De la jalousie

Un recueil de nouvelles autour de la jalousie. L'auteur va nous montrer qu'elle peut pousser à commettre de bien sombres desseins. Que ce soit sur soi-même ou sur autrui, le but reste la vengeance mais tous n'auront pas la même façon de l'exercer.

Toutes m'ont captivée par leur intrigue. J'ai été surprise et parfois j'ai vu venir, mais toujours j'ai aimé découvrir la manière dont l'auteur a choisi de mener ses personnages. Les personnalités torturées, détruites, sournoises et quelque peu déjantées qu'il leur a concoctées.

La psychologie a été bien travaillée autour de protagonistes plein de surprises. Une jalousie qui amène à commettre l'inattendu, qui pousse dans les travers. Des actes atroces, irréversibles, avec lesquels il faut ensuite savoir vivre.

Un roman sombre qui emporte aux côtés d'âmes torturées. C'est prenant, inquiétant et palpitant. J'ai beaucoup aimé.
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Il est coutumier désormais que les littérateurs de la Blanche s'essaye à la Noire et inversement. Chacune ou chacun fait bien ce qu'il veut, les passerelles sont rarement chargées négativement en prévention.

Ce n'est pas toujours concluant cela dit. Plus, me semble-t-il quand un écrivain établi, une autrice forcément sérieuse, s'essaye au polar. C'est que la littérature policière repose sur quelques contraintes. En jouer, les contourner, s'en affranchir presque totalement (presque) n'est pas si aisé. Si les difficultés se multiplient sur la page comme des ronds-points en périphérie, on peut toujours demander conseil à Jo Nesbø.

Je ne suis pas un groupie invétéré de Nesbø. La soulographie de Harry Hole me saoule. La sadisation du personnage confine à un surplace agaçant ainsi que la sensation tenace que la Norvège est l'autre pays de la sociopathie en série. En revanche, quand il s'éloigne de son anti-héros ivrogne chéri, Nesbø me convainc souvent.

Pour son dernier opus, ce recueil de nouvelles policières, Nesbø tourne comme un vautour pervers autour des ravages de la jalousie. Cet enfer mental, ressassant sans fin un tourment qui laisse toute sa place à une imagination débordante et sournoise, est le ressort précis des récits machiavéliques du maestro.

Cette maitrise impressionne. Cette sensation de fluidité, cette mécanique éprouvée, toute en souplesse, qui ne laisse rien voir des pistons et des engrenages qui l'anime. Nesbø est comme Ryan Gosling au début du film Drive, quand il conduit sans à-coups, avec une limpidité évidente. Et puis l'accélération soudaine, le twist qui, même quand on l'a deviné, anticipé, laisse toujours un espace à l'inattendu, à une perversité que n'aurait pas renié une Patricia Highsmth au mieux de sa forme. Avec, en plus, une sorte de complétude, de rassasiement, qu'il arrive à caler en une dizaine de pages.

J'ai bien aimé je crois...
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Jo Nesbø revient avec un recueil de 7 nouvelles inédites toutes dédiées à … la Jalousie. Il utilise la nouvelle policière avec le panache d'un maître accompli du genre — construction impeccable, tension latente et sens de la chute — pour décrire la solitude humaine.

Les situations abordées sont bien construites et bien amenées, mais on a une petite préférence pour " Phtonos », la plus aboutie et passionnante dans laquelle un flic, Nikos, chargé d'enquêter sur la disparition d'un frère jumeau..
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En attendant le retour de Harry Hole, Jo Nesbo nous donne un os à ronger avec ce recueil de nouvelles noires. Qui comprend quelques petites pépites...

Pitch rogné (4ème de couv):
"Aucun remède à la jalousie sinon le temps ou la vengeance, à chaud ou calculée."

La jalousie, portée à son paroxysme, peut faire franchir des limites… jusqu'au meurtre! Jo Nesbo explore, à travers une galerie de personnages qui font tous l'expérience de ce péché capital, le basculement vers le crime passionnel.
Noires, cyniques, les sept nouvelles concoctées par Nesbo sont comme des papillotes de Noël: à croquer furieusement ou à savourer en laissant fondre le polar sur le palais, on en apprécie certaines plus que d'autres. Et c'est à la nouvelle qui ouvre le bal, Londres, qu'est clairement allée ma préférence.

Un recueil à grignoter en cas de petit manque de lecture noire!

PS: moi j'ai plutôt un gros manque de Harry Hole, mais il semblerait qu'il sera comblé d'ici quelques mois… Youpi!
PS2: si en plus Jo était invité sur le prochain Quais du Polar ce serait la noisette sur le carreau de chocolat au lait
PS3: c'est pénible hein ces métaphores en chocolat?
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Sept nouvelles de taille et d'intérêt différents rassemblées autour d'un sentiment commun : la jalousie. Si l'on retrouve les caractéristiques qui ont fait le succès de Nesbo, la nervosité du style, la psychologie des personnages, le regard acéré de l'auteur sur l'époque et ses contemporains, je dois avouer avoir eu du mal à rentrer dans ce recueil et avoir parcouru plus que lu certaines nouvelles. Une première et inattendue déception pour face à l'oeuvre de Nesbo.

Que serions nous prêt à faire par jalousie, jusqu'où sommes nous capable d'aller ?
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C'est ce que Jo Nesbø va nous montrer avec ce recueil de nouvelles.
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J'ai tout simplement adoré ces histoires intenses et surprenantes !
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Pas fan de ce format habituellement, j'ai trouvé que c'était réussi, dense, immersif.
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Toujours aussi fan de cette plume, cette originalité et cette noirceur chez Jo Nesbø 🖤🤎

La vengeance est un plat qui se mange froid...mais pas trop .
Jo Nesbo nous propose dans ce recueil de nouvelles d'explorer les méandres de la jalousie et les extrémités auxquelles elle nous pousse. Si chaque récit tourne autour d'une mort -non naturelle, faut-il le préciser ?- il n'y a aucune violence dans les descriptions. J'ai aimé au contraire l'aspect psychologique et la touche d'humour noir qui saupoudre chaque situation. Si certaines sont plus évidentes que d'autres, je ne me suis à aucun moment ennuyée.
Petit bémol, ce format ne me permet pas de m'attacher ou d'entrer pleinement dans la psychologie des personnages.

Pour un coup d'essai, c'est un coup de maitre ! Certes, les nouvelles sont inégales, mais La file d'attente a comblé la sociopathe que je suis de plus en plus -mais comment fabrique-t-on le contenu du flacon ???!!!- et Odd est juste un pur chef-d'oeuvre du genre, quelle chute, non mais quelle chute ! J'espère qu'il récidivera dans la nouvelle... et dans pas trop longtemps !

Ce recueil compte sept nouvelles qui parlent de la jalousie et de ses ravages.

Dans l'intimité d'une classe affaire, vol New York – Londres, elle confie à son voisin l'immense déception qui a brisé sa vie : son mari la trompe avec sa meilleure amie. Classique me direz-vous ? Oui, sauf que Joe Nesbo a imaginé un scénario de vengeance implacable comme vous n'en avez jamais lus ! Dès la première nouvelle de ce recueil ( son titre est « Londres » tout simplement ), l'auteur norvégien surprend et montre une imagination qui ajoute une dose de tragédie à un récit qui au départ semblait banal.

La structure de la deuxième nouvelle ( « Phtonos » , c'est la plus longue ) est inhabituelle : trois parties ( cinq ans séparent la première de la deuxième ) et trois finals qui montrent tout le mal que peut provoquer la jalousie. L'action se passe principalement sur une île grecque dont les falaises sont réputées dans le monde de l'escalade, la grimpe à main nue ( Jo Nesbø en est un adepte ), encordée, avec la vie qui ne tient qu'à un fil. Il faut une bonne dose de confiance dans celui qui assure l'autre. Julian, Franz et Nikos ont cette même passion pour l'escalade. Julian a disparu, il s'était violemment disputé avec son frère Franz, ils désiraient la même femme. Nikos n'est pas un flic ordinaire. Il est envoyé par la police, son passé a été profondément marqué par la jalousie, guéri il est devenu capable de la déceler chez les autres. Son diagnostic permet d'orienter les recherches des vrais enquêteurs. Manipulation, personnages à la personnalité fuyante, machiavélisme ponctuent un récit dans lequel l'auteur nous surprend à chaque page et prend plaisir à embrouiller le lecteur avec l'identité des personnages.

« La file d'attente » : c'est une immigrée qui parle, elle a appris à passer après les autres et connait encore les brimades.

« Déchet » : portrait d'un personnage dont la violence naturelle est exacerbée par l'alcool.

« Les aveux » : méfiez-vous des Twist, norvégiens, bien sûr !

« Odd » : Odd Rimmen est écrivain à succès. Mais pour plaire à ses lecteurs, il n'écrit pas ce qu'il veut. Il disparaît alors de la vie publique pour écrire son chef d'oeuvre. Cette nouvelle est un portrait grinçant de l'édition, de la vie médiatique et d'un écrivain autant manipulateur que manipulé.

« La boucle d'oreille » : trouver une simple boucle d'oreille sur la banquette arrière d'un taxi et une redoutable machination se met en marche.

C'est la nouvelle « Phtonos » qui parle le plus et analyse profondément la jalousie, ses origines dans le comportement humain, la peine subie et le déclanchement parfois soudain d'une vengeance. On retrouve au fil des récits un autre thème favori de Jo Nesbø : l'addiction à l'alcool. Plusieurs histoires se passent en Norvège mais le choix du pays natal de l'auteur n'a pas d'influence sur le fond.

Jo Nesbø maîtrise parfaitement l'art de la nouvelle. La qualité de la traduction rend bien la précision du vocabulaire. Les portraits sont approfondis et l'auteur fait preuve d'une imagination déroutante pour mieux surprendre le lecteur.

Jo NESBØ - de la jalousie . Titre original « Sjalusimannen og andre fortellinger » ( 2021 ) , traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier. Parution le 11 août 2022 dans la Série noire des Éditions Gallimard. ISBN 9782072946868 .
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Je ne suis pas habituellement fan de livres de nouvelles, mais je dois avouer que je suis « accrochée  dès les premières Intrigues, affûtées à la construction en dentelle, au dénouements machiavéliques… Mastermind Jo Nesbo