Près de ce village de Loisy, le grand-père maternel de Gérard cultivait le clos de Nerval (ou Nerva, ou Nerval) qui se serait trouvé sur l'emplacement d'un camp romain (Nerva est le nom d'un empereur romain du 1er siècle de notre ère) - mais l'étymologie pourrait être simplement celle de Noirval. Quoi qu'il en soit, le nom de ce lieu est bien à l'origine du pseudonyme littéraire utilisé par Gérard Labrunie à partir de 1838, les deux noms ayant une étrange et sombre parenté.
674 - [Le Livre de poche jeunesse n° 147, p. 127]
Elle a passé, la jeune fille
Vive et preste comme un oiseau
À la main une fleur qui brille,
À la bouche un refrain nouveau.
C’est peut-être la seule au monde
Dont le coeur au mien répondrait,
Qui venant dans ma nuit profonde
D’un seul regard l’éclaircirait !
Mais non, – ma jeunesse est finie …
Adieu, doux rayon qui m’as lui, –
Parfum, jeune fille, harmonie…
Le bonheur passait, – il a fui !
Poésie - Une femme est l'amour - Gérard de NERVAL