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4,07

sur 1622 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je savais, en entamant la lecture de ce livre, que je n'en sortirais pas indemne, mais je n'imaginais pas une seconde avoir raison à ce point. Il s'agit là certainement de la plus grosse claque littéraire ET philosophique que je n'ai jamais pris, comme un énorme coup de vent qui m'aurait fouetté la joue, celle-ci risque de rester rouge un bon bout de temps.
C'est simple, il s'agit là pour moi de l'un des plus grand chef d'oeuvre de l'histoire de l'humanité, un tel lyrisme, une telle force d'évocation, couplé à de telles idées et concepts philosophiques, les premiers facilitant incroyablement l'assimilation des seconds, c'est proprement hallucinant et plus je lisais, plus je me demandais si je ne rêvais pas face à ces mots qui me secouaient comme sur une mer trop agitée.

Je savais que j'allai lire de la grande philosophie, mais je ne pensais pas découvrir une telle poésie, je pense avoir embrassé une partie de l'état d'esprit de ce livre en souhaitant, entre autres, l'éternel retour de la lecture de celui-ci ! J'avais d'ors et déjà classé ce livre dans la liste de ceux qu'il me faudra relire avant même d'en commencer la lecture, cette idée n'est que davantage présente dans mon esprit après avoir achevé cette première découverte.

C'est une première critique que j'en fais, mais cet ouvrage est tellement dense, tellement puissant, que je pense qu'il m'est impossible de correctement réussir celle-ci du premier coup.
Jetez-vous sur ce chef d'oeuvre dès que possible, et même si la philosophie de nous intéresse pas, même si vous vous pensez incapable de jongler entre les différents sens que Nietzsche donne à son discours, lisez donc ce livre, ne serait-ce que pour son incroyable force évocatrice et sa poésie.


Juste phénoménal.
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Nietzsche présente lui-même ce livre comme un 5e évangile , il veut en faire l'équivalent des poèmes de
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"Ainsi parlait Zarathoustra" est une oeuvre magistrale, quoique nous inspire la pensée nietzschéenne. Car Friedrich Nietzsche fait partie des rares philosophes capables de transmettre aux autres une pensée par une virtuosité littéraire hors du commun. Ce don lui a permis de devenir un philosophe populaire, abordable et universel. le problème de la transmission d'une pensée individuelle est d'ailleurs présent dans cette oeuvre puisque Nietzsche évoque, par l'entremise de son prophète Zarathoustra, sa difficulté de créer de nouvelles valeurs, issues non pas de la masse des hommes mais de sa propre individualité. Car si l'on s'isole trop de la masse, on s'exclue et on ne se fait plus entendre. Nietzsche, profitant de la mort de Dieu, trouve la bonne distance pour exposer son idée du surhomme. Ce créateur doit profiter du chaos présent (fin du XIXe siècle) pour trouver son incarnation, avant que le dépérissement du dernier homme, faible, petit et aimant le confort, ne devienne irréversible. Cette pensée exubérante, tonitruante et iconoclaste prend la forme d'un long poème biblique. Nietzsche s'adresse à nous tel un prophète, s'inspirant probablement des nombreux textes religieux, Bible ou Evangiles, qui ont nécessairement accompagné sa formation intellectuelle. Les sentences et les assertions y foisonnent, en contradiction avec le rejet, pourtant très net, de Nietzsche de tout dogme imposé aux hommes par n'importe quelle religion. Mais cette forme impérative donne à sa pensée toute sa crédibilité. Pour Nietzsche il y a urgence, le surhomme doit advenir pour détruire sans scrupule les anciennes valeurs manichéennes qui n'ont aucun fondement rationnel, car celles dites mauvaises se révèlent bonnes et inversement. Par exemple l'amour du prochain, un acte purement égoïste et méprisable qui sert à recevoir l'estime des autres ; ou bien les fabulations de la justice qui pense punir une exception dans un criminel, alors qu'il n'est que l'arbre qui cache la forêt, dissimulant les pires passions mortelles d'une société tout entière. Ainsi parla Zarathoustra !
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" Ainsi parlait Zarathoustra " est une oeuvre philosophique d 'une grande importance .Elle a bouleversé la pensée de l 'Occident .Nietzsche a voulu faire table rase des
anciennes valeurs et créer des nouvelles.En citant Zarathoustre, il fait un clin d'oeil à l 'histoire religieuse car Zarathoustra était un grand réformateur de l 'ancienne
réligion perse ( ou iraniènne ) .Pour créer des nouvelles valeurs, il doit renverser ou dépasser les valeurs traditionnelles fondées sur l 'antinomie du bien et du mal : c'est à dire le manichéisme .Pour Nietzsch " Dieu " est mort et il faut se libérer de toute entrave et il annonce à l'homme libéré : " Soit toi-même " ! IL est contre tout dogme .
Ainsi parlait Zarathoustra est considérer comme le chant prophétique , annonciateur de nouvelles valeurs sur les décombres du christianisme et de l' idéalisme ,valeurs qu 'il explicitera ensuite dans" Par-delà le bien et le mal " ( 1886 ) puis dans la" Généalogie de la morale " ( 1887 ) : contre la morale du ressentiment, de la mauvaise conscience et du péché, il appelle à l 'avènement du "surhomme", expression qui sera malheureusement détournée de son sens par des régimes totalitaires contre lesquels Nietzsch avait pourtant par avance prononcé la plus énergique condamnation .
Ce livre est un chef-d 'oeuvre .Une oeuvre forte,dense, puissante et surtout poétique . A lire et à méditer .
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Nietzsche est mort, il est devenu idole d'une génération YouTube et twitter qui assassine sa pensée. Désormais on le dissèque, on le fait nationaliste, défenseur des valeurs traditionnelles de l'Occident, presque libéral même dans la fachosphére, un philosophe spécial self made man, un petit guide de conduite pour entrepreneur de soi même. On commercialise sa pensée pour la génération pseudo rebelle anti progressiste, on le vend à des gamers accro à Fortnite. Mais pourquoi s'étonner quand on peut voir un de ces influenceurs capable de vous parler de Baudrillard tout en parlant de sjw à côté.

Nietzsche idole de l'anti immigration, presque sacré catholique: On a eu le droit à Nietzsche et le catholicisme, dans cette vidéo, Mr Rochedy vend une idéologie de la soumission. Il veut nous coller à l'Eglise pour faire survivre l'Occident, il nous en fait une idole des valeurs traditionnelles, paye ta philosophie libératrice... Il réutilise même un langage universalisant sans profondeur conceptuel et qui n'a qu'un lien souvent fantasmé avec la réalité. Assez ironique pour le coups, d'utiliser un philosophe qui se plaint que les valeurs ne se conforme plus à la vie et à la réalité.

Désormais, on résume la volonté de puissance en 10 minutes, on fait un guide sur le surhomme en 8, voilà ce qu'est devenu Nietzsche. Et je peux paradoxalement vous dire que j'ai moins souffert en lisant ce livre qu'en écoutant ces choses. Nietzsche est une philosophie du sommet, cet ouvrage est certainement le plus littéraire de Nietzsche. Zarathoustra est un passeur plus qu'un prophète, il fait le constat de la mort de dieu et il montre deux voies:

La première voie, ce sont les idoles de substitution, les nouvelles idéologies, tous ces totems qui asservissent l'homme et le conduisent à un nihilisme et dont le résultat fut certainement la funeste seconde guerre mondiale et sa logique d'anéantissement. Pauvre Nietzsche qui a rêvé de la guerre qui conduirait au surhomme, elle qui a créé tout le contraire... Mais il y a également la critique de cet ère du faux semblant, du progrès et de la science, de toutes ces valeurs qui ont pris le pas sur la réalité, de la société de consommation, société d'idole qui transforme la réalité.

La seconde voie, celle de Zarathoustra, celle qu'il nous conte avec poésie et aphorisme, l'homme ne doit pas être une fin mais un pont vers le Surhomme. Il ne doit plus vivre selon les traditions, il doit créer ses propres traditions. Il n'a pas à être le fruit d'une civilisation héritée des ancêtres, il doit créer sa civilisation pour ses enfants. A notre époque, l'homme est vide, plat et il n'a plus de profondeur, il ne s'ancre nul part, il est hors-sol et il est triste. Se réapproprier le monde sensible, fonder sa civilisation, voilà qui le rendra l'homme supérieur, le rendra artiste ou aristocrate, Surhomme même.

Le monde, s'il cesse d'être un tombeau, peut redevenir le lieu où les Hommes vivent, pas le lieu où ils meurent et où ils se décomposent. L'Homme ne doit plus vivre pour l'autre monde, il doit revenir à la Terre. Il doit la comprendre, la connaître, l'épouser, en savourer ses charmes et ses douceurs, refonder même une mythologie qui redonnera du sens. Il doit vivre sur Terre, pour la Terre et par la Terre. L'homme doit se connaître, comprendre ses pulsions. Il doit les épouser, les laisser libres et ne pas réprimer ses instincts créateurs et destructeurs. Se libérer de ce qui qui contraint la libre expression de son élan vital L'Homme est un animal, il mange, il fête, il danse, il trompe et... il tue, il assassine, il peut également obéir à des instincts criminels.

Nietzsche est aussi un philosophe qui possède des limites, faire une société en respectant ce genre de code, objectif complexe, sa volonté eugéniste, son éloge de la guerre et de l'armée, institution métaphysique et machine de mort, la volonté de puissance, réflexion du monde par la métaphysique, ses avis restent le produit d'une époque (les femmes ont pas le beau rôle, les ouvriers sont très méprisés)... Philosophe qui a été disséqué et critiqué par des vrais philosophes, Deleuze, Camus, Heidegger et... au pire de Benoist. Mais ce qu'on lui fait subir en le popularisant sur le net, on a tué Nietzsche. Ca, c'est ma seule certitude... On a tué Nietzsche.
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J'ai essayé de lire Nietzsche et mon cerveau m'a dit ...Niet, Niet...J'ai compris que c'était pour mes pauvres neurones une chose bien impossible. Alors j'ai survolé les pages sans comprendre, prenant des phrases de ci de là. C'est devenu un jeu amusant. Voyons ce que me dis NietNiet...voyons...voyons...et j'ai lu à l'envers. Un masochiste? Un philosophe qui aime être dominé par une femme en fourrure avec un fouet.
Dans le fond, c'est un peu comme pour les rêves. Pour comprendre leur signification, il faut parfois inverser, prendre l'opposé. Son surhomme, un soumis encagé qui adore lécher les bottes de sa maitresse?
Puis je me suis lassé. NietNiet était trop long. Peut être devait il remplir des pages et des pages, comme un écolier puni, les fesses rouges.
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Cet ouvrage est un guide spirituel.
Pour Nietzsche, le "surhumain" est l'étape future vers laquelle l'homme doit, par sa volonté, par son effort, se porter lui-même.
Le surhumain ne doit rien à son passé, mais seulement à lui-même et à sa volonté. Une volonté joyeuse, libératrice, donatrice et créatrice.
Il est parvenu à créer des valeurs nouvelles qui donnent un nouveau sens à sa vie, indépendant de la morale religieuse. Car pour le surhomme, Dieu n'existe pas. le sens donné à la vie qui découlait de la morale religieuse n'existe donc plus.
Mais cette volonté de puissance ne va pas sans la dimension éthique de "l'éternel retour", qui la met à l'épreuve, pour ainsi dire:
l'individu devient maître de lui-même et découvre la répétition infinie des effets produits par ses actes et doit être capable de supporter son choix et les conséquences qui en découlent.
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Onze années se sont écoulées entre la première lecture de Zarathoustra et la seconde.
La première avait été faite dans une édition de poche d'occasion, au papier rêche et jauni, la seconde dans une plus belle, illustrée de quarante oeuvres de la collection d'art brut à Lausanne.

La première lecture avait été jubilatoire: pour la première fois je lisais une oeuvre de Nietzsche, son bazar unique m'avait fascinée, son ton doux amer, sa méprise du religieux semblait vraie et pertinente dans le contexte d'une fin 19eme mais aussi dans un début 21eme. J'avoue avoir ri et même pleuré de ce miroir mis face aux hommes et aux femmes. Et puis on lit chez Nietzsche la fatalité des répétitions: l'humain n'apprendra donc rien, il batira sur les mêmes schémas, les mêmes bêtises... Tuer dieu ne suffirait-il pas !? Mais alors....

Depuis, j'ai mûri, vieilli, et Zarathoustra me semble à la relecture une oeuvre foutraque, folle, extrême, certainement utile mais l'auteur est obtu, amer, triste et cinique, bref tout ce qui ne me séduit plus aujourd'hui dans une façon de penser.

Zarathoustra reste une oeuvre fondamentale parce qu'elle a impacté la fin du 19eme et le 20eme, on ne sait trop jusqu'à quel point mais c' est un fait. Elle m'impacta aussi, et m'influença pour défaire certains liens et en renforcer d'autres. Je garde et regarde donc le bel objet livre, son iconographie mais le contenu a jauni.

Cinq étoiles toutefois pour le coup de pied dans la fourmilière de Nietzsche, sa folie et son génie, même si ça me parle moins aujourd'hui.
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“De tout ce qui est écrit, je n'aime que ce qu'une personne a écrit avec son sang", a déclaré Zarathoustra à une foule de citoyens perplexes qui se sont rassemblés pour voir un danseur de corde se produire. Au lieu de cela, ils reçoivent un discours sur les conséquences éthiques de la mort de Dieu, du fondateur de l'ancienne religion perse du zoroastrisme.

Ne présumons pas que parce que, contrairement à ses livres précédents, ceci est écrit sous forme narrative, il sera plus facile à comprendre. Nietzsche est redoutablement impénétrable : « Je marche parmi les hommes comme parmi des fragments d'avenir » ou "La sagesse se lasse". Qu'est-ce que tout cela signifie? Incidemment, si l'on espère tomber sur la scène où le fou du marché crie "Dieu est mort et nous l'avons tué", c'est raté...C'est le Gai Savoir qu'il faut lire...

Tout – ou peut-être seulement beaucoup – nous semble familier dans Zarathustra, il est le précurseur dont se réclament (ou pas ) nombreux gourous modernes qu'ils soient classiquement formés – psychologues, psychanalystes... ou qu'ils surgissent des profondeurs des méditations de toutes écoles et dont – dans tous les cas – les dissertations décousues ont inspiré et inspirent encore des génération de rebelles. Reste cependant à démêler les complexités d'un texte philosophique dense. Sans la musique apocalyptique du poème symphonique de Richard Strauss, ma compréhension du texte serait restée au niveau de compréhension qu'un berger ne parlant que son sarde natal et n'ayant jamais fait d'études aurait pout Stephen Hawking lui expliquant en anglais la constitution des trous noirs.

Je parle d'expérience, j'ai (dans une partie simultanée) rencontré sur l'échiquier Boris Spassky, au neuvième coup j'étais mat, il m'a alors regardé comme Stephen Hawking aurait regardé le berger Sarde...
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Mon année 2024 sera philosophique, et en grande partie nietzschéenne.
Ainsi parlait Zarathoustra : c'est une relecture pour moi -Je l'avais lu déjà un peu plus de vingt ans déjà ( je ne rajeunis pas )-, un retour sur une oeuvre philosophique qui m'avait marquée à l'époque.
Cette oeuvre de Friedrich Nietzsche est assez particulière, je dirais même originale dans la forme, pour présenter la conception et les idées de l'auteur.
Divisée en quatre parties, écrites sur quelques années, on suit une espèce d'ermite vivant dans une caverne, un sage, presque un demi-dieu, en tout cas un personnage mythique qui descend parmi les hommes dans le but, dans un premier temps de diffuser ses idées afin de les libérer et d'ensuite dans un deuxième temps de trouver un surhomme qui fondera un nouveau monde meilleur que l'ancien.
Dans la première partie, on peut dire que la diffusion des discours de Zarathoustra n'est pas en réussite.
Il retourne donc dans sa caverne et médite.
La deuxième partie est plutôt une suite de mise en garde, par rapport à ce qui empêche l'homme ordinaire de s'élever (et tout y passe ou presque), peut-être la partie où l'on ressent le plus d'aigreur de la part de l'auteur.
Dans la troisième partie, Zarathoustra décide de reprendre son chemin et repart dans les contrées loin de ses îles bienheureuses à la recherche de compagnons éclairés d'où viendra le "surhomme". Bien évidemment, il ne les trouve pas et de désespoir retoune dans son pays.
Dans la quatrième partie, patient, il attend lorsqu'un cri de détresse retentit, il se précipite et trouve des hommes qui l'ont entendu et viennent à sa rencontre pour recevoir sa sagesse. Comme quoi, il valait mieux savoir attendre et récolter maintenant les fruits de ses discours qui ont fait leur propre petit chemin dans la tête de ses futurs apôtres.
En s'appuyant sur le personnage mythique de Zarathoustra (ou Zoroastre, prophète et fondateur du Zoroastrisme, ayant vécu entre 1500 av. J.C et 500 av. J.C.), Friedrich Nietzsche a développé ses idées et sa conception philosophique, complètement à contre-courant des enseignements de ce prêtre, qui défendait les prémices d'une religion monothéiste, fondée sur le dualisme moral du bien et du mal.
Dans ce roman, sous forme de paraboles, métaphores , assez poétiques parfois, c'est plutôt un appel de la part de l'auteur à se libérer du carcan de nos préjugés sociaux, religieux, politiques, de nos valeurs morales, de tout ce que l'on nous a inculqué, étant enfant, par-delà le bien et le mal.
Ayant défini ce qui nous entrave, c'est par notre volonté que l'on acquiert la liberté.
Une fois libres, nous nous retrouvons dans un état supérieur proche de l'innocence de l'enfance, avec l'expérience de nos années passées et la conscience de s'être délesté de toutes les choses qui nous maintenaient dans cet état inférieur et négatif. Ainsi, en tant que "surhommes", on s'octroie enfin le pouvoir de créer les nouveaux fondements d'un monde supposé meilleur.
Chaque chemin est individuel et il y a donc plusieurs façons d'accéder à cette conscience supérieure.
Ainsi parlait Zarathoustra est une oeuvre majeure ; de par son influence, elle a façonné notre monde moderne. On peut y adhérer ou pas, ce n'est pas là la question, on ne peut pas nier cette influence.

Bon, une fois que j'ai écrit tout ça moi, c'est ce que j'en ai compris plus ou moins et je suis nul en philosophie (j'ai eu 6 au baccalauréat), je suis d'ailleurs plutôt poète (enfin, en toute humilité, je préfère composer des poèmes que donner mon avis ici).
Donc, voici un poème, extrait de mes Écueils de poésies", illustrant ce que m'a inspiré la philosophie de Friedrich Nietzsche - il y a plus de vingt ans déjà, comme indiqué au tout début - et en particulier, ce que m'a inspiré ce livre:

"L'HOMME LIBRE (à Nietzsche)

Ainsi parlait l'homme libre
Comme celui qu'on prend pour un fou
Chacune de ses paroles vibre
Du sentiment réel et doux

Ainsi voulait l'homme libre
Quelle puissance, quelle volonté !
Il aimait sa façon de vivre
Zarathoustra l'avait libéré

Ainsi vécut l'homme libre
Incompris de tous ces esclaves
Qui n'avaient jamais appris à vivre
Que dans les vertus, selon les tables

Que par des faiseurs de morale
Qui leur disaient comment vivre
Âmes perdues dans les dédales
Du labyrinthe de givre

Ainsi parlait l'homme libre"

Aussi, en conclusion, voilà une dernière citation:"les poètes sont des menteurs".
Ainsi parlait Zarathoustra.
À bon entendeur, je vous salue.
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