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EAN : 9782754801805
352 pages
Futuropolis (10/06/2010)
3.25/5   8 notes
Résumé :

Pour son second livre de bande dessinée, Freddy Nadolny Poustochkine nous livre un récit remarquable de maturité sur l'enfance et son insouciance à travers le quotidien de deux jeunes garçons aux vies très différentes. En choisissant de construire sa narration sur quelque 350 pages en couleurs, il provoque une immersion totale dans l'intimité de ses personnages, suscitant ainsi un sentiment de proximité trè... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
La colline empoisonnée est un récit en deux parties.
Dans la première, nous sommes au Cambodge et nous suivons un jeune garçon qui commence son apprentissage de moine bouddhiste. L'enseignement se fait avec difficulté. Peu assidu, il préfère dormir et rêvasser, observer les papillons plutôt que de se recueillir et de prier. Un jour, il rencontre une jeune fille qui se passionne aussi pour les papillons avec un camarade de classe, qu'il croisera aussi sur sa route plus loin.
Dans la seconde partie, c'est en France que nous retrouvons un jeune garçon qui vit avec sa mère souvent absente et son grand frère qui le tyrannise un peu, dans une cité plutôt tristounette. Son quotidien se partage entre l'école et son meilleur copain, Moussa. Il sympathise avec une nouvelle élève, réfugiée cambodgienne. Un soir, assommé par une chute, son esprit s'égare au Cambodge, mélangeant les souvenirs racontés par la jeune réfugiée et des rêves dans lesquels on reconnait une continuité avec la première partie. A son réveil, la jeune fille a disparu et semble n'avoir jamais été présente...

Ces deux récits si différents sont bien sûr intimement liés. Vous découvrirez à la lecture de la deuxième partie plusieurs éléments qui vous renverront à la première. La jeune fille semble être la même et l'on retrouve la même attirance pour les papillons. le Cambodge y est également évoqué : l'origine de la jeune fille qui évoquera son souvenir des moines de son pays d'autrefois ; un poste de télévision qui citera de manière furtive l'arrivée des Khmers rouges au pouvoir.
Pourtant, je dois dire que je n'ai pas compris du tout le sens du lien entre ces personnages : rêve, réalité, réincarnation. Aucune clé ne sera donné à l'issue du récit. du coup, je n'ai pas compris où voulait en venir l'auteur. Je ne sais pas du tout ce qu'il a voulu faire passer dans cet album...
Je m'attendais à une évocation plus forte de l'histoire du Cambodge qui n'est jamais arrivé, ses bouleversements et les répercutions dramatiques sur le quotidien.
Seuls sont mis en avant la richesse du paysage et les rêveries poétiques des personnages.

Le graphisme est par ailleurs plutôt agréable, les couleurs chaudes (comme les robes oranges des moines, les plantes, les papillons, par exemple) égayent avec bonheur les planches et retranscrivent bien l'atmosphère que l'on peut imaginer pour ce pays asiatique.
Soit mais ça ne fait pas du tout...
Au final, il ne se passe pas grand chose et ça en devient un peu long au bout de ces 350 pages lorsqu'on ne comprend pas quel en est le but.

Bref, avis mitigé sur ce bel album que j'étais certaine d'apprécier.
Si quelqu'un est capable de me donner la clé de cet album, j'en serais ravie !

Pour l'anecdocte, quel sens donner au titre me direz-vous ?
Et bien sachez que colline empoisonnée est la traduction de Tuol Sleng. Il s'agit d'une ancienne école de Phnom Penh, transformée par les khmers rouges en lieu de détention et de torture, plus connu sous le nom de S-21... C'est tout de suite beaucoup moins poétique ! Dommage que l'auteur n'est pas plus exploité l'histoire.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Il s'agit là d'une très belle découverte sortie au mois de Juin 2010.


Deux histoires composées d'enfants sont mises en parallèles donnant une lecture abstraite d'une situation vue par de leur regard. Elles finissent pourtant par se rejoindre sur le sujet de fond qu'elles proposent : l'enfance détruite par la guerre.

On se dit alors : "pouaf... un de plus qui va sombrer dans le mélodramatique.
Et bien non, le dessin est ici métaphorique, c'est peut être l'élément qui permet cette douceur latente au fil des pages. Les bulles ne sont pas nettes, elles sont posées, sans délimitations.
Le chaos n'est mit en oeuvre que par l'utilisation astucieuse et graphique de la couleur (Le dessin, en encre de chine, est coloré uniquement par l' orange du kesa du jeune novice et le rouge sang, évoquant le massacre Khmer, venant recouvrir les rizières, ), et la disparition soudaine de deux personnages.
L' atmosphère devient unique dans ce récit d'enfants.
C'est à la fin de la lecture qu'on comprend l'enjeu politique du récit, car le petit français se retrouve au Cambodge, face à un enfant soldat. La lecture jusque là douce et constituée de jeux d'enfants, avec l'insouciante et l'imagination qu'ils sous entendent, s'effrite pour laisser place au malaise. On découvre alors les tortures psychologiques que les Khmers ont apprises aux enfants soldats. C'est cours, mais suffisamment intense pour devenir bouleversant. Uns sorte d'ellipse catastrophique dans un récit très poétique.

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Le récit est construit en deux parties. La première se passe au Cambodge et l'on suit un jeune garçon qui a bien du mal à s'appliquer dans son éducation de jeune novice. Il a l'esprit rêveur, préfère flâner, courir, voudrait jouer au cerf-volant, dormir, observer les papillons. Dans ses pérégrinations, il rencontre une jeune fille qui semble elle aussi beaucoup apprécier les papillons.
La deuxième partie se passe en France, dans un quartier de HLM, aux côtés d'un jeune garçon également rêveur. Une nouvelle fille arrive dans sa classe ; elle est immigrée du Cambodge et vit dans l'appartement en face du sien avec son petit frère. Ils deviennent amis et elle lui parle de ce pays qu'elle a du quitter, des paysages, des moines. Une nuit, après s'être cogné la tête, le petit garçon divague et mélange Cambodge et France, le temps d'un voyage métaphorique…

Je ne suis pas très branchée métaphore, j'ai parfois bien du mal à comprendre où l'auteur veut en venir et s'il veut seulement aller quelque part. Je trouve que l'idée de Freddy Nadolny Poustochkine de traiter de la prise de pouvoir des Khmers rouges de manière poétique était une bonne idée mais je regrette qu'il n'ai pas plus présenté l'histoire Cambodgienne ou développé plus ses références. En 350 pages, il avait pourtant le temps, sans trop forcer la dose. Je reste malheureusement sur ma faim, sans avoir bien tout compris.


Lien : http://milleviesenune.com/la..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
J'aurai connu le paradis dans cette vie
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