Par-delà le bien et le mal

«  Ce qui me bouleverse , ce n’est pas que tu m’aies menti, c’est que , désormais, je ne pourrai plus te croire » …

J'ai été bouleversé, non de ce que tu m'aies menti, mais de ce que je ne puisse plus te croire.

Tous les philosophes ont, jusqu'à présent, aimé leurs vérités.

La tartuferie aussi rigide que modeste du vieux Kant....

Ou encore ces jongleries mathématiques dont Spinoza a masqué sa philosophie...

NDL : Je n'ai pas encore lu Kant, mais je le "vois" tel, quant à Baruch, c'est tout-à-fait ça, je suis d'accord avec ce cher Friedrich : ).... Pour lui-même, ne cache t-il pas sa pensée dans sa complexité ???

«  Ce qui me bouleverse, ce n’est pas que tu m’aies menti, c’est que, désormais , je ne pourrai plus te croire » .

C’est pour ses vertus que l’on est puni le mieux.

Sur les hautes montagnes.

Ô midi de la vie ! Ô heure solennelle !
Ô jardin d'été !
Bonheur inquiet, debout et aux aguets ;
J'attends mes amis, prêt nuit et jour,
Où êtes-vous, mes amis ? Venez, car il est temps !

N'est-ce pas pour vous que le gris des glaciers
Aujourd'hui s'est orné de roses ?
C'est vous que cherche la rivière ; et, plus haut,
Le vent et les nuages se pressent dans la nue,
Ardents à découvrir de loin votre venue.

NDL : lire le livre pour avoir les 16 strophes.... Que cet homme est surprenant !

Le corps de l'aristocratie saine devra être la volonté de puissance incarnée, il voudra grandir, attirer à lui, arriver à la prépondérance, non pour un motif moral ou immoral, mais parce qu'il vit, et que la vie est précisément volonté de puissance.

NDL : voilà enfin ce que "volonté de puissance", terme très nitzschéen, veut dire !
C'est un peu la "struggle for life", manger pour ne pas être mangé, dominer pour ne pas être esclave...
Car, une page avant, il écrit :

S'abstenir réciproquement d'agression.... c'est un principe de décomposition et de déclin.

NDL : triste perspective de Nietzsche, je trouve.

On pourrait fort bien commencer par jeter à la porte les braillards antisémites.

NDL : Bien que j'ai l'impression qu'Hitler, amateur d'ouvrages, ait lu ce livre, tellement des idées de Mein Kampf semblent s'en inspirer, il est évident que sur la question juive, il y a un grand désaccord entre les deux hommes.

«  Quand la paix règne ,
l’homme belliqueux
se fait la guerre à
lui - même » ..