Les Dieux m'y ont obligé, tome 8 : Ça vaut le coup

De retour dans notre panthéon Oliveresque avec encore une fois, l'un des boss, l'un des plus connus : Zeus himself. Et pour lui tenir tête, l'auteur lui envoie le petit Paul, rencontré dans le tome 13, lorsque Wes et Cass le sauvent d'une situation hautement risquée, envoyés par un mystérieux bienfaiteur.

Bien sûr, vous aurez deviné l'identité du mystérieux bienfaiteur... celui qui stalke Paul sur ses écrans, bien planqué dans sa salle serveur de l'Olympe (et oui, tout se modernise).

Paul, qui se fait maintenant appeler Paulie (nouvelle vie, nouveau départ) n'est pas heureux : très solitaire, ce qui est d'ailleurs dans sa nature même de métamorphe tigre, il suit des études de commerce dans lesquelles il peine pour se maintenir à niveau, n'ayant jamais fini l'équivalent du collège (ce qui démontre quand même son intelligence), trop occupé à survivre dans la rue où l'avait jeté sa mère à l'âge de 13 ans. Et c'est encore Wes et Cass qui surgissent pour le tirer d'une situation ou son joli petit visage risquait de se faire défoncer (à défaut de ce qu'il a dans le pantalon, déjà une amélioration rapport au premier sauvetage).

Et quand Cass, exaspéré de voir que le bienfaiteur de Paulie n'intervient pas, décide de remonter la piste et rencontre Zeus, celui-ci décide de jouer à l'autruche et ce n'est rien de moins que Râ (autre boss), avec qui il faisait une virée en moto, qui prend les choses en mains, sentant une affaire bien croustillante.

Bref, après un passage chez Hades et Ali, Zeus et Paulie se rencontrent enfin et le premier balance au second qu'il est son compagnon, à la surprise générale (enfin peut-être pas pour tout le monde, hein, Râ ?). Mais Zeus, fermement réfractaire aux concepts de monogamie et de fidélité, refuse absolument l'idée d'un compagnon, se moquant même un peu ouvertement de ses frères et du reste de sa famille, tout en les enviant un peu, mais bon, ne le répétez pas.

Mais quand les amis de Paulie (qui en a de plus en plus...) s'en mêlent, les choses finissent bien sûr par s'arranger (je ne divulgâche pas, c'est la série qui est comme ça, ça finit toujours bien) et en place pour la nouvelle victime des parques.

Un tome pour moi en dessous des autres, où Zeus est un gamin capricieux et infect, qui finit (heureusement) par grandir un peu au contact de Paulie et où il m'a manqué ce léger côté un peu introspectif que j'avais aimé dans les tomes précédents. Mais je reste accroc au concept et je serais là pour la suite.

Quand j'attaque un livre de l'auteure, je sais que je vais passer un moment très sympa. Je suis d'ailleurs à jour sur ses séries traduites et si je ne me retenais pas, j'aurais tendance à faire des relectures quand une lecture doudou s'impose. C'est simple, sans prise de tête, y'a des métamorphes et des âmes soeurs... Totalement fait pour moi quoi !

Sur cette saga, Lisa joue avec la mythologie et la détourne à sa façon pour donner un peu d'amour à tous ces Dieux. J'aime beaucoup le principe j'avoue.
Ici ca va être au tour de Zeus de trouver sa moitié et autant dire que ca lui plait pas !! L'idée qu'un métamorphe pose sa griffe sur lui, surtout si ca le rend impuissant avec tout autre personne qui n'est pas son compagnon, pas question ! Non non il ne mettra pas fin à son batifolage , et ça même si ça fait un moment qu'il n'a pas jeter son dévolu sur quelqu'un pour une petite nuit !

Pourtant Paulie mérite d'être aimer ! On l'a rencontré dans le dernier tome de la meute de Cloverleah (d'ailleurs le prologue nous remet dans le contexte) et ce jeune homme de 25 ans a eu assez la vie dure sans qu'un compagnon égoïste ne rajoute du sel sur ses blessures !!

J'ai déjà hâte de connaitre la prochaine victime des Parques et des fils de vie qu'elles tissent sur la toile de vie de ses grands Dieux