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Pour le pire tome 10 sur 10
EAN : 9782344061480
224 pages
Glénat Manga (20/03/2024)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Arata Natsume, employé aux services d’aide à l’enfance, la trentaine et célibataire, prend contact avec Shinju Shinagawa. Cette détenue de 21 ans est condamnée à mort pour le meurtre de trois hommes, parmi lesquels le père d’un enfant dont il a la charge. Au cours de leurs entrevues au parloir, Arata demande Shinju en mariage, un coup de bluff qui les conduit de fil en aiguille à se marier pour de vrai. Et grâce à Arata, sa condamnation à mort en première instance e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Quelle lecture toujours aussi singulière ! Alors qu'on s'approche de plus en plus de la fin, l'auteur nous entraîne dans une sacrée introspection des plus surprenantes où quand une meurtrière s'épanche sur sa victime.

Depuis qu'ils sont en cavale la série a un second souffle et j'apprécie beaucoup la nouvelle dynamique entre Arata et Shinju. Reposant toujours sur le principe du jeu de dupe, chacun cherche à tromper et mentir à l'autre, tout en se mentant à lui-même, ce qui les met dans de sacrées situations. Mais ici, c'est également le passé et la personnalité de Shinju qui sont interrogés et l'auteur le fait avec quelque chose de particulièrement addictif.

Malgré un dessin qui regorge encore trop de fan service pour moi, même si c'est le style de Taro Nogizaka, le mangaka nous plonge dans un récit très introspectif dans ce tome. de manière tendue et stressante, il pousse à la rencontre entre Shinzu et la soeur de sa victime, quelque chose de totalement improbable habituellement. L'occasion pour elle de se livrer et de nous faire le portrait de sa victime et de la relation qu'ils avaient. Je suis restée suspendue à ses lèvres tout du long, attendant LE retournement dans ce récit assez mélodramatique d'un homme qui se sentait coinçait dans sa vie et qui souhaitait en finir sans le dire, le tout en rencontrant une fille bousillée, elle aussi, pour qui la vie compte peu. le récit est étrange, singulier, un peu trop rocambolesque et criard comme aime le faire l'auteur, mais ça fonctionne, c'est prenant et on est toujours dans l'attente.

Taro Nogizaka a vraiment une science de la narration à suspense bien à lui, une science qui se rapproche énormément de la mise en scène au théâtre. C'était déjà le cas sur ses précédents titres, c'est à nouveau le cas ici, rappelant ainsi des grands films comme Douze hommes en colère, quand la criminelle se livre tandis que les oreilles de ses défenseurs traînent dans le coin et entendent tout. C'est classique mais brillant. Il y a juste sur le final, un moment un peu confusant, où je ne partage pas les conclusions que l'auteur nous pousse à avoir sur Shinju. J'ai trouvé cela maladroit, trop rapide et pas très logique. Ça nous embrouille plus qu'autre chose et ça fait perdre de la crédibilité à l'édifice. Oui, je sais, le titre n'est pas connu pour son réalisme mais quand même, il y avait une logique.

Je suis cependant restée scotchée de bout en bout de ma lecture. Me retrouvant étrangement à avoir à nouveau de la pitié pour ces portraits de personnes tellement bousculées dans leur vie : de cet ancien adolescent qui a eu un enfant trop tôt avec quelqu'un de plus âgé, en passant par cet homme pris dans une relation interdite avec sa demi-soeur, ou la pression d'enfant de parents vieillissant ou malades, sans oublié les enfants maltraités par leurs parents. L'auteur frappe fort et le fait bien, c'est grandiloquent mais ça nous touche inéluctablement. Impossible alors de ne pas craquer pour ce désir de lécher leur plaie et de voir des solitudes se retrouver et se consoler. C'est le cas pour Shinju et Sana, c'est aussi le cas pour Shinju et Arata. Je suis totalement prise dans leurs filets.

Malgré une narration souvent un peu trop tape-à-l'oeil, avec des moments qui nous embrouillent et d'autres qui vont trop loin, impossible de résister au caractère addictif de cette histoire avec des êtres tellement malmenés qui ont totalement vrillés. Shinju reste fascinante un peu plus à chaque aveu. Arata est touchant dans ce qu'il cherche à lui apporter. Il y a juste quelques incohérences qui m'ont fait tiquer par moment. Je reste cependant scotchée face à cette narration impossible à lâcher.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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critiques presse (1)
MangaNews
12 avril 2024
A désormais deux tomes de la fin, Pour le pire reste alors sur une bonne dynamique dans l'ensemble, encore plus au vu de la décision prise par Arata en fin de tome pour, peut-être, redonner le goût de vivre à sa femme. Bien sûr, il faut continuer d'adhérer au scénario toujours délicieusement un peu tordu, mais dans les faits l'oeuvre reste sacrément bien construite et écrite. On espère juste que sur les deux volumes restants, l'auteur aura le temps de bien aborder toutes les zones d'ombres restantes !
Lire la critique sur le site : MangaNews

Video de Taro Nogizaka (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Taro Nogizaka
Dans cet épisode, nous recevons @MademoiselleSoso pour parler de Pour le Pire et, plus généralement, de l'oeuvre de son auteur : Taro Nogizaka !
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