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Je retrouve ici l'amusesment de lire une pièce de théatre, tout comme me l'avais procuré On ne badine pas avec l'amour.

Très peu de personnages mais tout bien croqué et toujours très caricaturé :
- La jeune femme belle, douce et un brin rusée
- le jeune homme, vaniteux mais faible face à la beauté féminine
- La mère protectrice mais plus soucieuse de son image que du bonheur de sa fille
- L'oncle, attiré par une dot mais qui néanmoins est soucieux de sa réputation

Et quelques personnages supplémentaires dont on retiendra l'abbé, qui n'est de religieux plus par les profits engendré par son statut que sa foi.

Le jeune Valentin dit qu'on ne le prendra pas au jeu du mariage pour être dirigé par une femme. Lorsque son oncle lui annonce que la belle Cécile, doté d'un joli pactole serait intéressé par un beau mariage.
Le pari de Valentin démarre : en huit jours, cette jeune femme frivole et inconstante comme toutes les autres sera faite amante.

Mais c'est bien mal connaitre le pouvoir des femmes et surtout les quelques coups d'avance en terme de manipulation.

Gros coup de coeur pour les dialogues entre oncle et neveu !
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"Il ne faut jurer de rien" est une pièce de théâtre écrite par Alfred de Musset en 1836. Cette comédie en trois actes explore les thèmes de l'amour, de la séduction, et de la moralité dans la société parisienne du XIXe siècle. L'histoire tourne autour du personnage de Valentin, un jeune homme qui fait un pari avec oncle van Buck : si sa promise tombe amoureuse de lui en huit jours alors il ne l'épousera pas. Cependant, les événements prennent une tournure inattendue lorsque Valentin est confronté à des tentations et à des situations compliquées.

La pièce est connue pour son humour, sa satire sociale et son exploration de la dualité entre les idéaux moraux et les désirs humains. Musset utilise des dialogues vifs et des personnages intrigants pour critiquer les hypocrisies de la société de son époque.

"Il ne faut jurer de rien" est une oeuvre qui continue d'être appréciée pour sa pertinence et son charme, car les thèmes abordés sont toujours d'actualité. Elle offre également un aperçu fascinant de la vie parisienne du XIXe siècle. La pièce est une exploration captivante des contradictions humaines et des dilemmes moraux, ce qui en fait une oeuvre théâtrale mémorable
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Avec Alfred de Musset « Il ne faut jurer de rien » surtout en amour.
Dans cette pièce de théâtre écrite en 1836 mais jouée pour la première fois en 1848, il met en scène Valentin, un jeune homme futile et volage qui vit aux frais de son oncle van Buck, riche commerçant.
Musset à une façon délicate de parler du dépucelage quand il fait dire à Valentin « J'avais seize ans, et je sortais du collège, quand une belle dame de notre connaissance me distingua pour la première fois. » Cette «distinction» le rend méfiant vis-à-vis des femmes puisque cette dernière était mariée et il a de la compassion pour le mari cocu. Ne voulant pas se trouver un jour dans cette position, il refuse donc le mariage par principe même lorsque son oncle lui ordonne d'épouser la jeune et belle Cécile, fille de la Baronne de Mantes. Il va pourtant la rencontrer pour prouver à son oncle que le mariage constitue le meilleur moyen de se faire tromper. On se doute qu'il ne va pas réussir à le convaincre et pour cause...
Avec des répliques savoureuses et un titre évocateur, Alfred de Musset propose une agréable comédie.


Challenge Coeur d'artichaut 2022
Challenge Riquiqui 2022
Challenge XIXème siècle 2022
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Un jeune dandy débauché, paresseux et manipulateur, se fait prendre à son propre jeu et c'est sur lui que le piège d'amour se referme ; à moins que l'innocente Cécile, miroir inversé et sincère du roué, ne soit une manipulatrice au visage d'ange ?
On retrouve dans cette courte pièce tous les ingrédients de la comédie : personnages-types (parents âgés comiquement grognons, serviteurs vénaux, abbé maladroit) ; ping-pong de répliques, mots d'esprit ; enfin on y savoure le sentiment amoureux transcendé par la nature, la nuit et les étoiles.
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Une pièce décevante trop rapide qui donne une impression de baclage. Une oeuvre qui n'a pas le profondeur de "on ne badine pas avec l'amour" et dont le marivaudage est assez vain. le personnage de Cecile est assez réussi toutefois. Pas du grand Musset.
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La pièce commence avec une première scène dans laquelle van Buck sermonne son neveu, Valentin, sur son train de vie. Il dépense à tout va et finit par vivre sur le dos de son oncle. Pour le convaincre de vivre une vie plus saine, van Buck l'encourage à épouser Melle Cécile de Mantes qui lui permettrait d'avoir une situation stable. Seulement son neveu est totalement opposé à épouser qui que ce soit et souhaite continuer son train de vie. Mais devant l'insistance de son oncle, il va faire un pari. Il va tenter de séduire Cécile de Mantes et lui prouver qu'en réalité, cette jeune femme n'est pas quelqu'un de digne pour lui parce que comme beaucoup de femmes, elle va accepter de l'épouser pour obtenir une situation et va vite se trouver un amant et finir par l'humilier. Bon gré, mal gré, van Buck va accepter ce pari. Et bien sûr, tout ne va pas de passer comme prévu. La mère de Cécile, la baronne va compliquer les choses et Cécile se révèle avoir plus de caractère que prévu, et ce, pour notre plus grand plaisir.

C'est une pièce rapide à lire, facile à comprendre. Il n'y a pas beaucoup de personnages. le pauvre van Buck se retrouve dans une situation assez difficile. Lui-même est piégé par son neveu et se retrouve avec la baronne à s'excuser de ce qu'a fait son neveu. La dernière scène contraste d'ailleurs avec l'ensemble de la pièce dans le sens où on apprend un peu plus sur Cécile et l'auteur nous fait durer cette scène pour voir Cécile prendre le dessus sur Valentin. Ce dernier devient complètement amoureux sans s'en rendre compte.

Une pièce agréable à lire, avec beaucoup de poésie et de romantisme dans les paroles de Cécile.
Lien : https://letempsdelalecture.w..
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Alfred de Musset présentait vraiment des dons multiples en littérature. Bien sûr, on parle beaucoup du poète, fin, subtil, qu'on apprend même sur les bancs de l'école, mais, personnellement, l'homme de théâtre me séduit davantage encore.
Entre Valentin et l'auteur lui-même, existe probablement la différence qu'on constate entre le coca-cola et le pepsi-cola. Ce n'est un secret pour personne que le bel Alfred menait une vie de bâton de chaise, qui lui a probablement coûté l'existence car, si on écrit depuis longtemps qu'il est parti de la tuberculose, son alcoolisme et sa vie déréglée l'ont sûrement avancé de plusieurs années.
En 46 ans en tout cas, il nous a laissé quelques pépites dramatiques dont celle-ci "Il ne faut jurer de rien", petit chef-d'oeuvre d'humour et de cynisme absolu.
Le propos en est résolument moderne, si le contexte ne l'est pas. D'ailleurs, une des dernières adaptations cinématographiques date de 2005. Due à Éric Civanyan, et interprétée par Jugnot, Dujardin, et la délicieuse Mélanie Doutey en Cécile, elle se regarde avec un immense plaisir.
C'est curieux d'ailleurs de voir à quel point Musset, gâté par la vie, issue d'une famille sympathique, aimante et cultivée, ait pu à ce point ne croire en rien. Ou faire semblant.
À voir et à revoir.
Ou à lire et à relire.
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« Il ne faut jurer de rien, et encore moins défier personne. » Telle est la morale de cette histoire.
Le jeune Valentin aime le jeu, les paris, les femmes, la liberté ; neveu de van Buck, un riche négociant en textiles, il est aussi son seul héritier. Ce lien familial est pratique pour éponger les dettes de jeu, mais van Buck ne l'entend plus de cette oreille. Valentin doit trouver un bon parti : une jeune femme de la bonne société qui saura dompter le jeune homme et ses excès. van Buck a même trouvé la personne idéale pour son neveu : Cécile de Mantes, fille d'une baronne.

Valentin prend son oncle au mot mais il pose ses conditions : sa future épouse ne saurait être frivole. Pour éviter la bague au doigt, Valentin n'aura qu' à démontrer à son oncle que la moeurs de la jeune Cécile sont aussi légères que celles des autres femmes qu'il a l'habitude de séduire.

C'est le premier acte de cette pièce qui m'a le plus plu. Malgré leurs reproches réciproques, les relations entre l'oncle et le neveu sont pleines de tendresse, et leurs échanges amusants. Ensuite, le ton reste léger, mais les dialogues sont moins vifs. L'ensemble reste cependant très agréable à lire.

L'édition le Livre de Poche que j'ai lue est destinée à un public scolaire, avec une longue préface, une postface, et surtout de nombreuses annotations fort utiles pour repérer et comprendre les multiples références littéraires De Musset.
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Valentin , un jeune homme de 25 ans est informé par son oncle qu'il est temps de se marier. Et il se trouve qu'il a trouvé la promise idéale, mais le jeune sceptique et condescendant n'a que faire des paroles de son oncle : toutes les femmes étant influençables et crédules dans les choses de l'amour, pourquoi se laisser mettre la corde au cou ? Mais la thèse de Valentin ne s'arrêtera pas là : il prouvera à tous qu'il a raison en se faisant passer pour un autre, il jettera l'opprobre sur la jeune Cécile qui ne pourra que se laisser avoir par ses belles paroles enflammées.

Lue une première fois au lycée, je me souvenais avoir moyennement apprécié cette lecture mais ne me souvenait pas pour quelles raisons.
La pièce n'est certes pas mauvaise, mais les ficelles sont tellement grosses et les discours romantiques tellement convenu. Cela s'apparente à la farce de l'arroseur arrosé, on voit la fin venir avant la fin du premier acte. Et il faut le dire, d'une pièce à l'autre Alfred de Musset reprend le même schéma narratif. Sur scène c'est certes divertissant, mais je dois être mauvais public quand il s'agit de lectures. Et dire qu'on devient plus difficiles à mesure que les années passent...
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Une sympathique pièce de théâtre dont j'ai apprécié l'humour et le ton décalé avec ce jeune homme qui refuse obstinément le mariage et met en oeuvre un subterfuge pour prouver à son oncle (et bienfaiteur lassé de ses dépenses) que son objection est fondée.
Contrairement à certaines lectures qui me font grincer des dents dans leur manière de présenter les femmes, je trouve qu'ici la jeune fille est plutôt mise en valeur et pas uniquement pour son apparence. Elle se montre plus fûtée et mieux informée que les hommes.
Alors bien sûr le mariage au premier regard, je n'y crois pas une minute mais tout est question d'époque et ces deux jeunes gens mériteraient "de longues années de bonheur".
Merci
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