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sur 209 notes
J'avais déjà lu et apprécié plusieurs livres de Nuala O'Faolain, aussi je me réjouissais de découvrir un autre de ses livres.
Annoncé comme une biographie, « L'histoire de Chicago May » nous plonge pour commencer dans la fin du dix-neuvième siècle en Irlande.
Là, nous découvrons la jeune May en train de s'enfuir du domicile de ses parents, le soir où sa mère accouche d'un autre enfant. Non contente d'abandonner sa famille, May s'est aussi empressée de la délester de ses économies, et c'est grâce à ces dernières qu'elle pourra s'offrir un billet pour traverser l'Atlantique direction le Nouveau Monde.
Nuala O'Faolain a fait de nombreuses recherches au sujet de cette Irlandaise, qui pour fuir les conditions de vie très précaires de sa famille (et de beaucoup d'irlandais à cette époque), n'hésite pas à rechercher fortune dans un autre pays.
May va surtout désenchanter, car ce qui l'attend dans ce pays, c'est une vie certes trépidante, mais surement pas facile. Son caractère combattif va lui permettre de survivre et cela par n'importe quel moyen. Car si May, surnommée par la suite Chicago May a eu son heure de gloire, c'est surtout car elle a participé à des braquages de banques, et non parce qu'elle est devenue une championne dans l'art de déplumer les clients quand elle travaillait comme prostituée.
C'est une belle page d'histoire que nous raconte l'auteur, avec les débuts encore un peu chaotiques des États-Unis, pays encore tout jeune à l'époque.
J'avoue cependant que je n'ai pas réussi à éprouver de l'empathie ou même un zeste de sympathie pour l'héroïne de cette histoire, contrairement à Nuala, qui elle, n'hésite pas à se positionner régulièrement pendant la narration de son histoire.
Intéressant, mais ce livre n'a pas la force de certains autres livres de cet auteur comme par exemple Chimères.

Challenge ABC 2017/2018

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En 1890, quand May débarque aux Etats-Unis en provenance de son Irlande natale, elle n'a pour tout bagage que son intrépidité et sa frimousse ravageuse. C'est le début d'une longue vie de crimes et d'aventures. du Nebraska à New York, de Londres à Paris, celle que l'on appelle désormais Chicago May connaîtra la fortune et la déchéance, mais jamais elle n'abdiquera face aux événements.
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May Duignan, née dans l'Irlande pauvre et très pratiquante de la fin du XIXième siècle, s'enfuit pour les Etats-Unis la nuit de la naissance de sa petite soeur. Elle a alors 19 ans et vient de voler toutes les économies péniblement amassées par ses parents, sans regrets. Arrivée,belle, forte et sûre d'elle à Chicago, elle deviendra Chicago May, bientôt célèbre en tant que criminelle dans ce pays en devenir.
C'est par cette fuite que commence ce récit biographique. Ou bien non: en prologue, Nuala O'Faolain nous explique comment elle a pour la première fois entendu parler de cette compatriote née un bon demi-siècle avant elle, et qui comme elle, a quitté sa famille, a voyagé dans le monde, n'a pas eu d'enfants et a écrit son autobiographie quand elle n'était plus toute jeune.
Nuala O 'Faolain a tout de suite voulu en savoir plus et a mené l'enquête: témoignages de proches, archives policières, lettres, coupures de journaux et bien sûr cette fameuse autobiographie écrite par May elle-même sur le tard, comme un regard détaillé mais sans compassion sur sa vie.

Nuala O'Faolain, tout en essayant de reconstituer certains des événements importants dans la vie de May et de lui prêter des sentiments, dans son incertitude, nous rappelle maintes fois qu'il ne s'agit là que de suppositions et que son objectif n'est nullement de faire de cette vie un roman. Il s'agit bien, ici, d'une recherche, et l'auteure ne nous cache pas que cette recherche, elle l'a faite en grande partie pour elle-même, pour se comprendre, pour comprendre un peu mieux ce que c'est d'être Irlandais, d'être une femme, une femme libre et sans enfants, comprendre également son jeune frère qui a sombré dans l'alcoolisme et une vie de mensonges, violences et délits; "j'habille May de la solitude qui entourait mon frère. Et de sa patience".
Nuala O'Faolain a réussi son pari d'un livre non romancé mais malgré tout riche en péripéties et aventures. Ce livre est bien écrit, sobre, documenté. Elle nous fait découvrir ce qu'était l'Irlande à la fin du siècle dernier, ainsi que cette Amérique en construction; on y rencontre également le sort des prisonniers en Guyane française, et des personnages illustres tels que Proust, Wilde, Dreyfus, August Vollmer qui a transformé le système judiciaire et l'a rendu plus juste, Sundance Kid, et la comtesse Markievicz qui a participé à l'insurrection des Pâques sanglantes au nom de l'indépendance de l'Irlande.
J'ajouterais cependant que certaines réflexions, certaines conclusions m'ont semblé obscures, sans doute tirées par les cheveux: bref je n'en ai pas toujours saisi la logique, mais ce livre est malgré ces points agréable et intéressant à lire et grâce à elle, on s'attache à cette femme haute en couleur et hors norme qui aura préféré cette existence tragique à celle de la mère épuisée et opprimée qu'elle aurait dû être.
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L'histoire de Chicago May c'est une histoire vraie, celle des émigrants irlandais en Amérique, poussés à l'exil par la famine et leurs voisins anglais.
C'est aussi l'histoire, à la charnière du siècle, d'un Far-West finissant et d'une Amérique des villes naissante : Chicago, New-York, Detroit, ... avec leur cortège de misère, chômage, prostitution, drogues, banditisme, ...
L'auteure, Nuala O'Faolain, est femme et irlandaise : c'est à ce double titre qu'elle entreprend de revisiter la biographie de May Duignan, dite Chicago May.
Avec une écriture simple et rigoureuse qui prend toujours soin de distinguer les faits avérés et vérifiés des actes prêtés ou imaginés, soit par elle-même soit par les journalistes et écrivains de l'époque.
Ce qui fait tout l'intérêt de ce bouquin, c'est précisément le mélange, l'intrication entre le récit biographique des aventures de Chicago May (de Chicago à Rio en passant par Londres, le Caire ou Paris) et les interrogations, digressions, hésitations, de sa biographe qui explore les rares matériaux encore à disposition de l'enquête.
L'histoire de Chicago May en cache donc une autre : celle de la quête de Nuala O'Faolain.
Une quête à la recherche de la personnalité de May Duignan, la femme qui se cache derrière ce « personnage » qu'est Chicago May.
La quête également de la compréhension des conditions qui sont à cette époque celles de ces émigrants irlandais en quête d'un monde sinon meilleur, peut-être moins pire que l'île qu'ils ont été forcés de quitter.
Les conditions des femmes, surtout, qu'un double ostracisme exclut deux fois de la société : parce que ce sont des irlandaises dans un monde dominé par les protestants anglais et parce que ce ne sont que des femmes dans un monde gouverné par les hommes (c'est aussi l'époque des suffragettes).
On en apprendra finalement assez peu sur cette figure de la pègre que fut Chicago May, qui gardera une grande part de son mystère mais on s'instruira beaucoup sur l'histoire sociale de la naissance du siècle (enfn, du siècle précédent, doit-on dire désormais).
Un livre écrit au féminin.
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Nuala O'Faolain, voilà un nom irlandais, sans nul doute. C'est une auteure contemporaine que j'avais envie de découvrir depuis un bon moment alors lorsque j'ai trouvé d'occasion sa biographie de Chicago May – récompensée par le prix Femina étranger -, je n'ai pas hésité.
La quatrième de couverture présentait l'histoire tourmentée d'une jeune irlandaise fuyant son pays pour les Etats-Unis, devenant rapidement une prostituée et une criminelle hautement recherchée. Voilà qui promettait sinon de l'émotion, au moins de la passion et de l'intensité… ce qui n'a finalement pas été le cas et j'en ressors assez déçue. Dommage.

Chicago May est le “nom de scène” de May Duignan, une jeune irlandaise née dans le dernier quart du XIXe siècle. Il s'agit d'une femme ayant réellement existé, elle n'est pas née de l'imagination de Nuala O'Faolain. Alors que sa mère accouche de son cinquième enfant, consciente qu'elle n'a aucun avenir dans cette Irlande rurale ravagée par la famine, elle s'enfuit en volant toutes les économies de sa famille, direction l'Amérique du Nord où elle compte bien prendre son destin en main.
Rapidement, elle se fait une place partout où elle passe, arnaquant les hommes qu'elle séduit grâce à son charme. La prostitution devient également son lot quotidien. Quelques années sur les planches en tant que danseuse, elle finit pourtant par abandonner la scène, préférant la rue, la ruse et le vol. C'est en suivant, à plusieurs reprises, les casses de ses amants, qu'elle est rattrapée par la justice et finit par croupir en prison. Les années de captivité ne semblent pas avoir vraiment de prise sur elle, car forte, têtue et déterminée, elle sait rebondir et se sortir de toutes les situations.

Ayant croisé la route de plusieurs personnalités du début du XXe siècle, aussi bien aux Etats-Unis (les frères Dalton) qu'en Europe (la comtesse Constance Markievicz), Chicago May a constamment marché auprès des plus grands criminels et révolutionnaires de son temps. Tantôt buvant du champagne dans les soirées mondaines, tantôt dans la rue à la recherche d'un nouveau client, c'est une figure assez insaisissable que cette irlandaise.
Finalement, jamais de véritables attaches matérielles ou sentimentales, mais une vie trépidante, au jour le jour, faite de débrouille, de ruse et de charme dans une société pourtant très fermée, surtout pour la gent féminine. Chicago May s'est affranchie de toutes les règles, vivant sa vie à sa façon, sans regarder en arrière (ou presque).

Racontée ainsi, vous vous dites certainement que cette histoire a dû être absolument passionnante à parcourir, non ? Eh bien en fait non. Et cela, je pense, à cause de la forme adoptée par Nuala O'Faolain. J'ai envie de faire le même reproche à cette lecture que celui fait l'année dernière lors de ma découverte de Into the Wild de Jon Krakauer : un fond qui avait tout pour me plaire mais une forme trop journalistique, qui instaure beaucoup trop de distance.
Nuala O'Faolain justifie son choix dans son prologue : elle refusait d'écrire une biographie trop romancée – se contentant de remplir les blancs dans l'histoire de Chicago May avec le minimum de situations inventées – et d'utiliser la première personne du singulier. Je comprends mais je trouve qu'à trop vouloir “respecter” le “héros” de la biographie, on en perd en émotions, en ressentis. Je suis restée complètement extérieure à sa vie – comme j'avais pu le faire avec Into the Wild – et vraiment, je le regrette !

J'ai, malgré tout, beaucoup aimé voyager auprès de Chicago May à travers les Etats-Unis et l'Europe ; j'ai aimé découvrir les règles prévalant dans les milieux qu'elle fréquentait et j'ai aimé que Nuala O'Faolain garde l'idée des origines irlandaises en toile de fond, comme si le pays ne les avait – Chicago May et elle – jamais quittées, malgré les milliers de kilomètres parcourus. L'Irlande a eu un impact sur elles, un impact qui n'a jamais cessé malgré la fuite. C'est une idée qui me séduit beaucoup et qui, j'ai l'impression, est assez courante dans la littérature irlandaise.

Finalement, même si je n'ai pas été émue par la vie de Chicago May, son histoire aura tout de même eu un léger impact sur ma propre vie puisqu'elle aura très certainement participé à mon envie de partir moi aussi en solo. Certes seulement pour une petite semaine et dans un cadre estival mais tout de même, tout comme elle, seule, déterminée et “courageuse”, je l'espère.
Lien : http://bazardelalitterature...
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En 1890, la jeune May Duignan, 19 ans, fuit la famine de son Irlande natale pour gagner l'Amérique. Avant de partir, elle a dérobé les maigres économies de ses parents, fermiers dans la bourgade d'Endenmore. C'est le début d'une vie de "criminelle" pour celle que l'on surnommera "Chicago May". Mais si May a refusé le destin tout tracé des irlandaises pauvres de l'époque, elle n'a pas pour autant eu la vie facile. Prostituée, arnaqueuse, elle connut la prison et la déchéance. Avant de mourir en 1929 à l'âge de 58 ans, elle écrit un livre relatant son parcours.
Malgré le peu d'informations conservées,l'auteur réussit à révéler le destin hors du commun d'une femme forte et ôpiniatre, déterminée à vivre malgré les épreuves et la solitude. Mais c'est aussi les conditions féminines et sociales, extrèmement éprouvantes tant en Irlande qu'en Amérique, de ce début du XX° siècle, que dévoile une Nuala O'Faolain habitée et inspirée. Quête personnelle et écho universel pour un superbe portrait de femme d'une grande compassion et d'une profonde empathie. Chicago May est une femme que l'on n'oubliera pas !
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Il ne s'agit pas ici d'un « roman », mais bien d'une biographie, celle de la jeune May Guignan qui s'enfuit d'Irlande à la fin du XIXe siècle, émigra en Amérique et devint « Chicago May » pour la postérité. Pour survivre, elle fut obligée, comme tant d'autres, de se livrer à la prostitution, mena une vie de braqueuse, pratiqua l'arnaque à grande échelle, et fut même danseuse dans un revue musicale, sa beauté aidant.
L'auteure se livre ici à une réflexion pleine d'empathie sur le sort de ces femmes qui, en butte à des hommes qui les exploitaient et souvent prédateurs, firent preuve de courage et de volonté dans les bas-fonds d'une Amérique en construction.
Le style ne m'a pas emballé. A moins qu'il ne s'agisse de la traduction je ne sais.
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Chicago May n'est pas Mme Bovary, ni Anna Karénine ou Jane Eyre. Elle n'appartient pas à cette catégorie de personnages mythiques entourés de cette aura de romantisme un peu naïf qui incarnent les histoires d'amour marquant la littérature mondiale. Au contraire, on lui trouverait plus de familiarité avec la catégorie de femmes à laquelle appartient Gervaise Macquart-Lantier, maltraitées par la vie, qui ont écopé dès le départ un peu plus que leur part de malheur et de malchance. Jeune irlandaise qui était promise à une vie de dur labeur, probablement une existence entière de pauvreté, dans un coin perdu d'Irlande, supportant tant bien que mal la vie entre un mari dur et exigeant et des enfants à nourrir. Mais ce n'est pas la destinée dont elle voulait, cette inertie existentielle fade et monotone ne correspondait pas à l'élan vital qui bouillonnait en elle, dont seule l'extravagance des villes américaines sera à la hauteur. Alors, emportant les économies familiales, elle prend la poudre d'escampette, direction l'Amérique, que tant d'Irlandais avaient déjà rejoint après avoir quitté leur terre natale dans l'espoir totalement infondé d'une vie plus douce. L'égoïste petite May Duignan deviendra alors là-bas la célèbre Chicago May. Mais je crois qu'à cette époque, où les moyens de communications étaient extrêmement réduits et où sa condition de femme seule et immigrée irlandaise, s'aventurant dans une vie complètement inconnue, mérite déjà, peut-être pas de la considération
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Une femme irlandaise, bandit de surcroît, qui a les honneurs d'un livre (certes une plaquette obscure et largement fantasmée, mais tout de même). Dans la très catholique irlande, qui ne fait aucune place au femme, cela intrigue l'auteur qui va mener l'enquête. Qui est vraiment celle qui se fait appeler Chicago May ? D'où vient-elle, quelle fut sa vie ?
Presque plus de questions que de réponses au bout du compte. Beaucoup de blancs le resteront, une femme gangster n'éveillant que le mépris de la société bien pensante et des autorités judiciaires. Peu de traces donc, celles existant (dont l'autobiographie de May) pas toujours dignes de foi car stéréotypées pour correspondre aux goûts de l'époque. L'imagination de l'auteur prend alors le relais ; honnête, elle dit quand elle extrapole et fait oeuvre de fiction. Fiction qui néanmoins reste vraisemblable.
Un très bel hommage à une femme qui voulut vivre libre et sans entrave, quittant son pays natal et qui essaya toujours de rester fidèle à cette volonté. le personnage de May exerça une fascination certaine sur l'auteur, elle aussi irlandaise, elle aussi voulant se débarrasser du carcan des traditions et de la religion, montrant le mal que cela fit au pays et notamment à la gent féminine. Un petit vent de liberté et de révolte sur la verte Erin.
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L'Irlandaise May Duignan est née en 1870. Quittant brutalement sa famille à l'âge de 19 ans - après avoir volé les économies dûrement constituées par ses humbles parents - elle partira pour l'Amérique. Comme beaucoup d'Irlandais? Oui et non, parce que May ne cherchera pas son salut dans un travail modeste, en espérant mieux - le rêve américain - mais en pratiquant, à haute dose, le vol, l'escroquerie, et la prostitution. le milieu qu'elle fréquentera et ses propres exploits la conduiront à la prison, puis à l'exclusion, et tout cela se terminera dans la solitude, la misère et le néant.
Il est bon que ce soit une Irlandaise qui ait voulu reconstituer le parcours chaotique de May: elle avait connu la même jeunesse, et savait pourquoi et comment tant d'Irlandais traversaient l'Atlantique dans l'espoir d'une vie meilleure. Manquant un peu de matière (bien que, sur la fin de sa vie, May en ait fait un livre, aux mentions peu fiables), elle imagine souvent May dans tel lieu, telle circonstance. Exemple: que ressent une femme dans la cellule d'une prison, quand le seul événement peut y être le vol d'une mouche ou la progression d'une micro-fissure? Cela est aussi le travail du romancier.
L'auteure n'a aucune indulgence pour son personnage, qui pouvait, au-delà de ses frasques, manquer même au code d'honneur de son milieu. Elle ne peut que mesurer, à la fin, le vide de cette vie.
Bien construit, ce livre ne manque pas d'intérêt. Et il nous amène à bien des réflexions sur le bien et le mal.
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