Roman dont la lecture s'est soldée par une impression de grande platitude (et c'est uniquement parce qu'il se lit sans difficultés que je me suis efforcé à le terminer).
L'histoire ressemble à plus d'un titre à celle racontée par
Ron Rash dans le beau "
Par le vent pleuré", sauf que l'américain est bien plus subtil et travaille la remémoration (si, si : le terme existe !), la mélancolie de la jeunesse révolue et le secret d'une tragédie enfouie dans le passé avec plus de profondeur que Nesser qui n'a pour lui aucun style, et encore moins une belle écriture.
Cinéphiles, vous pouvez passer votre chemin puisque la "Kim Novak" du titre aurait très bien pu être n'importe quelle autre starlette de cinéma de l'époque à laquelle se déroule le récit (les années '60) : la simple ressemblance entre un amour de jeunesse et Kim Novak est le prétexte au titre, sans autre plus-value.
Ce n'est à mon sens, ni un bon roman sur les conséquences des actes immoraux commis dans le passé, ni même un thriller efficace.
J'aurai certainement oublié ce récit d'ici quelques semaines.
Lisez plutôt le roman de
Ron Rash.