Alors là, je dis oui, oui, et re-oui. Enfin une histoire moderne qui sort de ces chiants de sentiers battus. Action, aventure et suspense sont au rendez-vous. Excellent.
Amis Babélio, faites-vous plaisir !
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Quel plaisir de découvrir un roman aussi agréable à lire, fascinant et innovant. J'ai débuté ma lecture et je n'ai pas pu lâcher le livre avant la fin, sans même m'en rendre compte. J'attends le deuxième tome avec beaucoup d'impatience.
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Etre hors-la-loi c'est dans vos cordes?
Patricia viens d'arriver dans la petite ville de Santina. Enfin son nom d'emprunt car personne ne sais réellement comment comment s'appelle.
Elle fuit, oui mais quoi? Peut-être une secte ou bien une organisation secrète.
En tout cas elle fais profil bas ça c'est sûr.
En étant en cavale elle essaie tout de même de s'assurer que ses parents vont bien et ce grâce à un petit dispositif bien rôdé.
Mais lorsqu'elle essaie de déchiffrer le dernier message en date, elle n'arrive pas à comprendre pourquoi son père n'est pas au rendez-vous.
Et plus surprenant, elle qui croyais ne pas faire de vague va prendre le retour de bâton en pleine face.
Et oui notre fugitive a des pouvoirs... et ils sont convoités.
Un petit roman qui ne manque de rien et dans lequel on a pas le temps de s'ennuyer.
De l'action, du rebondissement, des questions, quelques réponses, une traque et tout cela dans ce premier tome.
Dans l'ensemble je dirai que j'ai plutôt adhéré au style de l'autrice même si j'aurai aimé en avoir plus dans ce premier tome.
En effet malgré le fait que l'on ne s'ennuie pas, l'autrice a juste posé le décor, les personnages et basta. Les réponses à nos questions
ne sont pas satisfaisantes et j'espère en avoir un minimum dans le tome 2.
Une jeune femme avec des pouvoirs encore mystérieux, on ne sais pas comment elle les a eu ni comment elle a su les apprivoiser. En effet
malgré quelques flash-back nous ne savons rien d'elle, et même si j'adore les mystères j'avoue qu'ici j'ai été un peu frustrée.
Côté personnages, ils ont tous leur part de mystique. D'un côté nous avons celui qui craque pour Patricia mais qui fais tout de meme des
choses inhabituelles du genre à la suivre pour rien, puis nous avons une psychologue dont on ne sais rien mais qui elle sais un peu tout
et surtout le personnage que j'ai détesté, j'ai nommé le gros beauf qui frappe sa femme et ses enfants et plus d'être misogyne.
En tout cas j'ai hâte de découvrir la suite et d'en apprendre un peu plus sur nos mystérieux personnages.
Et surtout qui la traque, car avec la fin nous apprenons qu'elle n'est pas seule face à la menace qui plane au dessus d'elle et ce n'est
pas ses parents.
En bref, un premier tome bien rythmé mais pour lequel quelques réponses n'aurai pas été de refus.
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ça se lit comme un on mange un pain au chocolat. Savoureux!
Prix du livre digital ridicule par rapport à la qualité de l'histoire.
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Mon style de vie hors normes — ainsi que la façon dont j’ai été élevée — ne joue pas en ma faveur au niveau des relations avec les gens. Nous partageons la même planète et c’est à peu près tout ce que nous avons en commun. Ce sont des êtres humains qui vivent leur vie tandis que je lutte pour comprendre la mienne. Je ne les déteste pas, c’est juste qu’ils ne m’intéressent pas. Je n’aspire qu’à être laissée en paix. Seule et en sécurité.
Il ne faut pas se venger. C’est vilain. À chaque fois que l’on se fait voler, insulter, humilier, blesser, violer, ou pire encore, on est censé tendre l’autre joue et réclamer justice dans le cadre de la loi. Ce concept ayant été validé par l’humanité, se venger d’une racaille comme Gros-Vicelard est inacceptable. Je le sais, j’ai juste besoin de me le répéter de temps en temps. Genre aujourd’hui. Maintenant.
Mon nouveau nom est Patricia Johnson. Discret, mélodieux, facile à oublier, ce patronyme va me permettre de me mêler à la population locale. Patricia Johnson. Oui, ça me plaît bien.
Chrissy traitait donc ses employés avec respect et équité du moment qu’ils contentaient les clients bourrés. Elle ne plaisantait pas en disant que l’argent était vital à son bonheur. C’était une vraie femme d’affaires et j’étais persuadée qu’elle me foutrait dehors si je tabassais un de ses habitués.
Non pas que je le ferais. Une femme de vingt-huit ans, nouvelle en ville, n’en collait pas une à des vicelards sans attirer l’attention. Il faudrait juste que je les supporte, comme la plus grande part de la gent féminine d’ailleurs. Tout en réfrénant mes instincts vindicatifs, j’ai pris une inspiration silencieuse.
Si mes maîtresses demandent ce que fait papa, je dois dire qu’il est soldat. Je l’ai entendu un jour appeler son travail l’infanterie de marine. Le père Noël m’a apporté un vélo et après ça, papa est parti pour au moins dix dodos et dix petits déjeuners. Je le sais, je compte jusqu’à dix maintenant. Je suis restée avec lui pour le regarder pendant qu’il mettait dans sa valise son uniforme bleu avec des boutons qui brillent. Je voulais en prendre un mais j’ai pas osé.