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2,85

sur 154 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Véronique Olmi est un des rares auteurs pour qui je peux passer de l'enthousiasme à de la déception. Généralement, il y a une certaine constance, j'aime ou je n'aime pas l'écrivain. Avec Véronique Olmi , je ne sais jamais à l'avance si je vais adhérer à l'histoire.
« J'aimais mieux quand c'était toi », fait partie de ses romans que n'ai pas su apprécier. Alors oui, il y a des belles phases, sa plume peut être poétique mais l'histoire de cette femme, Nelly, actrice de 47 ans n'a pas réussi à me toucher.
Je n'ai pas été « une bonne oreille » lors de la confession de cette comédienne, je l'ai « écoutée » distraitement car il n'y a pas eu ce petit quelque chose qui fait que l'on entre en osmose avec son interlocuteur. alors j'ai tourné les pages sans curiosité, sans passion, avec une certaine nonchalance. Je suis restée à distance.
Le parallèle entre le jeu au théâtre et la relation amoureuse est pourtant intéressant. le risque au théâtre de ne pas être bon, de décevoir son public peut être mis en lien avec l'incertitude d'une relation amoureuse, le bonheur peut être éphémère. Que ce soit au théâtre ou dans une relation, rien n'est acquis, tout peut basculer dans un sens comme de l'autre.
Je reste donc avec un avis plutôt mitigé pour ce roman que je n'ai peut-être pas su apprécier comme il le devrait.
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Voilà un roman très court écrit dans un style intimiste où l'on a l'impression que le personnage occupe tout l'espace comme une scène de théâtre et tant mieux car Nelly est une comédienne qui ne vit que pour ça. Chaque moment de la journée est rythmé par l'attente et la préparation de l'entrée en scène. Tout est méticuleusement orchestré. Un soir, elle aperçoit dans le public l'homme qu'elle a passionnément aimé et quitté 6 mois plus tôt. Elle s'écroule et erre dans Paris toute la nuit avant de le rejoindre au petit matin. Car peut-on éteindre une telle passion ?
Il y a dans ce livre en 2° partie, une explosion de sentiments, d'émotions et de passion qui donne un rythme nouveau au récit car le début est un peu long. le style de l'auteur est très beau et le ton monte crescendo.
Un livre qui aborde l'amour et la passion...
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Une femme seule sur un banc, dans une gare au petit matin. Elle se prénomme Nelly et a passé la nuit là, seule, On la sent en proie à un profond tourment. On en sait pas lequel. Elle est comédienne de théâtre, vit avec ses deux enfants. Elle a un amant moyennement aimé en voyage en Chine, une mère atteinte d'Alzheimer, un père qui a mis fin à ses jours. Mais ce ne sont pas ses éléments qui causent ce trouble intense qui l'habite, c'est autre chose que le début de ce texte court ne laisse pas apparaître. Flash-back sur la journée qui précède. Nelly est comédienne et joue "Six personnages en quête d'auteurs" de Pirandello. On va suivre sa longue et lente préparation avant d'entrer en scène et au choc qui va la contraindre à la fuite.
C'est un court texte intense. le départ vaguement mystérieux distille çà et là des petits détails qui surgissent au détour d'un paragraphe. Ils ont un effet de petites bombes narratives, orientant le récit vers un chemin familial un rien vénéneux. Puis, lorsque le théâtre devient l'enjeu principal de la journée de Nelly, le texte devient un vibrant hommage à ces hommes et femmes dont la passion, le travail, est d'être quelqu'un d'autre sur un plateau, au service d'un texte longuement répété pour l'apporter le plus fortement possible auprès du public. On sent que Véronique Olmi a beaucoup fréquenté les comédiens pour parvenir à nous faire ressentir cet état si singulier qu'est la préparation à entrer dans un personnage. Mais le noeud de cette histoire est ailleurs et pour tout dire à cause d'un homme aimé passionnément...
C'est peut être ici que le récit soudain m'a paru un rien moins convaincant. Ecrire sur la passion, en 2015, après tant d'autres, n'est guère original. Véronique Olmi a beau avoir du style, j'ai eu un peu de mal à avaler cette perte de" la ligne même de sa vie" ou tout du moins à croire l'état dans lequel le surgissement de son ex amant la pétrifiait. Si les pages sur son trouble sur scène sont dignes d'un bon thriller ( arrivera-t-elle à jouer ou pas ? ), la dernière partie confirme pour moi que pas grand chose ne justifiait ce soudain black out.
La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Amour d'amants, amour passion mais amour impossible. Partir et ne plus se retourner.

Mais comment faire, lorsqu'il apparaît, là, devant soi et que l'on ne peut détourner le regard ?
Lien : http://noid.ch/jaimais-mieux..
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Une courte lecture qui nous plonge dans une atmosphère singulière le roman s'ouvre sur une femme, complètement perdue, hagarde et bouleversée. Commence alors le début d'une introspection sur sa vie.

Le roman est divisé en deux parties ou plutôt, en deux actes.
La première qui sert à planter le décor : on découvre une femme, Nelly, assise sur un banc. Elle est comédienne de théâtre et joue actuellement dans la pièce Six personnages en quête d'auteur de Luigi Pirandello (le choix de cette pièce n'est pas anodin quand on connaît l'histoire, on peut facilement faire des rapprochements). Elle nous amène à réfléchir sur la vie d'acteur, que se passe-t-il avant d'entrer en scène, les jours de relâche ? Comment sont vécus tous ces moments emplis d'émotions, de partage avec le public ? A travers ces interrogations, Nelly nous amène au soir où tout son univers a basculé. Tout ce qu'elle a construit s'est écroulé.
C'est alors que débute la seconde partie : parmi les spectateurs, elle aperçoit son ex-mari, au 5ème rang du théâtre où elle joue. La vision de cet homme qu'elle a aimé réveille en elle foultitude de sentiments, de l'amour à la souffrance.

Un roman qui traite de la passion sur deux volets différents : la passion de son métier et la passion amoureuse. Mais comme souvent, l'amour va de pair avec la douleur.
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L'histoire : Nelly est comédienne et parisienne. Nous la découvrons de nuit, dans une gare, manifestement perdue en elle-même, déboussolée. le roman va nous expliquer pourquoi comment elle en est arrivée là, et ce qui arrive après la gare.



Mon avis : un roman à l'écriture agréable mais un peu prétentieuse, au personnage principal agréable mais franchement prétentieux et maniéré. J'ai eu un peu de mal, du coup. Pourtant, l'écriture de Véronique Olmi est bien là, originale, inattendue et incisive. Mais le personnage m'a vraiment été dès le début très antipathique, théâtrale, tragédienne, grandiloquente, outrancière, prétentieuse, ridicule. Pourtant il y a des descriptions émotionnelles très intéressantes et justes, vraiment pointues, peut-être exagérées mais ça permet vraiment d'ouvrir une porte, de mettre la lumière où il le faut, ou là où le veut l'autrice. Mais je n'ai pas réussi à m'embarquer avec le personnage. Peut-être parce que j'ai été comédienne quelques années dans ma jeunesse, et qu'il y a des souenirs que je n'aime pas voir raviver. Ou peut-être pas. En tout cas, je suis plutôt passée à côté de l'intérêt de cette lecture.
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..
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J'ai découvert Véronique Olmi avec Backita, que j'ai lu début 2018, puis avec les Évasions Particulières et le Gosse ; qui ont toutes été de très bonnes lectures. Quand j'ai vu qu'elle avait écrit d'autres livres, je n'ai pas hésité à m'en procurer d'autres pour compléter ma bibliothèque.

J'aimais mieux quand c'était toi retrace l'histoire de Nelly, une comédienne de 47 ans. Lors de la représentation du soir, elle aperçoit l'homme qui l'a quitté 5 mois plus tôt. Elle se retrouve complètement déboussolée à la Gare de l'Est et se confesse, en revenant sur sa vie.

Un court récit de même pas 150 pages qui n'a pas su me séduire. C'est un livre qui se lit tout seul, d'une seule traite mais qui s'oublie aussitôt lu. Je me suis perdue dans la mémoire de Nelly, je ne savais pas où elle voulait nous emmener. Je n'ai pas forcément compris le but de cette histoire.

Heureusement, le style de Véronique Olmi est présent et m'a permis de tenir jusqu'au bout (et le fait qu'il ne fasse que 134 pages). Un style percutant et incisif, qui me plait bien !

Une lecture en demi-teinte.
Lien : https://mathildelitteraire.b..
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Toujours avec une très belle écriture, Véronique nous bouleverse dans ce petit roman chargé d'émotion, elle nous raconte l'histoire d'un coup de foudre ,d'une passion dévorante , avec ses mots qui nous touchent , nous bousculent, nous brûlent par leur authenticité..... Une belle et triste histoire d'un amour interdit .......
Très beau moment de lecture.
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Nelly à 47 ans, actrice, deux enfants, Tom et Louis, qui partiront un jour car tous les enfants partent, un amant, pas un amour, juste un amant, il faut bien que le corps exulte. Nelly a aussi une mère atteinte d'Alzheimer, un père mort du cancer, mais de quel cancer, celui qui le rongeait sa vie durant, lui qui aurait aimé les hommes, mais qui a fondé une famille parce qu'il le fallait bien. Sa vie, c'est le théâtre. En ce moment elle joue une pièce de Pirandello dans laquelle les personnages veulent vivre, car ils existent sur le papier mais l'auteur ne veut pas les voir sur scène. Intéressant parallèle, et si Nelly avait également besoin d'exister, elle qui semble ne faire que vivre ? Sa vie semble se dérouler dans une confortable banalité.
Nous voilà plongés dans l'univers des avant scènes, quand tout fourmille dans les coulisses du théâtre, dans ce monde où les spectateurs n'ont pas droit de cité. Chacun se prépare, tous montent sur scène, prennent leurs places. Soudain Nelly se fige, se délite, impossible de continuer ses tirades ou son jeu de scène, quelque chose de fort la foudroie sur place. Elle fuit dans la nuit, se réfugie dans une gare, et parle, parle, raconte. Et là sa vie bascule, ou plutôt sa vie reprend. le passé ressurgit avec l'amant, celui qui a été aimé sans frein, dans la violence et dans l'extase d'un amour qui dévore, qui détruit, mais qui construit aussi.
Véronique Olmi a l'art de parler d'amour, d'amours malheureuses ou heureuses, d'intensité des sentiments et de sexualité sans limite. Elle nous plonge dans l'émotion et l'abandon, dans l'amour absolu, celui qui peut finir chaque jour, mais que rien ne semble pouvoir affaiblir. C'est écrit d'une très belle écriture, avec peu de mots inutiles, des phrases bien ciselées. Et pourtant, c'est un livre qui se lit tellement rapidement que je le referme avec l'impression qu'il manque quelque chose, comme une insuffisance. J'aurai aimé une fin ou une intrigue un peu plus étoffée, qui rendrait Nelly plus attachante, moins transparente, plus concrète, plus réelle.


Lien : https://domiclire.wordpress...
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Je remercie beaucoup Babelio et les Editions Albin Michel de m'avoir confié cette lecture.

Après un début assez laborieux, je sors du récit mitigée mais pas totalement déçue.

J'ai en effet bien difficilement accroché à ce roman. Mais j'avais été prévenue, alors je ne m'attendais à rien de particulier. C'est le premier livre de Véronique Olmi que je lis. J'avoue qu'elle a une écriture propre à elle et c'est ce qui accroche d'emblée le lecteur. J'ai pourtant eu du mal à aller au bout de ma lecture. J'ai trouvé tout le passage (plus de la moitié du roman) précédant son moment fatidique sur scène très long. Je me suis beaucoup ennuyée car trop de ressentis sont décrits par rapport à un amour qui l'a écorchée très/trop profondément. Pourtant sa belle plume donne envie d'avancer. Mais les situations sont trop passives. Et à force de passivité, j'ai commencé à me lasser.

Nelly est comédienne et panse encore et toujours ses blessures amoureuses créées par un homme qu'elle ne peut plus nommer. Elle nous parle de lui, l'avant-après, de tout ce qu'elle a en elle, ce qu'elle a besoin de "vomir" pour essayer de se sentir mieux, au moins un peu. Puis vient la fameuse représentation théâtrale où elle LE voit dans le public. Elle en est tétanisée et... Il faudra lire J'aimais mieux quand c'était toi pour connaître l'issue de cette histoire d'amour qu'on l'a forcément connue un jour.

J'avoue que ce qui m'a le plus plu, c'est l'immersion dans le milieu théâtral. Véronique Olmi nous expose avec son excellente narration tout ce que le comédien peut ressentir face à un rôle à jouer et tout ce qui peut se passer autour de cette "fausse vie".

Roman pour passer un moment d'intimité avec l'auteure et se reconnaître en Nelly, qui se lira peut-être plus facilement pour certains. D'après les fans de Véronique Olmi, certains de ces précédents romans sont tout de même nettement plus aboutis.
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