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sur 3331 notes
« Impact » comme celui que causerait une météorite gigantesque qui après avoir pénétré notre atmosphère s'écraserait sur notre planète en causant d'immenses dégâts apocalyptiques. Une météorite que nous aurions observée longtemps, très longtemps, identifiable au loin par des scientifiques avec de puissants télescopes avant que les astronomes amateurs la voient avec du matériel accessible à tous et enfin que l'ensemble de la population l'observe à l'oeil nu…
Reprenons ce scénario en y modifiant quelques détails. En fait, remplaçons seulement la météorite par le changement climatique, oui oui, celui que nous causons enfin que nos modes de vie, de consommation causent… Et ça si nous devions choisir une date où ces dérives sont dénoncées, présentées à la face du monde je choisirais 1972 et la rapport Meadows, il y a donc maintenant près d'un demi-siècle. Et depuis, la menace des dégâts qu'elles causent ne fait que grossir… A l'oeil nu, nous voyons disparaître les glaciers, la banquise, la biodiversité (60 % des espèces auraient disparu entre 1970 et 2015), les forêts quand, en parallèle grossissent les continents de plastiques, les usines de production de protéines animales, les cultures de soja, les territoires massacrés par l'exploitation des ressources énergétiques fossiles, les stockages de déchets chimiques et les profits, ceux réalisés par quelques multinationales aux mains de ces hommes et femmes avides de pouvoir et d'argent.
Virgil Solal, à l'image de nombre d'entre nous, a vu les dégâts causés loin, en Afrique par exemple où il était amené à travailler, mais un peu comme nous, ce qui se passe ailleurs nous touche mais de loin, on se met des oeillères. Mais un beau jour, alors qu'il va devenir papa, leurs vies à Laura, la maman et lui basculent, la joie d'une naissance se transforme en deuil. le nourrisson ne survivra pas, elle est née, les poumons collés à cause de la pollution atmosphérique, chez nous, en France, à Paris.
Virgil partira en croisade, de celle que l'on mène avec ses tripes, son âme, sans intérêts propres puisque sa vie s'est arrêtée à la perte de son enfant. Ancien militaire, doué, intelligent, maîtrisant les moyens de communications modernes, il s'attaquera aux plus puissants, en commençant par le patron de Total…
Olivier Norek nous avait déjà prouvé à quatre reprises qu'il était un auteur de polars sur qui il fallait compter, il nous a montré qu'il savait sortir des sentiers battus, de sa zone de confort avec « Entre-deux-mondes » un livre inclassable, d'une profondeur incroyable se déroulant en grande partie dans la « jungle » de Calais. Avec Impact, il nous secoue, il s'engage encore plus, il a le courage de ne pas se cacher derrière une fiction, il y dénonce (références à l'appui) la cruauté de l'égoïsme humain. Il utilise son talent de romancier pour nous passer des messages et dénoncer ces grands groupes capitalistes et les gouvernants qui trop souvent leurs servent de marionnettes.
Bravo et respect Olivier. Félicitations également à Michel Lafon d'éditer un tel roman qui en dérangera plus d'un.
Pour finir, une petite note personnelle, comme Virgil, comme l'ont fait, ou essayé de faire les « gilets jaunes », nous pouvons essayer de nous en prendre aux plus hautes sphères de l'Etat pour crier nos colères et demander un peu plus de justice sociale et écologique. Mais, n'oublions pas que nous avons en nos mains un outil encore plus efficace qu'un bulletin de vote ou une manifestation, notre carte bancaire… Grâce à elle, nous pouvons affaiblir les puissants et préserver notre planète, achetons local, de saison, des produits en circuits courts si possible n'ayant pas reçus de pesticides et entourés du moins d'emballages possibles, n'achetons pas ou peu de produits technologiques que nous remplacerons trop souvent, essayons de nous déplacer de manière la plus raisonnable possible, mettons un pull et baissons de deux degrés la température de notre thermostat… Nos parents ou grands-parents ont entamé cette mode de la surconsommation qui détruit notre environnement, nous continuons allégrement mais, ne pouvons nous cacher derrière un « on ne savait pas »… Je ne dis pas que l'on doit vivre comme à l'âge de pierre, juste que l'on soit raisonnables. Quoi que l'on fasse aujourd'hui, la planète se réchauffera encore et nous en souffrirons il ne faut pas se voiler la face. Ce que nous déciderons aujourd'hui, permettra ou pas à nos enfants d'exister dans un monde viable pour notre espèce…

Lien : https://imaginoire.fr/2020/1..
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Polar ou thriller ? Ce roman est difficile à étiqueter. Il y a indiscutablement une investigation policière face à un ravisseur mais Norek tient parfaitement ses lecteurs en haleine face à un ennemi" ô combien dangereux pour le monde" pour reprendre le vocabulaire de la Fnac! J'ai en tout cas été happée et passionnée par ce que je considère comme un superbe plaidoyer écologiste.
Quelques flashs violents et percutants sur les impacts multiples et cauchemardesques du réchauffement climatique plantent le décors et introduisent les personnages. Il y a un héros : Solal, Lanceur d'alerte aux méthodes aussi radicales que pertinentes qui font de lui un assassin doublé d'un sauveur de l'humanité !
La sympathie pour ce personnage est immédiate et englobe rapidement le capitaine Nathan Modis et sa coéquipière Diane psychocriminologue, censés neutraliser Solal.
Pour construire son roman O.Norek s'appuie sur une documentation hors pair dont il diffuse l'intérêt sans en être, à aucun instant, rébarbatif. Ce réveil des consciences est aussi savoureux que terrifiant. Bien plus convaincant que le programme électoral des Verts,il révolte et dynamise.
Je suis moins enthousiaste pour la fin qui me paraît trop belle pour rester crédible. D'autre part,le " flic" reprend peut-être le dessus sur l'écrivain lorsqu'il fait dire à Diane que " tout le monde a besoin d'une hiérarchie" mais ce bémol ne saurait entamer le plaisir que j'ai eu à cette lecture et la réflexion qu'elle m'a suscitée.
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A la page 34 du roman, le lecteur médusé apprend que "Une dizaine de bouteilles d'eau en plastique, une machine à café à capsules et des sandwichs triangles sous blister avaient été disposés en ordre sur une longue table collé contre un mur."
La machine était-elle une Nespresso (What else) et les sandwich triangles des Daunat poulet crudités, tomates séchées mozarella ou des Suédois Saumon sauvage ? Ces informations ne sont pas communiquées.
J'aime bien Olivier Norek, mais qu'allait-il faire dans cette galère ?
Impact hésite sans arrêt entre l'essai philosophique sur le réchauffement climatique et ses conséquences prévisibles et une enquête policière pour débusquer un terrorriste dont l'objectif est de faire comprendre (par la violence) à des chefs d'entreprise influents, qu'ils contribuent au développement mortifère des énergies fossiles en donnant seulement le change sur leurs supposés engagements écolos...qui répondent aux mieux à du Green Washing à visée marketing...
Le thème est d'actualité !
Nathan Modis un capitaine de police et Diane Meyer une profileuse reconnue sont chargés des négociations avec le kidnappeur.
Ce dernier est vite identifé "Je crois que notre désobéissant a d'abord été un obéissant. Un militaire très certainement."
Bingo se dit le lecteur, il s'agit certainement de Virgin Solal ce commandant qui est passé dans le Delta du Niger quelques pages auparavant pour une mission de sauvetage d'une jeune humanitaire française.
Le roman s'appuie sur plusieurs faits réels et documents officiels démontrant la duplicité des grands de ce monde sur la question du réchauffement.
De la page 281 à 298, Norek produit toutes les références des documents qu'il a utilisés pour bâtir son récit. Articles de presse, émissions de TV, Rapports officiels des agences d'état et d'ONG, débats de l'Assemblée Nationale,
On lui doit d'avoir su mettre dans la bouche de ses personnages des arguments fondés et sûrs et d'avoir mis en scène de façon crédible plusieurs événements avérés.
De ce point de vue le roman est réussi.
La découverte de la mer de plastique par un équipage de l'US navy est un épisode particulièrement réussi.
Ce qui l'est moins est la façon dont l'enquête se conclue et la chute qui sombre dans une parabole libertarienne dont la survenance semble très improbable, mais vous me retorquerez qu'il s'agit d'une fiction. Soit !
Avec ce roman Norek a voulu apporter sa contribution au débat sur le désastre écologique dont nous sommes à l'origine et que nous ignorons.
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » avait dit Jacques Chirac, en ouverture de son discours devant l'assemblée plénière du IVe Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Et depuis quoi ?
Sans dire que le roman est à jeter, je reste sur un sentiment mitigé à la fin de la lecture.
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Impact...
ou comment obliger les grandes multinationales à vraiment s'impliquer dans la transition écologique et non plus à se contenter de communiquer sur les rustines appliquées aux divers problèmes de la pollution, de l'épuisement des ressources, du dérèglement climatique, de la transition énergétique, de la gestion des déchets, etc, etc, etc….
J'ai lu ici ou là qu'Olivier Norek s'était planté avec ce roman, qu'il ferait mieux de rester dans le créneau qu'il maîtrise si bien, le polar. Je ne sais pas. Je ne crois pas.
Si Olivier Norek est préoccupé voire angoissé, comme bon nombre d'entre nous, par l'aveuglement actuel concernant l'état de notre pauvre vieille Terre, pourquoi ne pas écrire à ce sujet ?
Si Olivier Norek est révolté, comme moi, des tergiversations de nos politiques, toujours si déterminés lors des campagnes électorales, et si frileux quand il s'agit d'agir enfin (s'ils peuvent encore le faire…) pourquoi ne pas le dénoncer ?
Si enfin, Olivier Norek est écoeuré par l'égoïsme incroyable de ceux qui profitent grassement du libéralisme économique (je pense aux gros, aux très gros) pourquoi ne pas en parler ?
Cette idée de terrorisme écologique ne m'a pas particulièrement convaincue. Pourtant son idée a le mérite de faire un récapitulatif de tout ce qui dysfonctionne, de ce qui cloche, déconne sur notre village planétaire. Des manipulations des géants de l'économie qui profitent des dérégulations à tout va, des politiques qui prennent des pseudos décisions avec des délais absurdement longs, des ultra riches qui pensent qu'ils échapperont aux conséquences grâce à leur argent, des citoyens qui rêvent encore des Trente glorieuses… C'est un peu fourre-tout mais ça m'a parlé.
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Impact est le dernier Norek à avoir rejoint ma PAL mais le 1er que je lis. Et il m'a bien donné envie de sortir les autres de sous leurs piles.

Ce polar a plusieurs qualités dont celle de mélanger un peu les registres. Car il est aussi roman social et écologique. Olivier Norek met en scène son personnage principal, Virgil Solal, dans une lutte pour la sauvegarde de la planète et des minorités, juste après la pandémie de Covid-19 (quel réalisme alors même qu'elle n'est pas encore derrière nous !). Quitte pour cela à kidnapper et tuer les gérants de grands groupes pollueurs tel que Total.

Ses personnages sont plutôt bien campés même si je dirais qu'il leur manque un poil de consistance pour entrer vraiment en osmose avec eux. Mais ils ne sont pas le coeur du récit, du moins pas en tant qu'individus. Ils le sont en tant que personnes appartenant à un groupe uni par des convictions communes. Ce groupe, c'est celui de GreenWar, celui des masques de pandas balafrés (hop, une nouvelle idée de tatouage a germé dans mon esprit).

La plume est précise et pointue, non dénuée d'humour. Peut-être manque-t-elle parfois un peu de charge émotionnelle mais elle sait en tous cas emmener son lecteur jusqu'au bout de l'aventure, avec un sens du suspens que l'on ne peut remettre en cause.
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Dur, dur de faire une sixcentième critique de ce livre d'un auteur bien côté.
Il s'agit d'un roman policier comme je les aime, au genre pas trop appuyé et qui aborde un sujet de société, en l'occurrence l'impact du bouleversement climatique provoqué par les très riches sur l'ensemble de notre planète.
Le nouveau PDG de l'entreprise Total a été kidnappé, on peut rapidement savoir par qui si on a bien lu ce qui précède. le kidnappeur au masque de Panda (c'est mignon ?) fait de nouvelles émules, en bien ou parfois en mal. Son but est pleinement dévoilé lors d'un autre enlèvement. Une profileuse agoraphobe et un flic consciencieux tentent de l'arrêter...
Greenwar, la guerre verte, met en scène des écolos radicaux et surtout un lanceur d'alerte qui demande aux gros pollueurs de stopper leurs actions néfastes. Bien d'actualité ! Ce thriller écolo fait réfléchir, parfois très justement : si on laisse le citoyen-consommateur décider, cela risque d'être l'option la moins contraignante qui gagne. La pacifiste à tous crins que je suis est moins d'accord pour : "la résistance violente intervient lorsque la résistance passive a abattu toutes ses cartes".
Fort habilement, l'auteur a inséré des extraits de véritables discours, phrases prononcées par des décideurs ou autres personnages (cf. référence en fin d'ouvrage).
Et merci pour l'épilogue qui nous remet du baume au coeur : tout espoir n'est pas vain, la fin de l'humanité n'est peut-être pas encore pour demain.
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"Un panda balafré de rouge"

Je sors de cette lecture désespérée. Tout est bien pire que ce que j'imaginais. Et l'auteur étaye tout ce qu'il avance ainsi qu'il le prouve en fin de livre avec ses " Références". Tout est vrai et c'est terrifiant.
Virgil Solal, à la tête de Greenwar, est un personnage de fiction qui lutte, à sa manière, pour préserver la vie de millions d'êtres sur la planète Terre. La cause est juste, certes, mais les moyens employés sont pour le moins discutables car immoraux.
N'oublions jamais que la Terre est un vaisseau spatial que nous ne pouvons quitter. Alors, préservons notre planète, sinon, nous courrons à notre perte et les méga pollueurs aussi.
Pendant la lecture de ce roman (?) j'ai regardé, en replay, le documentaire de Yann Arthus-Bertrand : « Vivant ». Tout est si beau, pourquoi le détruire ?
J'ai aussi regardé, en replay également, un documentaire sur LCP sur Total Energie. Je n'ai pas compris grand-chose car les sous-titres étaient illisibles et je ne parle pas anglais. Mais le documentaire était à charge, me semble-t-il.
Je vous invite donc, si le sujet vous intéresse :
1) à lire ce livre
2) à regarder "Vivant"
3) à regarder le docu sur Total Energie.
Bon courage !
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J'ai découvert cet auteur à l'occasion d'un challenge, ma lecture de la semaine portait sur un auteur dont le prénom commence par la lettre O. J'aime beaucoup ce jeu qui permet de sortir des livres de nos pals ou de découvrir de nouveaux auteurs. J'avoue avoir un avis mitigé sur ce roman, qui commence comme un polar et finit en dystopie.

Virgil Solal est mercenaire ou soldat, on ne sait pas très bien, en Afrique où il doit protéger les exploitations pétrolières, il rentre en France pour la naissance de sa petite fille, mais celle-ci ne vit que quelques secondes, ses poumons sont collés. le pédiatre annonce aux parents effondrés que c'est la pollution qui l'a tuée, comme de nombreux autres bébés. Virgil crée Greenwar et prend en otage le patron de Total. Il annonce qu'il le tuera si l'entreprise ne verse pas une caution de vingt milliards, récupérable si Total soutient enfin la transition écologique. Diane, une psychocriminaliste, autrement dit une profileuse, et Nathan, capitaine au 36 sont chargés de négocier avec Virgil pour obtenir la libération de l'otage.

Cette partie polar commence vraiment bien et m'a beaucoup plu, mais j'ai moins aimé la suite, notamment le procès de Virgil, avec une très longue plaidoirie de son avocat qui ne tient pas vraiment la route, même si l'intention est louable. D'ailleurs le verdict confirme cet échec. Et le dernier chapitre forme une utopie naïve et peu convaincante. L'auteur aurait dû s'en tenir à la partie polar et la développer tout au long du roman à mon humble avis. Les policiers sont bien campés et réussis, tout comme Virgil.

Le thème de l'écoterrorisme est au centre du roman, entrecoupé de passages décrivant des conséquences catastrophiques du réchauffement climatique comme des orages avec de très gros grêlons, des incendies terribles dans le bush australien, la montée des eaux etc. Tous les faits cités se sont vraiment passés, les références sont données en fin de livre et l'auteur a fait un très grand travail de documentation. Il s'y trouve des références à des articles de presse ou des rapports scientifiques, je fais confiance à l'auteur, je n'ai pas étudié de près ces citations. Il se demande si une grande cause peut justifier des actes extrêmes. On voit que quatre vingt pour cent des Français, et même au-delà soutiennent Virgil et essaient de le protéger, notamment lors de son arrestation. Mais si tout le monde sait que la pollution menace la survie de l'humanité, et pas de la planète, qui continuera de tourner une fois que notre espèce se sera éteinte, la majorité n'est pas prête à faire des sacrifices concrets. Il y a deux ou trois ans, nous avons eu une votation en Suisse sur une initiative qui proposait d'augmenter l'essence de cinq centimes le litre et de verser cette nouvelle taxe pour des projets d'énergie renouvelable, et sans surprise, les deux tiers des électeurs l'ont rejetée, durant la campagne, on parlait d'une initiative extrémiste qui allait ruiner le pays. Tout le monde connaît le danger, mais il est évidemment plus urgent de s'occuper des centrales à charbon en Chine que de notre propre pollution. On annonce des problèmes d'approvisionnement énergétique pour cet hiver et le même débat est reparti.

Les faits cités sont vrais et inquiétants, semble-t'il mais je n'ai pas du tout aimé le côté manichéen et sans nuance du roman. On a les gentils, tout blancs, même s'ils commettent des meurtres et les méchants, tout noirs et coupables de tout les maux de notre société à qui on ne permet même pas de s'expliquer. sans compter que l'écoterrorisme, même s'il défend une cause juste, comme c'est souvent le cas des terroristes d'ailleurs en dehors des crimes de haine purs et durs, reste un comportement inadmissible dans une société civilisée, de même que tuer le patron d'une entreprise polluante ne sert à rien pour empêcher la destruction de la nature. C'est cet aspect à l'emporte pièce que je n'ai pas aimé, tout comme le dernier chapitre qui se passe dans vingt-cinq ans et se révèle une utopie naïve à la quelle on a peine à croire.

Un autre aspect intéressant est la manipulation de la justice, qui fonctionne visiblement à deux vitesses, le pouvoir exécutif n'hésitant pas à s'en mêler quand ça l'arrange au mépris de la séparation des pouvoirs, mais ce n'est pas un scoop.

Donc un roman inégal très bien pour la partie polar jusqu'à l'arrestation de Virgil et beaucoup moins convaincant pour la suite, un avis mitigé comme je le disais au début. Il faudra que j'essaie la fameuse trilogie de Norek, pour voir si j'ai un avis plus favorable. Merci à Callie pour cette suggestion qui m'a permis de découvrir un nouvel auteur en validant ma case de la semaine.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Je n'ai pas lu les autres critiques avant d'écrire mon commentaire.
Mais j'ai tout de même vu le nombre d'étoiles accordées.

Je ne pense pas avoir vu de "Moyen".
C'est excellent ou mauvais selon les perceptions et les attentes.

Je crois qu'on a ici une sortie de la zone de confort de Norek.

J'ai vu ce livre comme critique sociale et environnementale, bien plus qu'on polar.
Les faits et statistiques semblent être vérifiés, surtout que 10% du livre sert à énumérer les références.

Je vais donc y aller d'un Moyen 2.5 car je ne sais vraiment pas où le situer.
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J'avais beaucoup aimé Surface d'Olivier Norek, j'ai encore plus aimé et dévoré ce nouveau livre, Impact.
Espérons que ce livre ait en effet l'impact attendu, loin d'être un énième polar, un suspense rapide, il est très documenté mais sans être didactique.
Un suspense, une vraie tension dramatique, des personnages très intéressants et travaillés, au service d'un message fort. A lire !
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