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3,79

sur 2666 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cela faisait longtemps que je n'avais plus lu de pièce de théâtre, mais celle-ci est un vrai régal! Bien qu'un peu courte elle présente une histoire intéressante et accrocheuse.

Camille et Perdican sont promis l'un à l'autre depuis toujours. le jour où ils se retrouvent c'est un vrai drame qui va se jouer autour d'eux. Ils apprendront qu'on ne joue pas impunément avec les sentiments des autres.

Musset réussit à nous plonger dans la noirceur de l'âme humaine avec deux personnages parfois machiavéliques et complètement désintéressés par le mal qu'ils peuvent faire autour d'eux. Perdican veut Camille, elle se refuse à lui, il va voir ailleurs, elle revient vers lui… un jeu se crée autour d'eux qui entraînera forcément la perte de quelqu'un.

Le style est sublime, drôle et sérieux à la fois, avec des dialogues percutants. J'espère avoir l'occasion de la voir un jour sur scène juste pour le plaisir.
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Très bonne pièce que j'ai pri plaisir à relire. La thèse de l'auteur (le titre) et la scène finale nous laisse une réflexion interessante ! A découvrir au moins une fois dans sa vie !
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Le marivaudage tragique combine le sublime de l'amour qui ne demande qu'à s'épanouir et le tragique qui envahit peu à peu la pièce. Une oeuvre incontournables De Musset.

Résumé: Camille et Perdican, leurs études terminées, arrivent le même jour au château du « baron », père du jeune homme et oncle de Camille, qui compte les marier. Perdican y est disposé mais Camille montre une réserve inexplicable, effet de l'éducation reçue au couvent qui la pousse à se faire religieuse. Perdican, blessé par sa froideur, feint de s'éprendre de Rosette, une gentille paysanne, puis se prend au jeu et décide de l'épouser. Cela fait le désespoir de Camille qui prend conscience de son amour pour Perdican. Mais quand les deux « fiancés » s'avouent enfin leur mutuel amour, un cri retentit : Rosette a tout entendu…
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Dans cette pièce à la fois comique et tragique, Alfred de Musset met en scène le triangle amoureux Perdican, Camille et Rosette. L'auteur met en lumière l'orgueil des personnages.
Perdican pour qui tout est dû, qui ne comprend pas que Camille puisse le rejeter. Camille qui a la tête farcie par les histoires des amies avec qui elle partage sa vie au couvent. Elle se veut pure mais en fait est orgueilleuse.
Seule Rosette est innocente. Perdican et Camille vont tour à tour se servir d'elle pour se blesser l'un l'autre avant de reconnaître leur amour.
Mais un amour maudit qui conduit à la tragédie.
Alfred de Musset étrille la religion : les femmes qui sont au couvent sont amères et cherchent auprès de Dieu une consolation à leurs amours malheureuses.
Maître Bridaine et Maître Blazius sont la petitesse incarnée. Ils sont plus préoccupés par les intérêts qu'ils retirent à être proches du Baron et c'est à celui qui aura la meilleure place. Ils sont bouffis de vanité et de suffisance.
Dame Pluche est d'une froideur et d'une rigidité sans nom.
Quant au Baron il est inexistant.
Perdican et Camille vont jouer un jeu qui les mènera au drame et les rendra coupables du pire des crimes.
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Un pièce particulière, dans le bon sens du terme. Drôle, des plus comiques, avec ces deux sots de Blazius et Bridaine, ainsi que le Baron, décontenancé par les événements ; de l'autre côté, triste, tragique, avec cet amour complexe entre les deux protagonistes, et la tragédie pathétique de la pauvre Rosette, victime véritable, honnête de l'indécision et du jeu des deux amants Camille et Perdican. A lire urgemment.
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Petit détour dans l'univers du théâtre. Plutôt plaisant bien que celui-ci n'est jamais aussi beau que sur une scène. J'u retournerai au hasard de mes envies.
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Une courte pièce sur deux personnages principaux : Camille, qui vient de sortir du couvent ; Perdican, qui vient de terminer ses études. le père de Perdican (Le baron) souhaite marier son fils avec sa nièce, Camille, mariage entre cousins donc. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, comme souvent pour les pièces de théâtre, et puis ces personnages sont un brin agaçants à jouer avec leurs sentiments, un genre de ‘je t'aime moi non plus'. Ce qui me marque dans cette pièce, c'est la sublime plume De Musset, j'adore ; et cette fameuse tirade :

PERDICAN. – Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu'on te fera de ces récits hideux qui t'ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retrouve pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.

Ce texte fait partie de la période romantique, c'est une période que j'aime beaucoup ; en plus ça tombe pile après le visionnage du film Bright star sur le poète romantique anglais : John Keats (que j'ai envie de lire maintenant :D ).

Une courte et agréable pièce avec une écriture sublime.
Lien : http://blueandnight.wordpres..
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Il ne faut pas jouer avec les sentiments d'autrui. C'est la leçon qui nous ait donné ici.
J'ai bien aimé suivre ce duel entre deux personnages qui s'aiment et qui malgré tous ne veulent pas perdre la face. Quelqu'un finira par en payer le prix. Malgré le côté tragique de cette pièce et ne peut s'empêcher d'y trouver quelques scènes comiques entre le curé et le gouverneur.

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Lu pour les cours ! J'avoue avoir particulièrement apprécié la lecture qui est en réalité une relecture ! L'intrigue est bien menée et les moeurs assez bien critiqués d'autant plus lorsque l'on sait dans quel contexte Musset a écrit son coeur ! Et la fin miam un délice ! Mais voilà je ne suis pas non plus fan de classique ahah ! Je préfère les tragédie style Phèdre
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Un classique dont je ne me rappelais plus la fin. A croire que je ne l'ai jamais lu.

On jonfle entre la comédie et la tragédie. On ne sait pas sur quel pied danser.

Je ne m attrait pas du tout à ce dénouement.

Les personnages des Maîtres Barius et Bridaine m'ont bien fait rire.
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