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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Merci à Babelio de m'avoir permis de rencontrer l'auteur,d'un abord chaleureux et bourré d'humour.
Ce roman raconte de l'intérieur la création,la vie,l'évolution d'un groupe,The Ships in the Night,fondé dans les années 80.C'est Robbie,l'un de ses fondateurs,qui raconte cette histoire 30 ans après.
Tout ce qui concerne les personnalités m'a plu.L'auteur a mis parfaitement en scène la fièvre créatrice,le découragement,l'ambition de chacun,l'utilisation de drogues,alcools, qui semblent incontournables à ces créateurs.Mais le passage à l'âge adulte ,l'ancrage de chacun dans la vie,annoncent la mort du groupe.
J'ai beaucoup apprécié l'histoire de ce groupe,mais n'ayant pas la connaissance de base nécessaire pour apprécier les nombreuses références musicales largement utilisées par l'auteur(il qualifie personnellement la Musique d'Art majeur surpassant tous les autres),j'ai eu des difficultés à lire ces longs passages qui,en fait ,définissent l'ambiance générale.Pour vraiment apprécier ce roman,il faut une culture musicale très pointue.
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Maintenant ou jamais
Joseph O'CONNOR

Robbie, Francis dit Fran,Trez et son frère jumeau Séan.
Quatre étudiants irlandais qui aiment la musique et qui comme beaucoup de jeunes veulent monter un groupe.
Ça sera « Ships in the night ».
Trez joue du violoncelle, Robbie de la guitare, Séan de la batterie et Fran chante, insulte, se drogue et se travestie.
Fran est l'âme du groupe mais aussi son pire ennemi.
Le groupe se monte ( difficilement), fait quelques concerts, vit de la mendicité puis un jour décolle (pour les États-Unis, Londres, Madrid, Paris...) et devient célèbre... jusqu'au départ de Fran.
Presque 30 ans plus tard Robbie décide d'écrire un livre pour raconter les mémoires du groupe, lui qui n'a plus rien d'autre à faire depuis qu'il a arrêté de boire.
Affleurent alors des souvenirs (bons ou mauvais), des remords aussi.
Et un jour Trez contacte Robbie pour lui proposer de remonter sur scène comme au bon vieux temps...

J'aime beaucoup Joseph O'Connor même si je trouve ses romans inégaux.
Celui-ci je l'ai bien aimé.
J'aime surtout ces petites phrases empoisonnées qu'il glisse comme des flèches dans une cible.
C'est cynique, drôle mais aussi attachant.
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Je n'ai pas reconnu le Joseph O'Connor auteur de "L'Etoile-des-mers", à mon avis beaucoup plus impressionnant. L'intrigue m'a beaucoup plu, je connais assez bien les groupes pop-rock anglo-saxons de cette époque là, ce qui est indispensable pour saisir les (trop) nombreuses références et séparer le vrai de l'imaginé. Les personnages sont attachants, le ton souvent très drôle. Mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser que c'était un peu trop facile de jouer parfois avec les grosses ficelles de l'émotion à tout crin. On imagine déjà le film que ça pourrait être... Et ce n'est pas ce que j'attends d'un romancier.
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Ce livre, présenté comme le récit d'une rencontre entre Robert Goulding et Francis Mulvey permettant d'aborder la question de la désillusion et des rêves à l'aube de la cinquantaine, je l'ai plutôt ressenti comme une longue complainte irlandaise, un parcours initiatique raté dans le milieu du rock...

Raté pour Robert Goulding, sorte d'anti-héros par excellence. En effet, le récit vu par ses yeux est souvent en porte-à-faux par rapport à ce qui est rapporté par d'autres protagonistes via des interviews. Robert Goulding semble être passé à travers la gloire sans se rendre compte de ce qu'il était, plus occupé à se morfondre et se complaire dans une forme d'auto-apitoiement, qu'à vivre. Qu'à profiter du temps présent, carpe diem, comme cela est souvent dit du rock (et a fortiori du punk rock, voire du garage rock, pratiqué par son groupe, les Ships in the Night). Ressassant le passé, anticipant l'avenir, Robert Goulding loupe le présent.

Raté pour Joseph O'Connor... OK, il se fait clairement plaisir avec ce récit fictionnesque, mais qui contient clairement de larges morceaux de réalité. Nombreux seront les musiciens qui liront la description de choses qu'ils ont vécues (et vivent encore). Mais Joseph O'Connor essaie, en 384 pages, de trop faire. Récit rock, générationnel, cap de la cinquantaine, enfance malheureuse, vie de galère, trahison, sentiments à l'eau-de-rose (pour le final, dur à avaler, pas pour le fond en lui-même, mais davantage pour la manière dont c'est très rapidement emballé)... je n'ai pas adhéré à l'ensemble.

Je redis, comme souvent dans ce cas, que j'apprécie qu'un auteur se fasse plaisir en écrivant un roman qui lui tient à coeur. C'est le cas ici. Clairement. Mais même si de (larges) passages sont de toute "beauté" (beauté n'est pas le mot, mais on comprend aisément), l'ensemble se révèle peu convaincant.

D'une part, Joseph O'Connor se prend régulièrement les pieds dans les clichés, les images d'Epinal. Bien sûr, ces clichés existent dans la "vraie vie", mais c'est un peu le rôle de l'auteur de les éviter, de les réinventer, de les magnifier... Mais ce n'est pas ce qu'il fait. Ensuite, on ne peut pas vraiment croire que le récit (à la première personne, celle de Robert Goulding) puisse constituer les mémoires du musicien (même à l'état de brouillon), vu qu'il finit par contenir des passages rédigés à la première personne par d'autres musiciens. Et on se trouve dans la dernière partie dans l'action, pas dans le récit de cette action passée. D'autre part, parce que la manière de raconter le destin de Robert Goulding ne me semble pas adéquate. Cela semble pompeux et tout à fait présomptueux de ma part... OK, j'assume. J'ai eu très vite en tête Danseur de Colum McCann... là, l'auteur utilise l'ensemble des techniques pour faire un récit qui tienne la route, homogène et convaincant. Et Joseph O'Connor essaie cela, quand il émaille le récit de Robert Goulding d'extraits d'interviews. Il aurait pu mettre des coupures de presse. Faire raconter les événéments par d'autres acteurs encore. Ce hiatus entre la perception des choses par Robert Goulding et la réalité/vérité telle que le lecteur peut la percevoir (l'apercevoir...) via les récits de tierces personnes, c'est vraiment intéressant. Mais cela fait long feu.

Maintenant ou jamais ne soutient pas du tout la comparaison. Par ailleurs, j'ai eu des flashes des Commitments, le film d'Alan PArker et cela a fini par achever de me convaincre.

Ma critique est à la mesure de ma déception. Je le redis, il y a de chouettes passages. Très chouettes. La galère à New York, la rencontre avec Patti Smith, etc. ce sont de beaux moments. Empreints d'émotion vraie. Par contre, le pathos du concert final, est vraiment à éviter. Un peu comme si, au terme d'un roman noir, Joseph O'Connor avait voulu se repentir... Pas convaincant, je me répète, mais c'est ce que je ressens. J'ai tour à tour vu un récit sur le rock, sur l'âme irlandaise, sur un loser... mais pas suffisamment intégré. Mais l'écriture de Joseph O'Connor possède une force et suffisamment de fulgurances pour que je lise d'autres récits de l'auteur.
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