Objectivement, je me suis lancée dans la lecture de ce roman simplement parce que la couverture était jolie. Comme les Musso me déçoivent pas mal depuis un moment, on est loin du temps des très bon "
Et après..." ou "
Parce que je t'aime", même si je ne me souviens pas de leurs histoires respectives, en fait... En lisant ce roman j'ai tenté d'oublier que c'était Musso qui écrivait, et je me suis laissée prendre au jeu.
Les premières pages ressemblent à du Musso, 100%, livraison nouvelle. Les personnages de Madeline et de Gaspard sont présentés de façon assez impersonnelle, comme d'habitude, l'auteur décrit explicitement ce qui devrait être dit de manière implicite, ce qui rend le récit assez lourd.
Et puis, surprise, plus l'histoire avance, plus l'intrigue devient intéressante, parce qu'elle parle d'art, et que l'enquête est d'office plus passionnante, car assez documentée sur le monde de l'art. Certes, ça n'est pas non plus "
Le Scandale Modigliani" de
Ken Follett que je n'avais pas très apprécié d'ailleurs, ça n'est pas non plus du niveau d'un
Dan Brown, même si Musso y fait lui-même référence ironiquement lorsqu'un des personnages crie à l'autre qu'on n'est pas dans le
Da Vinci Code, non mais!
Evidemment, plus les évidences sont grosses, plus elles sont trompeuses, l'enquête est rondement menée. L'auteur nous balade dans les rues de Paris puis aux Etats-Unis, qu'il affectionne tant. Je regrette d'avoir développé si peu d'empathie envers les deux personnages principaux. Sean Lorenz l'artiste maudit est un personnage déjà beaucoup plus fort... l'histoire aurait gagné à être encore plus centrée sur lui. de ce fait, la fin m'était égale. Je n'ai rien ressenti pour Madeline et Gaspard lors du dénouement final même si j'ai suivi avec curiosité leurs investigations.
Oui, je peux le dire, encore une fois, la fin n'est pas à la hauteur de l'intégralité du roman. Dommage. Un thriller divertissant tout de même.
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