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EAN : 9781407185538
320 pages
Scholastic (03/03/2018)
3.23/5   11 notes
Résumé :
Deep beneath the sea, off the cold Irish coast, Gaia is a young mermaid who dreams of freedom from her controlling father. On her first swim to the surface, she is drawn towards a human boy. She longs to join his carefree world, but how much will she have to sacrifice? What will it take for the little mermaid to find her voice? Hans Christian Andersen's original fairy tale is reimagined through a searing feminist lens, with the stunning, scalpel-sharp writing and wo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
The surface breaks is an adaptation of the famous fairy tale write by Andersen in 1837 and animated in film by Disney in 1989. I'm literally fan of this animated, and I think the most part of you are too. When I saw the beautiful cover of this book, bright and colorful I immediately buy it : who can resist at this beauty ? And I not regret this purchase : thanks to it, I return for a moment to my childhood, to the fabulous world of the fairy tales and Disney and I love that !

But for people who don't know the story, I will explain the plot : under the sea, lives the little mermaid and his family, in the kingdom of her father. They live in peace, but the little mermaid want to break the surface and discover the human world, despite the opinion of her father. Her motivation ? She wants to discover the truth about her mother, disappeared above the surface when she was only a year old. For achieve her goal – be able to get legs and to live above the surface – she will made many sacrifices : first, leave her family behind her (especially her sisters), and second, the most sacrifice, give up her perfect singer voice. But her desires and her curiosity are so strong that she accepts these sacrifices and she finds herself alone in the human world. Above the water, she try to seduce a beautiful human that she saved from shipwreck a year ago. It is the only solution to keep her legs, to refound her voice, and the most important thing : to stay alive.

The surface breaks is kindly faithful of the original story, and I appreciate to rediscover this little mermaid, with more modernity and character.

In this adaptation, I found a feminist message that I don't found in the original story, and I appreciate that very much. In the beginning of the story, our protagonist is dependent of his father, forced to obey in his rules and to made everything that he wants. Her sisters and herself are like dolls : pretty, smiling, and their father don't allow her nor to speaks or made everything by herself. In the kingdom, the mer-men decide of everything, and the mermaids must to undergo in silence. When Zale, the pretender of Gaia, our protagonist, comes in her room and touches her, she can't make nothing, because he is a man, he has the power, and she is just a woman, she must to made like all other women of the kingdom : keep quiet, suffer and obey.

But our protagonist is more than a pretty doll. She wants to break the rules, to achieve independence and freedom. One night, with courage and determination, she disobey and leave the kingdom to go toward the enemies : the Salkas, the Sea Witch. She brings a good message : think about yourself and never admit someone to think or made anything for you. You are your unique chief, you decide for you.

The surface breaks is a good adaptation of The Little Mermaid, with powerful and optimistic messages about the women rights. I like it !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Si la proposition de départ semblait toute aussi attrayante que la magnifique couverture créée par Paola Escobar, la lecture du roman m'a finalement laissé un avis mitigé...

Pour situer le livre, il s'agit d'une réécriture se revendiquant haut et fort comme "féministe", du conte d'Andersen :"La petit sirène . Il n'y a donc aucune surprise quant à la trame de l'histoire, hormis la fin qui diffère légèrement, le reste ne sera que des petits écarts et quelques ajouts sur le conte originel, nous ne sommes donc pas vraiment pris par l'histoire, ni happés par le suspense.

Concernant l'écriture en elle même, c'était le premier livre de cette autrice que je lisais, je n'avais donc aucune attente particulière en commençant cette lecture, qu j'ai pu découvrir entièrement d'un oeil neuf. Et j'ai plutôt apprécié son écriture, qui si elle reste assez simple (et d'un anglais très abordable), elle parvient à incorporer des tournures de phrases et descriptions vraiment poétiques et oniriques dans son roman.

Malheureusement c'est sur le contenu même du livre que mon avis se mitige plus.

On suit donc ici les aventure de Gaia, notre petite sirène, fille du roi de la mer, dont la mère a tragiquement disparue quand celle-ci était bébé, et de laquelle a hérité sa fascination pour le monde humain.
Le royaume sous marin est un archétype même de société patriarcale poussée à l'extrême. le roi de la mer est d'ailleurs la caricature la plus représentative du mâle dominateur, qui n'existe que dans la destruction et la prise d'ascendant sur autrui, avide de pouvoir et de conquête. Et pour qui ses propres filles n'ont d'intérêt que par la valeur qu'elles lui apportent, mettant en avant leurs talents, afin que les sujets du royaume l'envie d'avoir des enfants aussi parfaites. N'hésitant pas à jouer et créer des rivalités entre ses filles, les montant les unes contre les autres, pour mieux les manipuler. Et plus que tout elles se doivent d'être les plus belles du royaume pour faire de bons mariages forcés avec des hommes de trois fois plus vieux qu'elles, d'importants hommes de la garde royale qui se sont illustrés par de hauts faits d'armes, ce qui confèrera là encore de une valeure accrue à leur père. Enfin le père a un comportement que flirt bon avec l'insceste, se revendiquant haut et fort qu'il coucherait bien avec Gaia si ce n'était pas sa fille....

Malheureusement les autres personnages masculins, restent grosso modo tous structurés sur le même moule archétypale. Là où dans une roman se revendiquant comme féministe, on aurait apprécier de voir justement l'autrice explorer d'autres types de masculinité, notamment au travers des personnages secondaires, (qui malheureusement ici restent tous plus insipides les uns que les autres...) Quant aux autres sirènes du royaume, ce sont elles de parfaites femmes soumises à leur père ou à leur mari, dont leur principale préoccupation est de satisfaire ce dernier. Ici les femmes n'ont pas droit à l'éducation, car quoi de mieux pour s'octroyer la soumission d'une personne que de la privé de ses facultés de réflexion. Et les rares femmes ayant un tant soit peut d'opinion et de réflexion sur la situation du pays sont les salkas et la sorcière des mers, qui mériteraient d'être beaucoup plus largement développer, pour nourrir un propos féministe plus fort.

Ce qui nous donne finalement un récit qui se construit en opposant grossièrement les pauvres femmes soumises aux vilains hommes dominateurs, dont elles doivent apprendre à s'émanciper... une vision somme toute assez sommaire du féminisme, là où j'aurais plutôt préféré lire un message qui invite hommes et femmes à se comprendre mutuellement, et à travailler ensemble à un entente pour l'amélioration de leurs conditions….

Au final, on peut se questionner à savoir si cette revendication féministe à outrance du livre sur les réseaux sociaux, ne serait pas juste une belle occasion marketing de surfer sur une tendance actuelle, plutôt vendeuse?

Malgré tout nuancer mon propos, je souhaiterais rappeler que le livre s'adresse avant tout à des adolescentes, et qu'il ne s'agit en aucun d'un livre sur l'histoire de la condition des femmes, ou un petit manuel de féminisme. Cela reste en effet un conte agréable à lire, qui se lit simplement et facilement, et j'ai plutôt même passé de bons moments au fil des pages. Alors ne cherchons pas forcément à lui en demander plus que ce qu'un conte est prêt à nous offrir.

Enfin il faut lui reconnaître le mérite de soulever furtivement des questions telles que le poids de l'image et du corps dans la société actuelle, celle du droit à la beauté comme à la laideur, mais aussi celle du droit des femmes à l'éducation, à avoir une opinion et à l'exprimer librement…. Ce peut donc être un moyen très sympathique pour des jeunes filles (comme pour des jeunes garçons) de commencer à se poser ce genre de questions de société, autour des rôles et d'archétypes de genres, de ses dictats et leurs droits ... en espérant que cette introduction à ces idées là, via le biais du conte, sera alors une porte d'entrée qui leur donnera justement envie de pousser leur réflexion sur ses sujets d'actualités.
Lien : https://youtu.be/IaIw3nVMKEU
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Louise O'Neill se lance ici dans l'écriture d'une version moderne et féministe de la Petite sirène.

Sous l'océan, le père de Gaïa règne en tyran. Gaïa (la petite sirène) et ses soeurs ne doivent pas penser par elles-mêmes, ne sont pas autorisées à s'exprimer, n'ont pas droit à l'éducation et surtout ne sont valorisées que par leur beauté. Comme toutes ses soeurs avant elle, la Petite sirène doit d'abord passer par le rite de la virée en surface et contempler le monde inaccessible des hommes. Lors de cette dernière, elle croise la route d'un jeune homme qu'elle va sauver de la noyade…

L'autrice nous propose une réécriture moderne où elle développe des éléments du conte original qui restaient en arrière plan : la personnalité du père de Gaïa, l'histoire de sa mère disparue quand elle et ses soeurs étaient jeunes… J'ai beaucoup apprécié l'introduction de ces nouveautés qui étoffent l'intrigue.

L'univers proposé est assez manichéen par contre; même si les méchants ne sont plus forcément les mêmes. Cet aspect ne m'a pas dérangée outre-mesure car j'ai trouvé que c'était bien dans l'esprit des contes de fées. Louise O'Neill respecte les grandes lignes du conte d'Andersen, avec quelques reprises de la version de Disney. Mais elle l'exploite pour faire passer des messages de notre époque : la beauté ne fait pas tout, l'acceptation de la différence, la liberté d'aimer qui l'on souhaite et bien sûr la force des femmes, leur droit à la parole et à l'égalité avec les hommes.

Gaïa est un personnage assez passif au début et pendant une grande partie du reste de l'histoire. Si elle a le courage de tout quitter plutôt que d'endurer une vie malheureuse, elle aura du mal aura se détacher de l'éducation reçue et de sa perception biaisée de la société. Si bien que la femme forte mettra du temps à se révéler. Cela peut-être agaçant car elle laisse faire des choses qu'elle réprouve. On voudrait parfois la secouer, la réveiller. Mais son attitude ne m'a pas paru totalement aberrante dans le contexte de la société qu'elle a toujours connue et avec les contraintes de son éducation.

Les autres personnages sont pour la plupart moins présents et peu nuancés. le roi des océans, tyrannique, est méprisable au possible. Les soeurs de Gaïa complétement soumises, assez agaçantes pour certaines car elles préfèrent tirer dans les jambes de la petite sirène plutôt que de se rebeller contre l'autorité. Par contre, j'ai beaucoup aimé le traitement de la « sorcière de la mer » (the Sea Witch) et du jeune homme sauvé de la noyade (Oliver). L'autrice reconstruit une histoire autour de la sorcière qui m'a beaucoup plu. En cela, elle renouvelle entièrement le conte et nous offre une vraie femme de caractère. de même, j'ai apprécié découvrir la personnalité d'Oliver alors même que ce n'est pas quelqu'un que j'ai pu aimer. Oliver n'est en effet pas attachant. Il a ses défauts. En fait, j'ai surtout été séduite par l'objet atteint au travers de ce personnage : la désillusion de la petite sirène.

Tout se bouscule, tout se précipite sur la fin. Quelques pages qui passent peut-être trop vite pour tant d'action et de révélations. J'aurais aimé plus, sans aucun doute. Mais j'ai apprécié cette fin respectueuse d'une des versions du conte tout en proposant autre chose.

Pour conclure ?
Une bonne réécriture de conte moderne qui propose ses propres leçons remises au goût du jour. Un respect des grands lignes qui m'a plu tout en creusant d'autres aspects. Enfin un récit qui se révélera très féministe dans ses conclusions. Une bonne lecture !
Lien : https://lacossedeceline.word..
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The Surface Breaks a été une grosse déception. Il  n'y a pas d'autres mots. Je m'attendais à du girl power, des messages féministes et inspirants... Mais rien de tout ça ne ressort de ce livre.

L'histoire est évidemment basée sur le conte de la petite sirène. le monde sous-marin est organisé comme une monarchie, laquelle repose sur des principes patriarcaux poussés à l'extrême : les femmes sirènes n'ont de valeur aux yeux des hommes que pour leur apparence, elles ne doivent pas s'exprimer ou manifester d'opinion.
Les hommes régissent tout et sont des produits parfaits de la masculinité toxique : ils sont forts et courageux, pas une once de sensibilité ne doit être montrée.

J'ai déjà eu beaucoup de mal avec ce cadre posé par l'autrice. Ca m'a paru beaucoup trop caricaturé et simplifié. Hommes = méchants au pouvoir / femmes = créatures fragiles et soumises... Rien de très féministe là dedans.

Je n'ai pas du tout accroché au personnage de Gaia. C'est une héroïne passive, soumise à son père, à la société patriarcale des sirènes, à son amour pour Oliver... Elle est fade et sans personnalité. Elle ne se révèle finalement à  nous qu'à la toute fin (quand je dis toute fin, ce sont vraiment les deux dernières pages...) et je trouve ça extrêmement dommage.

J'ai passé les 300 et quelques pages du livre à voir une adolescente tomber amoureuse d'un humain au premier regard, à changer TOUTE sa vie pour quelqu'un qu'elle ne connaît pas, à souffrir pour cette personne... pour rien !!!

Alors oui, on a quelques traces de féminisme et de girl power à travers un personnage secondaire, qui aurait mérité une bien plus grande place : Ceto, la Sea Witch. Elle représente LE personnage intéressant, LE personnage qu'il aurait fallu développer un peu plus, mais qu'on ne voit que très brièvement. Toute son histoire et celles des Salkas qu'elle protège aurait mérité d'être bien plus approfondies.

En bref, j'ai eu l'impression de lire une mauvaise histoire de la petite sirène, version caricaturée en cauchemar pour les féministes justement. Seules les quelques dernières pages permettent de relever le niveau du livre, mais malheureusement bien trop tard.


Lien : https://boldreadings.wordpre..
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Cette réécriture de conte porte bien la patte de Louise O'Neill, qui nous entraîne à la suite d'une héroïne aussi belle que bien conditionnée par la patriarcat de son monde d'origine. L'évolution de la jeune sirène est cependant une réussite, avec notamment une fin grandiose qui valait ses réflexions parfois problématiques (volontaire de la part de Louise O'Neill, mais l'actrice m'y a accoutumé). Il y a aussi des personnages très marquants, comme Ceto, la sorcière des mers, qui sont brillamment écrits. Ma conclusion sera donc la même que pour le reste de la production littéraire de Louise O'Neill : un féminisme âpre et vibrant, mais pas forcément appréciable pour tout le monde.
Lien : https://lageekosophe.com/
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
I've never cared for beauty. Beauty fades, there's no loyalty in it. My mother told me it was better to cultivate my wit, my intelligence. If I'd had a daughter, I would have told her the same. I would have made her strong. A woman needs to be strong to survive.
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It is your father who has insisted on calling me a "witch". That is simply a term that men give women who are not afraid of them, women who refuse to do as they are told.
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You think I live in the Shadowlands because I fear his strength ? No, little one. I live in the dark because I can be true there, and living true is the most important thing any woman can do.
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Love is never unnatural, no matter whom you decide to give it to.
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You notice a lot of things when you are forced to stay quiet.
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