La chanson de l'assassin est un roman à l'image de la vie de son protagoniste. Une longue agonie, violente, viscérale, intense et sans répit ; parsemée de moments d'espoir et même de tendresse, rendus précieux par leur rareté et la même intensité qui caractérise ce livre.
Lames et sanglots sait ce qu'il est : un roman à vif, sans compromis et sans retenue. Cette vision ce traduit dans tous les aspects de l'histoire : dans la ville de Preeton, trou à rats aux histoires les plus sordides les unes que les autres ; les personnages poussés à bouts qui nous révèlent leur plus profonds états d'âmes, et dans la prose tranchante, où chaque phrase est vitale pour le récit.
Ce roman ne plaira pas à tout le monde. Mais pour ceux qui s'y retrouveront, il saura vous prendre par les tripes du début à la fin.
(PS : Les nombreux content warnings ne sont pas là pour rien. le roman ne retient pas ses coups.)
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Vous voyez cette sensation, quand vous êtes tellement plongé dans la lecture que tout ce qui vous entoure disparaît, et que vous finissez par oublié votre propre corps?
Ce livre m'a absorbé et m'a fait oublié la réalité sur 200 pages. Il en comporte 400.
Quand je dis que ce livre prend aux tripes, c'est encore trop faible.
Je n'ai jamais autant pleurer a la fin d'un livre.
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– [...] Comprenez qu’à la guerre, décider de la vie ou de la mort d’une âme ne dépend pas de ses traits de caractère, ses choix, ou de sa compassion…
— … Mais de son camp, de son faciès, de ce qu’elle a à offrir ou de son niveau de danger. William Bright, Mémoires de Dustya.