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sur 3392 notes
Fin d'année à Paris, deux célibataires se retrouvent à louer le même appartement en même temps à la suite d'une erreur de réservation... Tous les éléments sont réunis pour qu'ils vivent ensemble une belle histoire d'amour. Pourtant, il n'en est rien. Tout les oppose. Madeline, policière londonienne, recherche le repos après une tentative de suicide et Gaspard, écrivain américain, quant à lui, vient s'isoler pour trouver l'inspiration.
Une chose va pourtant les rapprocher : enquêter sur l'histoire de l'ancien propriétaire de l'appartement décédé, le peintre Sean Lorenz et tous les mystères entourant la mort de son fils, quelques temps auparavant...

La recherche des toiles disparues de l'artiste mèneront Madeline et Gaspard au coeur d'une véritable aventure dans laquelle il ne faudra pas se fier apparences pour découvrir la vérité.
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On m'a offert ce livre pendant un séjour à l'hôpital. J'avais un à priori négatif contre cet auteur, sans autre raison qu'une idée reçue. Donc, j'ai entamé ce roman sans conviction. J'ai été très agréablement surpris. L'intrigue est originale, les histoires sont multiples, les personnages attachants et j'ai appris pas mal de choses sur la PMA. C'est une belle découverte.
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Madeline a besoin de repos, elle décide de partir se ressourcer à Paris, et loue un petit appartement appartenant à un peintre connu, récemment décédé.
Mais voilà, une erreur lors de la location lui envoie un colocataire en la personne de Gaspard, un célèbre écrivain américain, acariâtre, qui n'aime personne et encore moins les nouvelles technologies.
Même s'ils ne s'entendent pas, et sont à l'opposé l'un de l'autre, ils vont être entrainé dans un besoin de retrouver les dernières toiles du célèbre peintre qui n'ont jamais été decouvertes.
Gaspard m'apparaît souvent comme un vieillard aigri par la vie alors qu'il est assez jeune, et ne fait vraiment rien pour qu'on l'apprécie. J'ai beaucoup aimé revoir Madeline, personnage principale de l'appel de l'ange, qui a dû franchir un cap difficile de sa vie, et on la retrouve ici tout à la fois fragile et plus forte.
L'enquête va les pousser très loin dans leur recherche, va les imprégner de la vie du peintre, son amour pour sa femme, et son fils, la beauté de son art, et la quête de la réussite va les amener ds leur dernier retranchement jusqu'à les faire s'ouvrir sur eux-mêmes et se découvrir.
Un livre palpitant où dès que l'enquête débute nous sommes pris dans un tourbillon infernal addictif, sans savoir où cela va nous mener.
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Madeline et Gaspard ne se connaissent pas mais se retrouvent à louer le même appartement à Paris, pour des raisons différentes. Madeline a besoin de s'isoler, souffler après un coup dur qui l'a fait descendre très bas tandis que Gaspard a l'habitude de prendre un mois par an, pour écrire sa nouvelle pièce de théâtre. Cette rencontre fortuite ne conviendra ni à l'un ni à l'autre, d'autant plus que l'appartement qui appartenait à un grand peintre, dégage une aura inexplicable.

J'avais commencé un roman, assez lourd mentalement qui ne convenait pas à mon humeur du moment et lorsque l'on m'a proposé de me prêter "Un appartement à Paris", je me suis dit que cette lecture plus légère devrait me convenir. Quelle erreur ! J'ai toujours pris les romans de Guillaume Musso pour ce qu'ils étaient, des moments d'évasion. Parfois remplis de suspens, d'autres fois avec une tonalité fantastique. Dans tous les cas, des pages qui se tournent rapidement et une envie d'en savoir plus. Je crois que celui-ci fait exception à la règle. Plus de 450 pages et j'ai commencé à véritablement rentrer dans l'histoire une centaine de pages avant la fin.

L'histoire est là, les personnages, il y a des rebondissements mais il m'a été quasiment impossible de ressentir des émotions réelles. Au fil des pages, il y a eu des petits couacs. Ce changement incessant de point de vue par exemple. J'aime l'alternance entre les points de vue de plusieurs personnages mais d'une page à l'autre, c'est parfois usant. Et ces références à tout va ! Ces petites citations en début de chapitre, c'est une petite habitude que j'ai toujours aimée mais ces clins d'oeil (beaucoup trop) nombreux au fil du roman, quelle lourdeur ! J'imaginais une personne en face de moi, me parlant et citant toutes les deux minutes une autre personne. C'est beau d'avoir de la culture et je me doute bien que l'auteur ne le fait pas pour l'étaler mais plutôt pour étayer son histoire, mais un moment c'est bien trop.

Un roman parfois intéressant, rarement prenant. Une histoire manquant de vraisemblance. Pas de vraie déception mais très loin du coup de coeur.
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Décembre 2016 à Paris, la grève est générale, les poubelles débordent.
Gaspard voit les choses en noir, à tel point que Musso trahit la réalité pour lui en faisant durer de juin à décembre la grève des éboueurs. Les clichés de Paris sont vus des Etats Unis, il ne manque que les "no go zones"; pourtant, l'auteur sait aussi être un bon guide, du musée Vuitton par exemple.
Ensuite, Musso ne peut s'empêcher de nous ramener à New York, "la seule ville qui est mieux que sur les cartes postales" dixit Milos Forman. Dans cette ville, l'enquête se "thrillérise" et progresse avec une parfaite complémentarité entre Madeline et Gaspard.

Je ne rejoindrai pas la cohorte des critiqueurs ; j'ai dévoré cette histoire prenante et la mise en scène m'a convaincu, aussi n'ai-je pas boudé mon plaisir, même si je retourne à d'autres lectures plus intellectuellement consensuelles!
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Quelques jours avant Noël, Madeline Greene, ex-policière ayant travaillé en Angleterre et aux Etats-Unis, vient se ressourcer à Paris dans l'atelier d'un peintre renommé, décédé. Mais cet atelier a été loué en même temps par un écrivain bourru et solitaire pour écrire sa dernière pièce de théâtre, Gaspard Coutances. Ce dernier et Madeline vont devoir cohabiter. Ils vont se pencher sur le destin funèbre de l'ancien propriétaire et peintre, Sean Lorenz, mort un an auparavant après avoir perdu tragiquement son jeune fils, Julian. Ils vont mener leur enquête pour retrouver les dernières toiles de Lorenz qui vont les convaincre que le petit garçon n'est peut-être pas mort comme l'enquête l'a affirmé. Pourront-ils le retrouver, et à temps ?

J'ai lu de nombreux romans de Guillaume Musso et j'avais fait une pause car je trouvais que les thèmes abordés se ressemblaient à force. J'ai eu envie cependant de découvrir ce nouveau livre en lisant la quatrième de couverture, plaçant l'intrigue dans un atelier d'artiste parisien, ce qui donne un côté poétique au roman. Celui-ci se lit facilement malgré ses 420 pages, on se laisse embarquer dans l'aventure avec nos deux personnages et on ne s'ennuie pas en les suivant de Paris à New-York ! Il faut attendre les derniers chapitres pour découvrir la vérité autour du kidnapping de Julian, Guillaume Musso a bien réussi à maintenir le suspense jusqu'au bout. Légère déception pour ma part car finalement, seule une petite partie du livre se passe à Paris (mais c'est sans doute moi qui avais projeté cette attente dans ce livre).
Un roman à emporter en vacances pour se changer les idées, dépaysant et agréable à lire.
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Je suis une fidèle de Guillaume Musso depuis ses débuts! Il y a du bon, du moins bon, parfois de l'émotion à tirer des larmes et parfois juste une lecture rapide et agréable.

Un appartement à Paris fera partie de la seconde option.

Nous retrouvons Madeline Greene avec qui nous avions fait connaissance dans L'appel de l'ange. Elle est toujours un peu brute de décoffrage la demoiselle, voire malpolie et suffisante. Pas vraiment sympathique. Et elle ne l'est toujours pas à mes yeux quand pour « s'ancrer » dans la vie, elle troque la solution létale à son mal-être pour l'opposé, tout aussi égotique.

En quête de repos, Madeline se retrouve à Paris, dans un ancien atelier d'artiste, Sean Lorenz, peintre de génie décédé depuis un an, à la vie tumultueuse et tragique. Elle tombe sous le charme qui se rompt très vite lorsque un colocataire s'invite en la personne de Gaspard, auteur de théâtre misanthrope, porté sur la boisson et la solitude. Ce n'est pas le coup de foudre mais Sean Lorenz, ou plutôt son fantôme, s'invite entre les deux pour les unir dans la quête de ses trois dernières supposées peintures que personne n'a jamais vues. Cet artiste torturé par le rapt et l'assassinat de son jeune fils laissera un message posthume qui mènera notre duo aux States, sur les traces du kidnappeur et, pourquoi pas, à élucider cette affaire.

L'ensemble se lit bien, le style est fluide, ponctué de rebondissements et de réflexions.

J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié les tirades de Gaspard sur sa vision du monde et de la société, entre misanthropie et cynisme désabusé.
Tout comme les réflexions sur la parentalité: un homme qui aime peut-être trop son fils pour celui qui ne veut surtout pas d'enfant avec l'excuse que la société actuelle n'est pas parfaite, une femme pour qui aimer son enfant n'a jamais été une évidence pour celle qui en veut un à tout prix, pour trouver sa place en ce monde. Des avis abordés mais juste survolés.
Tout comme j'ai aimé le portrait de l'artiste, même un peu trop stéréotypé, dans son processus de création, ses souffrances et son existence torturée.
Car si Lorenz n'est plus, il est LE fil conducteur et un des personnages principaux du roman. On apprend à le connaître au gré de l'enquête, sa bonté, Pénélope, sa muse destructrice, son amour exclusif pour son fils, son exigence pathologique pour son art. Il est le reflet fidèle que le néophyte peut avoir sur la marginalité de l'artiste type, couplé des sentiments qui le rende attachant.

Par contre les références culturelles, entre citations littéraires et étalage de marques vestimentaires ou sur la déco sont quelque peu agaçantes! C'est, à mon sens, inutile, lourd et surfait.

Depuis L'Appel de l'ange, soit 5-6 romans, Guillaume Musso commençait à s'orienter timidement vers du thriller. Et avec Un appartement à Paris, je ne le sens toujours pas mature dans ce style. Si le tout reste agréable, il n'implique pas suffisamment son lecteur dans l'intrigue, la fin n'est tout simplement pas crédible et conclut une accumulation d'invraisemblances, comme l'effraction de l'école, l'appropriation arbitraire des toiles et j'en passe.

J'ai juste en vie de dire que l'auteur devrait se décomplexer, revenir à ses débuts ou se lâcher totalement dans le thriller. Mais à un moment donné, faut choisir car là, on navigue entre deux eaux et la nage n'est pas acquise.
Il y a du potentiel, de bonnes idées et des personnages intéressants si tant est que l'auteur puisse pimenter le tout avec davantage de profondeur à tous niveaux et moins de décorum. C'est mon humble avis.

J'ai lu ici et là que c'était le roman de la « maturité ». Absolument pas. Mais Guillaume Musso a tout en mains pour que le prochain le soit…
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Un excellent "cru" entre mi roman mi thriller!!!... Enfin ce qui j'appelle un thriller de la part de Musso!!!
heureuse encore cette année de m'être "réconciliée" pour la 2è fois consécutive avec cet auteur tant adoré les 5 premières années de sa carrière!!!
Un roman plein de sentiments, de réflexions, d'interrogations sur les liens du père et de la mère... Sur les choses de la vie tout simplement comme Musso a toujours si bien su le faire par le passé...
Se lit d'une traite, bien construit et pas envie de le lâcher jusqu'à la fin!!!!
un joli coup de coeur!!!
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Très contente de mettre réconcilier avec Musso . Un bon thriller qui m'a fait passé un bon moment bien que ce genre de lecture n'est pas vraiment ma prédilection
464 pages qui se lisent facilement Quel suspens je ne m'attendais pas à un tel dénouement je vais continuer de découvrir Musso qui m'avait déçu avec son précédent roman.
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Après Semprun, j'avais envie de quelque chose de très léger. L'occasion pour moi d'aller voir si Musso avait changé – ou mon regard sur lui -, depuis 15 ans que je n'en lisais plus.

J'ai retrouvé son style et son ambiance. Un monde toujours aussi BCBG. Des déplacements – fréquents - qui ressemblent au guidage d'un Waze que l'on aurait restreint aux plus belles avenues de la ville, et auquel on aurait greffé le guide Vert des endroits touristiques à ne pas manquer.

Des énumérations de marques, je suppose de luxe, sur tout et sur n'importe quoi : ici, chaque chaise, chaussure, chaussette, agenda, valise, parfum, divan… a son petit nom pour le décrire. Dire que j'ignorais que mes chaussettes pouvaient avoir une marque, autre que Tex ou Auchan…
Je passe sur toutes les références artistiques (picturales, musicales…) que j'aurais sans doute dû connaître, si j'avais été cultivé.

Tout cela donne un peu l'impression d'une écriture bling-bling, dans laquelle se reconnaîtront les initiés. Pour les autres, un livre Paris-Match qui veut vous faire rêver d'un monde qui vous est inaccessible…

Pour le reste du style, des phrases qui coulent bien, fluides, mais sans relief.

Côté intrigue, pourquoi pas. Malgré des personnages peu attachants – et à la psychologie parfois surprenante -, on se laisse prendre à l'histoire, et on tourne facilement les pages pour connaître la suite des rebondissements. Même si l'explication finale m'a cependant parue un peu tirée par les cheveux– lavés au shampooing Gucci, évidemment -.

Bref, un polar moyen.

Je referai un autre essai dans 15 ans.

Lien : https://marc-torres.fr
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