la série, il se lit très bien tout seul. En plus, ce dernier a été nommé au prix Agatha. Alors c'est une valeur sur pour avoir un bon roman policier avec des énigmes et du suspens. le plus, c'est l'humour acerbe, cruel et toujours bien pensé de Dorothy Parker et son ami Robert Benchley. Toutes les situations sont bonnes pour la plaisanterie et d'autant plus quand la situation est tendue.

Les personnages sont tous bien réels mais ils n'ont jamais partagés d'aventures aussi folles. Ce qui n'enlève rien à la qualité du récit qui est passionnant. Les années folles sont une période assez folle dans le monde artistique. Après les horreurs de la seconde guerre mondiale, les gens avaient besoin de se détendre pour tourner la page. L'alcool coule à flot et les flics sont arrosés pour garder le secret. L'ivresse les gagne. Les frontières entre la loi et la délinquance deviennent floues. Pourtant certains vont connaître quelques déboires, par chance, un peu de pousse-au-crime apaise les tensions.

Les pages se tournent et se dévorent en nous plongeant dans un univers pas très loin de Gatsby. Folie, boutades et cadavres sont les maîtres mots de ce cercle des plumes assassines.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Quelle déception, dois-je avouer... La quatrième de couv était prometteuse... Une envie toute personnelle de retrouver du Agatha Christie en un peu plus contemporain... C'est assez fade et surtout, pas crédible du tout. J'ai eu la sensation d'avoir entre les mains une BD ou plutôt un club des cinq pour adultes. Un plume sans saveur, un rythme effréné à la Dan Brown, des personnages idiots s'apparentant à des adolescents excités, une issue prévisible dès la moitié du roman. Je n'ai même pas eu le plaisir d'un divertissement. Quant à l'humour promis, c'est potache et facile... pas très raffiné...
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec le Cercle des Plumes Assassines?
"J'avais aperçu ce titre sur un blog ou deux et il m'avait interpellé. Je n'ai donc pas hésité à le sélectionner lors de la dernière Masse Critique Babelio et j'ai eu la chance de le recevoir."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Dorothy Parker, poétesse des années 20, déjeune à la Table Ronde de l'hôtel Algonquin presque chaque jour, accompagnée de quelques uns des esprits les plus brillants de New-York. Jusqu'au jour où ils retrouvent un corps sous leur fameuse table, un stylo plume planté dans le coeur..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Ce qui fonctionne parfaitement dans ce livre, c'est l'immersion dans le New-York de la prohibition, ses gangsters, ses débits de boissons secrets et sa folle impression de liberté. L'humour acéré et les répliques assassines, particulièrement mis en avant par le personnage de Dorothy Parker, sont également l'un des grands points forts de l'histoire. Je voudrais d'ailleurs en profiter pour saluer ici le travail exceptionnel de la traductrice sur un texte qui a du lui donner bien du fil à retordre. Certains éditeurs devraient en prendre de la graine. Ce qui fonctionne moins bien selon moi, c'est l'enquête policière. Elle passe nettement au second plan derrière les jeux d'esprits et je n'aurais pas idée de la qualifier d'haletante ou de parler de rythme endiablé. Au contraire, bien que ma lecture ne fut pas déplaisante, je ne me précipitais pas dessus pour connaître le fin mot de l'histoire dévorée par un suspense insoutenable."

Et comment cela s'est-il fini?
"Je trouvais l'idée de départ des plus sympathiques mais je pense qu'il faut que j'arrête une fois pour toute de lire des romans qui tentent de mêler humour et crime quand je peux compter sur les doigts de la main ceux qui m'ont plu et ont su trouvé le bon équilibre. Je ne lirai donc pas la suite des aventures de Dorothy Parker."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Toujours dans l'objectif de lire ces bouquins qui attendent dans mes étagères depuis parfois plus de deux ans, j'ai ouvert cette fois ce roman policier qui m'avait tenté pour son côté "historique". En effet, il met en scène Dorothy Parker, écrivaine américaine, et une bande de journalistes, écrivains, critiques littéraires et de théâtre qui se réunissaient tous les jours à l'Algonquin, le fameux "Cercle vicieux".

Dans ce roman, J.J. Murphy s'est inspiré de ces personnages réels pour les mettre en scène, en prenant quelques libertés avec la chronologie de leurs vies. Il transforme la petite bande en enquêteurs de l'ombre, et crée quelques situations comiques pourraient être très drôles portées à l'écran (notamment l'exfiltration de Faulkner de la chambre de Dorothy où il s'est réfugié !). Néanmoins, l'intrigue en elle-même n'a rien d'exceptionnel. On retrouve un premier mort, puis un second qui serait l'assassin du premier. Mais alors, qui a tué le second et pourquoi ?

Au final, J.J. Murphy livre un roman policier distrayant et divertissant, qui a pour intérêt principal de mettre en scène quelques noms de la littérature américaine, et notamment un certain William Faulkner encore tout jeune. Sympathique, mais qui ne révolutionnera pas le genre !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Découverte de l'excellente Dorothy Parker. Je ne connaissais pas et ça m'a permis d'ajouter à ma PAL quelques oeuvres supplémentaires.
Une enquête à la Agatha Christie !

New York, les années folles, la prohibition et un cercle littéraire composé d'écrivains, de journalistes et de critiques.
Ils ont pour coutume de se réunir quotidiennement pour le déjeuner à l'Hotel Algonquin. Lors petite routine va brusquement être interrompu lors d'une découverte macabre... Dorothy Parker arrive tranquillement à leur table pour s'installer lorsqu'elle aperçoit un cadavre sous cette même table, gisant un stylo plume planté dans le coeur.
Le cercle vicieux est rapidement au centre de l'enquête aussi bien en tant qu'acteur, qu'en tant que suspect. En effet, tout semble les désigner.
On navigue de rebondissements en rebondissements, de découvertes en découvertes, suivant ce petit groupe dans tout New York. Une immersion dans le microcosme des années 20, de première de théâtre au speakeasy de l''époque.
Des répliques mordantes, un humour british décapant, une ribambelle de jeux de mots, tous les ingrédients pour passer un excellent moment !
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#lecercledesplumesassassines #jjmurphy #agathachristie #policier #foliopolicier #lireenfolio #bookstagram #instabook #instalecture #booklove #bookaddict
jncskIntéressant. L'histoire est totalement romancée?
syboulette_Tu m'as donnée envie!!
wolfreadingOk tu m'as donnée vraiment envie de lire ce livre. 😊📚
biblioo.philia@jncsk j'aurai du m'en douter :) totalement romancé mais aussi totalement inspiré de faits réels (hormis le meurtre). Par exemple William Faulkner est allée à NY dans les années 20 mais a rencontré les membres du cercle que dans les années 30.
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Ils en font, des bons mots, le Cercle vicieux des plumes assassines !

L'enquête m'a moins passionnée, voire pas du tout.

En revanche, j'ai aimé me promener dans les New-York de la prohibition, rencontrer le malfrat du coin, et même William Faulkner accusé à tord du meurtre.

Un bon moment de lecture, même si je ne suis pas certaine de garder ce roman en mémoire bien longtemps.

L'image que je retiendrai :

Celle des tasses de café dans lesquelles étaient servi l'alcool de contrebande.
Lien : http://alexmotamots.fr/?p=2446
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Une écriture délicieuse, pour des personnages savoureux !
Je ne me souvenais pas d'avoir lu un tel roman policier, avec un humour très plaisant et même si l'enquête n'est pas vraiment une des plus passionnantes qui soient, cela n'empêche rien la lecture très rapide de cette "plume assassine". ^^

[Lien de la chronique complète à venir]
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New-York. Années 20. L'Algonquin. Des écrivains, artistes, poètes, journalistes qui s'y réunissent pour manger et causer. le salon littéraire à l'américaine, quoi ! Un quotidien bien agencé bouleversé par la concomitance de l'arrivée de William Faulkner et la découverte du corps inanimé d'un critique assassiné à coup de stylo plume, tout un symbole.

Murphy se fiche un peu de savoir qui a commis le crime : est-ce un des membres du cercle de l'Algonquin, jaloux ou irrité d'une mauvaise critique ? est-ce l'homme qu'a aperçu William Faulkner dans l'hôtel et qui n'a de cesse de le retrouver avec Dorothy Parker qui a pris Faulkner sous son aile ? Et nous aussi, on s'en fiche en fait. On se passionne beaucoup plus pour les joutes verbales de tous les protagonistes entre eux. le tout agrémenté de quelques saillies sur le métier d'écrivain…

« Ca ressemble à ce que Benchley peut dire, corrigea Sherwood, mais pas à ce qu'il écrit. Et encore moins à ce qu'il publie. »

Le fait de savoir qui a tué le chroniqueur trouvé sous la table de l'Algonquin n'est qu'un prétexte utilisé par l'auteur pour se plonger dans le milieu artistique des années 20, alors beaucoup moins segmenté qu'aujourd'hui. Les écrivains se mélangeaient volontiers aux peintres, aux musiciens, aux chroniqueurs, alliant parfois la création à leur esprit critique, aux poètes,… et aux sportifs dont le métier était encore à l'époque vu comme un art plus que comme un métier, tout un symbole.

Dorothy Parker et ses acolytes dont assaut de bons mots et de réparties, plus ou moins fines, où le plus important n'est pas tant de lancer des peaux de bananes ou des vannes en direction de ses amis/connaissances/ennemis (les lignes de départage étant aussi fines que les parois d'une maison japonaise) que de le faire avec à-propos, esprit, subtilité, finesse, intelligence et humour.

Le statut de l'artiste dans les années folles est celui d'un être au-dessus des contingences matérielles, Dorothy Parker bénéficiant d'une chambre à l'oeil ou presque à l'Algonquin, de boisson gratuites dans un des nombreux bars qu'elle fréquente : la compagnie des artistes est alors recherchée parce qu'elle apporte noblesse et renommée à celui qui peut l'afficher (sans s'en vanter ouvertement, cela serait vulgaire).

La Prohibition permet à l'auteur de nous faire bénéficier de quelques scènes ubuesques et drôles pimentées par les réparties saillantes des protagonistes.

Roman plus d'atmosphère que véritable polar, plus drôle que « haletant », ce « cercle des plumes assassines » porte bien son nom, un bon mot, une répartie bien sentie sont plus mortelles que les pires coups de poing et consiste en un excellent divertissement entre deux romans plus sombres. Il est à l'image de l'époque qu'il dépeint : insouciante après les efforts de la guerre, à la recherche constante d'une légèreté que la Prohibition tente vainement de contrecarrer.

Un très bon moment, distrayant et drôle ! Vivement la suite…

Lien : http://wp.me/p2X8E2-r2
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Quel plaisir de retrouver les membres de la Table Ronde de l'Algonquin ! J'ai beaucoup apprécié ce roman, un cosy murder intelligent, vif et plein d'esprit, empli d'élégance et de verve, qui nous plonge dans le cercle littéraire le plus huppé des années 1920 en plein New York de la Prohibition !

Ce livre est un mélange d'ingrédients audacieux qui donnent un mélange des plus qualitatifs : personnages historiques aux plumes acerbes + enquête à rebondissements + New York des années folles ! Il y a de quoi faire ! L'auteur utilise fort bien ces ingrédients, et en tire toutes les qualités. J'ai adoré le personnage de Dorothy, très drôle et vive d'esprit, avec un grand coeur de petite fille. Croiser dans ce roman des personnalités plus connues à l'international comme William Faulkner ou encore l'acteur Douglas Fairbanks, est un pur délice. Les échanges entre eux sont drôles, incisifs, et d'une intelligence comme j'en trouve trop rarement dans ce genre de roman.

Quant à l'histoire, autant dire qu'elle est loin d'être banale. J.J. Murphy nous balade d'hôtels de luxe en repaires de la Prohibition, en passant par les théâtres de Broadway et les planques de la pègre, et nous entraine dans une enquête complètement folle, où le masque et la plume tirent les fils. Impossible de s'ennuyer dans ce roman où les courses-poursuites, lettres anonymes ou encore disparitions inquiétantes sont de mise. L'auteur se joue des lieux, des personnages, et de l'ambiance de folie de l'époque, pour nous entrainer dans une enquête tourbillonnante avec une scène finale digne des plus grands films : j'ai adoré !

Le seul petit bémol du roman, et que je reprochais déjà au second tome, est le nombre important de personnages; il est parfois difficile de ne pas les confondre, et de se repérer dans qui est qui (d'autant que beaucoup n'ont pas de rôle décisif dans l'intrigue). L'auteur a aussi tendance à utiliser la facilité de certaines ellipses pour clôturer telle ou telle scène, ce qui est un peu facile, même si cela ajoute à la frénésie du rythme.

Un tome de la Table Ronde de l'Algonquin n'est pas sorti en France, mais je doute qu'il soit traduit un jour, à mon grand regret. Si vous avez l'occasion de lire un des tomes de cette série, qui peuvent se lire totalement indépendamment les uns des autres et comme des one shots, foncez : c'est vif, intelligent, mordant et tourbillonnant !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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Dans les années vingt, à New York, un groupe de journalistes, critiques de théâtre et écrivains avaient l'habitude de se retrouver autour de Dorothy Parker et Robert Benchley à l'hôtel Algonquin pour y déjeuner. Mais un jour, un des leurs, Leland Mayflower, est retrouvé assassiné gisant sous la table de l'Algonquin un stylo plume dans la poitrine. Dorothy Parker et ses amis de la table ronde vont s'employer à démasquer le coupable en marge de la police. Ce livre ne m'a pas beaucoup plu. L'intrigue manque de dynamisme et n'est pas très étoffée. L'humour des personnages ne m'a pas fait rire. J'ai trouvé les réparties plus agressives qu'humoristiques.
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