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Citations sur Muse (66)

Si seulement ils pouvaient prendre le temps de vivre leurs sentiments plutôt que de rechercher de nouvelles manières de les dire.
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Chère MIss O'Neill,

Un petit mot pour vous dire combien j'ai apprécié votre compagnie au fil des années ainsi que notre amitié. Je ne suis pas au mieux en ce moment. J'ai un peu peur de temps à autre, et bien sûr j'éprouve des regrets. Les chemins j'amais explorés, etc.
Je ne suis pas du genre à faire des scènes ni à dire ce que je ressens. Ma défunte épouse, qu'elle soit en paix, me gourmandait toujours parce que je ne parlais pas. Mais les hommes sont comme ça, j'imagine. Toutefois, je tiens à vous dire quelque chose qui, j'espère, ne vous bouleversera par trop : de bien des façons, je vous ai aimée comme la soeur que je n'ai jamais eue et même, pour être tout à fait honnête, comme une amie très spéciale. Ce fut un honneur de connaître une dame aussi belle, aussi gentille et pleine de vie. Sans oublier votre esprit enjoué et votre gaîté face à la vie. Tout ce que vous disiez était toujours si plein de bon sens, mais aussi de charité, de compassion envers les autres, de compréhension. A tel point que je me suis dit bien des fois : "Si tout le monde ici-bas était comme ma chère MIss O'Neill, nous ne serions pas dans la panade où nous sommes".
J'aimais particulièrement les jours où vous me rendiez visite dans ma petite boutique, nos longues conversations, nos petites plaisanteries. Les livres sont merveilleux, n'est-ce pas, qui rassemblent les gens. Je pense qu'il représente la meilleure part de nous-mêmes, les livres et la musique. Et le courage.
Hélas, je ne crois pas qu'il y ait grand-chose qui nous attende "de l'autre côté", comme on dit, cependant si c'était le cas, après tout, qui sait ? - je me suis trompé tant de fois ! -, j'ai pris l'engagement spirituel de vous accompagner tous les jours de votre vie, si je le puis.

Au revoir, ma chère MIss O'Neill;
Votre ami aimant
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Il sait qu'une seule chose nous distingue des bêtes : le fait que chacun d'entre nous porte en lui un Eden, un royaume de silence intérieur, que certains nomment l'âme, faute d'autre nom. La difficulté consiste à permettre aux gens de l'atteindre, même un instant, de recevoir sa bénédiction, d'être sauvés du sous-murmure crasseux de la vie.
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Dieu me pardonne mais ce serait merveilleux
de paresser une heure au lit avec un homme aussi jeune et fort.
Pas d'amour, pas de mots, pas de passé, pas d'avenir,
juste sa sueur sur ton visage .....

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La poésie s'insinue partout. Il suffit de préter un peu attention.
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Mais te retrouver dans mon esprit à certains moments de la matinée, voir une phrase dans un texte en me demandant ce que mon Vagabond en dirait, ou te sentir briller dans ma tête comme une lampe, en sachant que cette nuit-là je dormirais dans tes bras. Rien ne pourrait me donner autant de joie. Absolument rien en ce vaste monde.
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Quelle bénédiction de travailler de nouveau, de voir des gens. Parfois, les jeunes comédiens sont gentils. Ils sentent que le même sort les attend à terme. Pour les jeunes, tu es devenue un exemple de "ce qui pourrait arriver". Nous devrions remercier ceux qui incarnent nos peurs, car le temps viendra où nous connaîtrons notre propre destin, où nous incarnerons peut-être les peurs des autres.
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Traverser les champs trempés aux premiers chants des oiseaux, c'est ressentir le mariage de la joie et de la tristesse, le miracle noir des arbres
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Tu te lèves et tu t'éloignes, dans le silence des couloirs, le long des amiraux et des reines, des courtisans, des commerçants. Pourtant il est difficile de mettre de la distance avec certaines images. Cette fois où vous êtes allés à la rame jusqu'à Dalkey Island, par une froide journée d'avril, couverte, gorgée d'humidité, le ciel gris comme des oeufs de mouette, un arc de nuages fumeux s'étendant depuis le cap de Howth jusqu'aux collines de Wicklow couronnées de brume. Au loin, le ferry de Liverpool amarré dans la baie, un bateau-phare rouge et blanc, se frayant un chemin jusqu'aux Skelligs où commençait à se lever le brouillard. La mer gris-vert recouvrait mollement la grève, avalant les galets dans son sillage, doux bouillonnement sur le sable, la tête d'un phoque émergeant entre deux vagues, comme un ondin de légende.
Vous vous êtes promenés pendant un moment, il prenait des photos et des notes dans un carnet, mais vous n'aviez pas passé là une heure qu'une pluie battante s'est mise à tomber, et il n'y avait pas d'arbre pour s'abriter. Vous vous êtes pelotonnés contre le mur de la tour Martello en ruine, des sacs en papier sur la tête, qui décuplaient le fracas des gouttes. Un quartet de chèvres sauvages s'est aventuré sur les rochers, le mâle considérant d'un air mécontent la mer clapoteuse, secouant sa barbiche sale en guise de désapprobation, tel le roi Lear. De l'autre côté du détroit, un troupeau d'écoliers est apparu dans Coliemore Park. Certains faisaient de grands signes, gesticulaient comme des fous, mais ils étaient trop loin pour qu'on puisse entendre leurs paroles. Un lièvre a surgi d'un trou dans le mur de la tour pour s'éloigner en quelques bonds vers la plage.
Vous avez partagé une cigarette mouillée. L'ondée cinglante, de mauvaise grâce, s'est transformée en bruine, comme repoussée par la fumée. Des yachts sont apparus près de la digue, aux voiles blanc-jaune. Le train de Dublin a longé la crête de la côte dans un bruit métallique.
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Ferme tes yeux amers, Molls. Que vois-tu ? Une jolie fille dans une mauvaise chambre, penchée sur un cahier qu'elle a gardé depuis l'école de Mary Street. Parviens-tu à déchiffrer les phrases qu'elle écrit en secret ? " Mrs John M.Synge _ Mrs Molly Synge, Kingston _ Maire Synge-O'Neill_ Mrs Synge." Pauvre petite chose.
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