J'aimais mieux quand c'était toi

Nelly a quarante-sept ans, elle est actrice de théâtre. Ce soir, au cours de la représentation, quelque chose l'a tellement bouleversée qu'elle ne peut pas rentrer chez elle. Elle passe la nuit dans une gare et se raconte à une personne endormie.

Dans ce roman, une grande place est donnée à la pièce de Pirandello "Six personnages en quête d'auteur". C'est celle dans laquelle joue Nelly, y tenant le rôle de la mère. Et c'est en jouant cette pièce qu'elle a reçu un choc et que son corps l'a abandonnée... Ça partait mal pour moi qui n'ai ni lu ni vu cette pièce. Difficile d'établir des parallèles entre l'oeuvre jouée et le drame vécu, entre le personnage de la femme en noir et Nelly, qui l'incarne. Je me suis raccrochée à ce que j'ai compris : une histoire d'amour mal terminée, une page pas refermée, une blessure à vif depuis six mois. Et je ne sais pas si j'ai trouvé ce texte beau et triste ou ultra-banal et bourré de poncifs. Je reste ainsi parfois sur le fil avec Véronique Olmi, alors que plusieurs de ses romans m'ont séduite (La nuit en vérité, Un si bel avenir, Bord de mer)... Une seule certitude en refermant ce livre : l'envie de découvrir "Six personnages en quête d'auteur" de Pirandello.

Nelly est une femme, une mère, une maîtresse... C'est aussi une comédienne, et elle joue une pièce de Pirandello... Mais c'est avant tout un être blessé et totalement anéanti par amour pour un homme qu'elle a quitté 6 mois plus tôt et qu'elle retrouve lors d'une représentation...
Ce n'est pas mon premier roman de Véronique Olmi et heureusement ! J'avais beaucoup aimé ses précédents romans mais celui-ci ne m'a pas plu. Il est toujours écrit avec une belle écriture, des phrases courtes aux mots bien choisis, mais l'histoire m'a parue creuse, sans consistance. Je n'ai pas pu m'assoir aux côtés de Nelly et pleurer avec elle sur cet amour perdu et impossible...

La narratrice est actrice de théâtre et apparaît tout à fait à côté de sa vie au début du roman.
Elle plane et rien n'existe pour elle que l'entrée en scène du soir.
Pas enviable...
Les sentiments et l'ambiance sont exprimés dans des phrases que j'ai appréciées quoique un peu lourdes.
J'ai attendu impatiemment qu'une action se passe mais il faut attendre et encore...
Deuxième fois que je suis déçue par l'auteure alors que j'avais aimé "Nous étions faits pour être heureux".

Véronique Olmi, comme Jeanne Benameur ou Sylvie Germain, sont des autrices que j'aimerais adorer mais dont je n'apprécie pas le style littéraire.
Je suis passée complètement à côté de ce roman au beau titre "j'aimais mieux quand c'était toi" que je n'explique pas et qui me fait plutôt penser à une chanson d'Alain Souchon sans que cela ait un rapport.
Le sujet est fort mais la façon dont l'histoire est racontée ne fonctionne pas et rend ce court roman assez ennuyant. L'histoire est celle d'une comédienne qui veut montrer son amour pour le théâtre et pour un homme dans une sorte de mise en abyme.
Elle joue dans la pièce de Pirandello "Six personnages en quête d'auteur" quand elle voit dans la salle son ancien amant qu'elle a quitté mais qu'elle semble encore aimer. La preuve en est qu'elle s'évanouie sur scène et provoque l'annulation de la pièce ce qui est traumatisant pour une comédienne.
J'ai trouvé ce texte sur les états d'âme d'une comédienne assez confus et je n'ai pas aimé la façon dont elle parle de la mort. Et surtout, elle n'arrive pas à nous donner envie d'aller voir la pièce au centre du roman.
Moi qui adore le théâtre j'ai vraiment été déçue.

J'ai découvert Véronique Olmi, que je ne connaissais que de nom, avec ce livre envoyé dans le cadre de Masse Critique. J'ai découvert une belle plume dont la découpe des phrases est singulière. le tout rend le récit poétique.
Malheureusement derrière il n'y a pas grand chose. L'histoire est creuse si ce n'est pas quasi inexistante. En 130 pages Nelly, 47ans, nous raconte sa vie quotidienne, qu'elle ne vit que pour le théâtre, et la réapparition de l'homme qu'elle aime. Sans grand intérêt. Surtout qu'on n'arrive pas à s'attacher à Nelly que je trouve momolle et vraiment casse pied.
Quant à la fin, elle nous laisse perplexe. Déjà elle ne ressemble pas vraiment à une fin et on a encore plus de mal à trouver un intérêt à cette lecture. Dommage. Ca aurait pu être une belle histoire d'amour.

Bizarrement ce livre assez court (133 pages) m'a paru avoir quelques longueurs. Une actrice livre dans un premier temps son ressenti à l'approche de son jeu au théâtre, puis lors de la représentation, elle est bouleversée de voir dans la salle qu'elle a follement aimé. Il y a quelques beaux passages, mais cette lecture sera vite oubliée de mon côté.

Les romans de Véronique Olmi et moi, c'est souvent quitte ou double. J'avais été enthousiasmée par "Nous étions fait pour être heureux" et déçue par "Cet été-là". Je partais dans la lecture de ce court roman avec cette envie d'être séduite à nouveau. Ce ne fut malheureusement pas le cas. J'ai trouvé très peu de saveur à cette histoire. L'emphase dont fait preuve la narratrice principale m'a trop souvent laissé de marbre. Je ne me suis pas retrouvée dans sa dissection du sentiment amoureux et je n'ai pas pu partager sa peine trop "théâtrale" à mon goût. Amatrice de beaux mots, j'ai également ce besoin dans mes lectures de ressentir un écho avec les personnages. Cette attente n'a pas été comblée pour ma part. Je donnerai peut-être une nouvelle chance à cette auteure, histoire de rétablir l'équilibre...

Le livre n'est pas difficile à lire, mais il ne marque absolument pas. Je trouve qu'il ne dépasse pas la simple expérience personnelle, par laquelle tout le monde passe, et dans laquelle on peut donc, au mieux, se reconnaître, mais sans que cela ajoute quoi que ce soit de plus.
Le ton ennuyant, le style d'écriture qui complexifie et poétise de façon inutile et ordinaire, même médiocres, des concepts et des événements banals, m'ont fait ne pas vraiment l'apprécier.
Pour moi, c'est ce qu'on appelle brasser de l'air et le livre peut convenir, au mieux, à des personnes non exigeantes, ou amateurs en littérature.

Nelly est actrice de théâtre, elle joue en ce moment Pirandello," 6 personnages en quête d'auteur". Elle nous relate ses angoisses d'actrice avant le lever de rideau ainsi que son désarroi sur scène quand elle aperçoit son ancien amant. Aucun intérêt pour cette introspection amoureuse.

C'est l'histoire de Nelly comédienne de théâtre, sa journée est entièrement aimantée vers le rôle qu'elle joue en soirée : la Mère de Six personnages en quête d'auteur de Pirandello. Un événement lors de la représentation du soir va l'empêcher d'aller au bout de son texte, la rendant incapable de rentrer chez elle. Nelly s'arrête alors sur un banc, dans une gare, et confie sa vie à une inconnue qui y dort.
Attirée par le fait que j'ai, récemment, vu la pièce de théâtre de Pirandello, je me suis jetée dans cet ouvrage d'Olmi (que je n'avais jamais lue auparavant).
J'en ressors mitigée et déçue:
Le style, ouvrage constitué de phrases courtes sans ponctuation, ne m'a pas conquise.
Quant à l'histoire, je suis perplexe: l'auteur met un temps fou à arriver à l'essentiel et, une fois le tableau dressé, le récit se perd en simples conjonctures et n'offre, malheureusement, que peu de profondeur.